Posté en tant qu’invité par Bubu:
On pourrait peut-être la mettre dans les articles, MM. les modérateurs ?
On peut ajouter le lien dans l’article « Neige & Avalanche : les resources du net ».
Mais pour le mettre en article directement, c’est plus compliqué: ton lien pointe vers un PDF contenant des scan de pages imprimées…
Pour être pratique, il faudrait le traduire grace au tableau des traductions du vocabulaire spécifique.
Par contre, dans l’article que j’ai mentionné, il y a un lien vers un glossaire en français écrit par le Groupe de travail Services de prévision d’avalanches Européens.
Ton article est intéressant, mais il est fait pour servir de base à des observations scientifiques précises.
Pour le skieur, il serait bien à mon avis de se mettre d’accord sur les termes généraux au sujet de la neige (poudreuse, dure, accumulation, …), ainsi que les termes plus précis (fraiche, soufflée, moquette…). Car même si un randonneur n’a pas pris le temps de faire une coupe et de regarder à la loupe les types et proportions de cristaux constituant les différentes couches, les simples observations lors du traçage, ou en sondant au baton, ou en descendant, permettent déjà d’avoir une idée grossière sur les 30 à 100 premiers cm.
Or dans les comptes rendus sur le net, certains termes sont employés pour des chose différentes et contradictoires. Par exemple, on voit parfois « dure avec bon grip dans le couloir, et 20cm de fraiche au dessus » dans une sortie plein N réalisée 3 semaine après la dernière chute de neige sans redoux. L’auteur a en fait trouvé du carton portant dans le couloir, puis 20cm de faces planes au dessus. Ca change tout: dans un cas on peut penser qu’il y a eu un redoux transformant en N, donc ravageant en S, et qu’il a neigé récemment, alors qu’en réalité il y a juste eu un peu de vent permettant de cartonner le couloir au bout de 3 semaines, mais ne soufflant pas complètement la neige, car plus haut, elle s’est conservé et a pu faceplaniser.
Cet exemple est caricatural (mais réel) et l’erreur est évidente et facilement corrigeable, mais d’autres fois c’est plus subtil.
Et c’est dommage: on est obligé de rester dans le flou quant à la qualité de la neige pour tenir compte de l’erreur possible, ou de demander des précisions à l’auteur, mais si c’est pour le lendemain, ce n’est pas sûr qu’il réponde à temps.
Du coup, en tenant compte de l’erreur, parfois les infos données n’apportent rien de ce que l’on sait déjà d’après le BRA et sa propre sortie du jour (il reste tout de même toujours la limite skiable comme info sûr, et le fait que ce soit tracé). D’une certaine façon, l’auteur s’est donné du mal à saisir sa sortie pour rien (vis à vis du lecteur qui est sorti ce jour, mais pour d’autres les infos sont intéressantes).
Je fais des critiques sur des sorties, mais je ne prétends pas que mes compte rendus sont clairs et précis: c’est souvent flou.
Par exemple « poudre un peu tassée ». Je sous entends qu’il y a une échelle de densité : duvet, poudre légère, poudre un peu tassée, poudre tassée, poudre damée.
S’il y a 50cm de poudre, j’enfonce à ski de : 40cm dans du duvet, 30cm dans de la poudre légère, 20cm dans de la poudre un peu trassée, 10 cm dans de la poudre tassée, 1cm dans de la poudre damée. Pour être plus clair, je peux aussi mentionner l’enfoncement, mais ça ne donne pas toujours une bonne idée de la densité, car l’enfoncement dépend de l’épaisseur de poudre, de la sous couche et du skieur. Il peut y avoir 15cm de poudre un peu tassée sur 30cm de poudre légère: on s’enfonce alors de 25cm. Il est préférable de détailer les densité, car la couche plus dense a surement plus de cohésion, on a donc une structure de plaque.