Avez vous un diplôme ou un compétence reconnue en nivologie?

Posté en tant qu’invité par levieux:

Quelques personnes s’expriment sur ce forum avec un vocabulaire technique qui laisse à penser qu’on a affaire à un expert. Il serait bon à mon avis qu’on sache si cette personne dispose d’un diplome ou d’une compétence particulière reconnue dans le domaine de la nivologie : docteur en nivologie, thesard en nivologie, professionnels de la montagne…

Posté en tant qu’invité par un expert en rien:

Pas besoin de dîplome pour savoir qu’on ne part seul en randonnée !

Un expert en rien

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Ca promet encore une belle arborescence tout ça ! C’est le printemps, c’est normal ! Les bourgeons ne demandent quà éclorent.

Posté en tant qu’invité par levieux:

35 mn pour la première réponse, je mets ça sur le compte de la pose déjeuner.

Posté en tant qu’invité par Phil:

Philippe Boyer
Thèse de doctorat en neige et nivologie soutenue à l’Université de Gstaadt
sous la direction des MM les professeurs Santa Claus et Ötzi

I La neige c’est blanc
I-I Prismatique de base
I-II systèmes uniques en observation de terrain
sous-hypothèse interférences lunettes noires

II La neige c’est froid
I-I Pragmatique de base : le « cul mouillé »
thèse, hypothèse synthèse.
I-II Modélisation des rapports neige, eau et glace

III Expérimentations sur la cohésion du système granulaire neigeux
I-I Confection d’un modèle antropomorphe vertical
I-II Calcul cinétique
force de base (force impulsée)
force d’impact (mesure de la cohésion)
conséquences sur les systèmes récepteurs
extrapolations sur les systèmes naturels plus massifs

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Pour le vocabulaire technique, la lecture de la classification internationale des formes de neige (désolé c’est en anglais, mais il y a un lexique français dedans) pourrait déjà faire avancer certains compte-rendus!

On pourrait peut-être la mettre dans les articles, MM. les modérateurs?

Nicolas (le Vrai)

Posté en tant qu’invité par Pierric [mod]:

Pour le vocabulaire technique, la lecture de
la classification internationale des formes de neige (désolé
c’est en anglais, mais il y a un lexique français dedans)
pourrait déjà faire avancer certains compte-rendus!

On pourrait peut-être la mettre dans les articles, MM. les
modérateurs?

Tu penses à un ajout dans cet article http://skirando.camptocamp.com/news920.html ? Ca va être un peu chaud de le faire là maintenant mais on tiendra compte d eta proposition.
Merci

Posté en tant qu’invité par Bubu:

On pourrait peut-être la mettre dans les articles, MM. les modérateurs ?

On peut ajouter le lien dans l’article « Neige & Avalanche : les resources du net ».
Mais pour le mettre en article directement, c’est plus compliqué: ton lien pointe vers un PDF contenant des scan de pages imprimées…
Pour être pratique, il faudrait le traduire grace au tableau des traductions du vocabulaire spécifique.

Par contre, dans l’article que j’ai mentionné, il y a un lien vers un glossaire en français écrit par le Groupe de travail Services de prévision d’avalanches Européens.

