Salut le J.,
Le refuge du Ben appartient au club alpin du coin. Tu pourras peut-être encore réserver pour des nuitées en semaine mais le week-end c’est blindé par les écossais.
Le refuge fait une vingtaine de place. Il n’est pas gardé, ce qui signifie qu’il faut monter la bouffe. En revanche la cuisine est très bien achalandée et on n’est pas misère avec des pauvres lioph (four, grill, cuisinière, tous les ustensiles de cuisine). Les règles locales sont assez strictes et pourront surprendre « l’étranger »: si tu n’as pas réservé, l’accès au refuge est interdit, même pas pour te réfugier… Ca nous a fait tout drôle quand, sous la tempête de neige, on a vu des gens se mettre à l’abris du vent contre un mur, dehors. Mais tout le monde respecte ces usages et les locaux trouvent ça tout à fait normal.
Pour ce qu’il y a à faire, tout dépend des conditions (hyper variables d’un jour à l’autre, voire d’une heure à l’autre) et de ton niveau. Le topo de Godefroy Perroux est la référence. Il est toujours édité je crois.
Je pense qu’on t’aura prévenu mais sait-on jamais : méfie toi des conditions météo qui peuvent passer du (rare) ciel bleu le matin à la tempête à midi. Se retrouver sur le plateau sommital en plein brouillard peut vite virer à l’exercice de survie comme le dit Paulo car on n’a aucun repère visuel : le seul c’est de longer la corniche… de pas trop près. Il faut impérativement avoir noté les azimuts qui permettent, depuis la cabane du sommet, de trouver Abseil Post si c’est par là que vous redescendez. Donc avoir la boussole dans le sac. Masque de ski indispensable aussi.
Have fun! Nous, on y retourne en février tellement c’est magique !!