Bivouaquer dans le Frendo

Bonjour,

Avec un ami, on a pris l’habitude de bivouaquer dans certaines voies. Ça permet de se lever plus tard, de tout faire de jour, d’être moins pressé par le timing, de faire des bivouacs sympa, etc. On a fait ça dans la traversée de la Meije, au Grépon Mer de glace, etc. Bon l’inconvénient est de porter des sacs plus lourds…

Bref, on se pose la question de faire pareil au Frendo. Pour ceux qui y sont déjà allés, est-ce que ça paraît possible de dormir en haut de la partie rocheuse ? Juste avant de prendre pied sur la neige (en contrebas de l’arête neigeuse) ou à l’extrémité basse de l’arête neigeuse, quand elle semble s’aplanir ?

Merci !

ça doit être possible dans le tas de caillou au sommet du rocher mais quelle idée!?
Il faut justement se lever tôt pour le Frendo vu comme ça dégringole depuis quelques années…

Merci !

Ben du coup en faisant la partie rocher tôt mais de jour et en s’arrêtant dormir dans un coin à l’abri dans le rocher. Et en repartant tôt le lendemain matin pour la partie neige/glace, on diminue justement le risque non ? On évite de faire la dernière partie sous le rognon rocheux en début d’après-midi ?

Bon je sais pas, j’ai peut-être loupé un truc mais ça me paraissait pas idiot…

J’ai l’impression que la partie exposée à ces fameuses chutes de pierres, c’est pas le bastion rocheux mais la partie glacière.

Pourquoi pas ? J’avais bivouaqué lors d’une ascension en hiver au niveau de la (deuxième ou) troisième longueur du rocher — celles après les longueurs rocheuses fracturées du bas. Il y avait également à la fin des difficultés rocheuses de la place pour bivouaquer dans la neige . Il faut être sûr de la météo car un retour serait difficile et sortir dans le mauvais temps dans la pente sommitale n’est vraiment pas conseillé . Yves

Merci ! Oui ce serait sur un créneau de grand beau sans dégradation le soir et avec du beau temps le lendemain.

après est-ce que c’est juste pour l’histoire de bivouaquer? Pose toi la question si ça vaut vraiment le coup. A l’époque ça nous avais pris 7h alors que je n’étais absolument pas entraîné et que c’était ma première course en alpi avec un pote.

Nous avions bivouaqué au plan (confo) et étions partis vers 4h du mat pour sortir à 11h à la benne. On était les derniers dans la voie, des cordées étaient déjà au milieu du rocher quand on s’est réveillés.

Effectivement, c’est pas indispensable comme bivouac. Mais c’est vraiment agréable de faire ces courses de jour sans se lever trop tôt. Et sans trop s’inquiéter de l’horaire. Et puis un bivouac perché, c’est toujours sympa.

C’est plus long comme course mais faire le Grépon comme ça c’était vraiment confort. Départ à 8h du refuge. Personne dans la voie, tout le monde étant loin devant. Journée pas trop longue, pas à s’inquiéter du dégel du glacier des Nantillons. Nuit bien classe au sommet. Et le lendemain, une journée courte avec un glacier en condition. En profitant du sommet encore. Bon bref, c’est une façon de faire. Ça prend un peu plus de temps.

on avait aussi fait le grépon mer de glace une semaine après le frendo en prenant le train de 8h à Chamonix. On avait bivouaqué en bas du glacier des nantillons par contre :smiley:

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En fait la question c’est pas si ca se fait a la journée mais si on peut y bivouacer…
Je l’ai fait une fois et a la sortie du rocher tu as dzs coins pour te poser a l’abri de tout danger.
Au réveil restera plus qu’a faire chauffer les crampons…

Voilà, c’est bien ça la question ! Merci, ça a l’air jouable du coup. Au top !

Je conseillerais quand même pas de partir à 8-9h du plan de l’aiguille… enfin bref, chacun sa vie.

Yes ! Effectivement, 8-9h c’est tard. Disons quand il commence à faire jour ou avec la première benne…