Ton article est intéressant, mais il est fait pour servir de base à des observations scientifiques précises.
Pour le skieur, il serait bien à mon avis de se mettre d’accord sur les termes généraux au sujet de la neige (poudreuse, dure, accumulation, …), ainsi que les termes plus précis (fraiche, soufflée, moquette…). Car même si un randonneur n’a pas pris le temps de faire une coupe et de regarder à la loupe les types et proportions de cristaux constituant les différentes couches, les simples observations lors du traçage, ou en sondant au baton, ou en descendant, permettent déjà d’avoir une idée grossière sur les 30 à 100 premiers cm.
Or dans les comptes rendus sur le net, certains termes sont employés pour des chose différentes et contradictoires. Par exemple, on voit parfois « dure avec bon grip dans le couloir, et 20cm de fraiche au dessus » dans une sortie plein N réalisée 3 semaine après la dernière chute de neige sans redoux. L’auteur a en fait trouvé du carton portant dans le couloir, puis 20cm de faces planes au dessus. Ca change tout: dans un cas on peut penser qu’il y a eu un redoux transformant en N, donc ravageant en S, et qu’il a neigé récemment, alors qu’en réalité il y a juste eu un peu de vent permettant de cartonner le couloir au bout de 3 semaines, mais ne soufflant pas complètement la neige, car plus haut, elle s’est conservé et a pu faceplaniser.
Cet exemple est caricatural (mais réel) et l’erreur est évidente et facilement corrigeable, mais d’autres fois c’est plus subtil.
Et c’est dommage: on est obligé de rester dans le flou quant à la qualité de la neige pour tenir compte de l’erreur possible, ou de demander des précisions à l’auteur, mais si c’est pour le lendemain, ce n’est pas sûr qu’il réponde à temps.
Du coup, en tenant compte de l’erreur, parfois les infos données n’apportent rien de ce que l’on sait déjà d’après le BRA et sa propre sortie du jour (il reste tout de même toujours la limite skiable comme info sûr, et le fait que ce soit tracé). D’une certaine façon, l’auteur s’est donné du mal à saisir sa sortie pour rien (vis à vis du lecteur qui est sorti ce jour, mais pour d’autres les infos sont intéressantes).

Je fais des critiques sur des sorties, mais je ne prétends pas que mes compte rendus sont clairs et précis: c’est souvent flou.
Par exemple « poudre un peu tassée ». Je sous entends qu’il y a une échelle de densité : duvet, poudre légère, poudre un peu tassée, poudre tassée, poudre damée.
S’il y a 50cm de poudre, j’enfonce à ski de : 40cm dans du duvet, 30cm dans de la poudre légère, 20cm dans de la poudre un peu trassée, 10 cm dans de la poudre tassée, 1cm dans de la poudre damée. Pour être plus clair, je peux aussi mentionner l’enfoncement, mais ça ne donne pas toujours une bonne idée de la densité, car l’enfoncement dépend de l’épaisseur de poudre, de la sous couche et du skieur. Il peut y avoir 15cm de poudre un peu tassée sur 30cm de poudre légère: on s’enfonce alors de 25cm. Il est préférable de détailer les densité, car la couche plus dense a surement plus de cohésion, on a donc une structure de plaque.

Posté en tant qu’invité par Jipé:

T’aurais pu rajouter:

V - Etude du comportement des cristaux de neige en milieux stable et instable
VI- Mise en application des théorèmes des professeurs Santa Claus et Ötzi en milieu naturel
VI- Expert auprès des tribunaux fédéraux des caantons de Vaud et du Valais.
VII- Professeur à l’université de Chicago*

Pourquoi Chicago? C’est bien sur un CV Chicago

Posté en tant qu’invité par Phil:

Bah oui, mais c’était pas une thèse facile: j’ai vu Santa Claus trois fois en trois ans, en coup de vent, quant à Ötzi, c’est pas vraiment un type chaleureux, alors…

Dans Chicago, il y a « chic »…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a écrit:

Quelques personnes s’expriment sur ce forum avec un vocabulaire
technique qui laisse à penser qu’on a affaire à un expert. Il
serait bon à mon avis qu’on sache si cette personne dispose
d’un diplome ou d’une compétence particulière reconnue dans le
domaine de la nivologie : docteur en nivologie, thesard en
nivologie, professionnels de la montagne…

Aucun pour moi, l’UV3 Neige et Avalanche du CAF n’ayant aucune valeur comme toute les « formations » du CAF que ce soient les UV comme les brevets d’initiateur ou d’instructeur.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Bubu a écrit:

On pourrait peut-être la mettre dans les articles, MM. les
modérateurs ?

On peut ajouter le lien dans l’article
« Neige
& Avalanche : les resources du net
 ».

Voui, ce serait largement assez!

Pour le skieur, il serait bien à mon avis de se mettre d’accord
sur les termes généraux au sujet de la neige (poudreuse, dure,
accumulation, …), ainsi que les termes plus précis (fraiche,
soufflée, moquette…).
[…] Par
exemple, on voit parfois « dure avec bon grip dans le couloir,
et 20cm de fraiche au dessus » dans une sortie plein N réalisée
3 semaine après la dernière chute de neige sans redoux.
L’auteur a en fait trouvé du carton portant dans le couloir,
puis 20cm de faces planes au dessus. Ca change tout: dans un
cas on peut penser qu’il y a eu un redoux transformant en N,
donc ravageant en S, et qu’il a neigé récemment, alors qu’en
réalité il y a juste eu un peu de vent permettant de cartonner
le couloir au bout de 3 semaines, mais ne soufflant pas
complètement la neige, car plus haut, elle s’est conservé et a
pu faceplaniser.

D’où l’utilité d’être capable de dire « 20cm de faces planes sur grains fins tassés portants » ou « 20cm de particules et grains fins peu denses sur croûte de regel portante », CQFD!
La classification officielle est effectivement beaucoup trop détaillée pour nous autres skieurs, mais je trouve très utile de connaitre au moins les familles principales pour décrire ce sur quoi l’on skie.

Evidemment, on gardera tous les termes de cuisine ou bricolage se rapportant à la TEL : moquette, polenta, soupe, collante, gluante, baveuse… Et tant mieux si ça fait saliver en rentrant la course avant la plâtrée de pâtes du soir.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Nicolas a écrit:

Evidemment, on gardera tous les termes de cuisine ou bricolage
se rapportant à la TEL : moquette, polenta, soupe, collante,
gluante, baveuse… Et tant mieux si ça fait saliver en
rentrant la course avant la plâtrée de pâtes du soir.

Comme quoi les skieurs n’ont rien à envier aux inuits pour ce qui concerne le nombre de mots qu’ils ont pour parler de la neige :wink:

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Nicolas (c’est moi) a écrit:

La classification officielle est effectivement beaucoup trop
détaillée pour nous autres skieurs, mais je trouve très utile
de connaitre au moins les familles principales pour décrire ce
sur quoi l’on skie.

Et c’est aussi tant que j’y pense l’occasion de répondre à la question initiale : pour donner ce genre d’information, y’a pas besoin d’être sorti de Maternelle Supérieure ni de la cuisse de Jupiter.
C’est juste un bon peu d’observation (des gants noirs aident, une petite loupe aussi mais on a souvent la flemme de la sortir, voire de la prendre…), corrélée avec ce qu’on sent sous ses skis ou autres planches à repasser, et savoir s’arrêter 3-4 fois 30s pour creuser un chouille.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Sur ce forum, n’importe qui peut écrire n’importe quoi, en l’habillant +/- bien.
Je dirai : « chacun est responsable de ce qu’il lit ». Il faut savoir faire le tri.

Si C2C est un outil formidable, ne construire ses projets de course qu’à partir de ce site relèverait d’une bonne dose d’inconscience.

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Pour rassurer « levieux » : Oncle Bill, alias Gilles Brunot. Nivologue à Météo-France Chamonix, 19 hivers d’expérience en prévision du risque d’avalanche et un sujet de recherche (« étude quantitative de la métamorphose de faible gradient de la neige sèche » en 1986).

Posté en tant qu’invité par Charles:

Si ça continue, plus personne va vouloir faire de CR sur c2c! Soit il va falloir prendre connaissance de 10 textes « réglementaires » ou alors on prend le risque d’être incendié par quelqu’un qui n’a pas vu la même chose ou qui ne l’aurait pas dit de la même façon.

Posté en tant qu’invité par levieux:

merci Oncle Bill, Il y a au moins un pilote dans l’avion. Ce qui rend plus credible l’embarquartion.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Charles a écrit:

Si ça continue, plus personne va vouloir faire de CR sur c2c!
Soit il va falloir prendre connaissance de 10 textes
« réglementaires » ou alors on prend le risque d’être incendié
par quelqu’un qui n’a pas vu la même chose ou qui ne l’aurait
pas dit de la même façon.

Ca c’est seulement si tu donnes de l’importance aux propos du vieux…

Posté en tant qu’invité par un expert en rien:

J2LH a écrit:

Ca c’est seulement si tu donnes de l’importance aux propos du
vieux…

J2LH tu nous fais une crise de jalousie ?
C’est con mais tu est en train de perdre ta première place quant au nombre de post sur ce forum !

Pour essayer d’inverser la tendance tu peux mettre en ligne les photos de ta randonnée en moto-neige, ah pardon en avion. (même bruit, même utilité, même combat…)

Allez un petit effort !