Posté en tant qu’invité par Henri Lévêque:
Je projette un voyage en Khirgizie pour l’instant seul.
Qu’a cela ne tienne j’irais affronter mon destin sur les pentes du Pamir.
L’an prochain au mois de juillet je vais en Khirgizie pour gravir le Pic Lénine (7139 m). Je n’ai pas envi de prendre un tour organisé par un guide français, cela coute horriblement cher. Pour ce qui est d’un guide russe, c’est faisable mais pas nécessaire pour quelqu’un qui a une bonne expérience de la montagne. Cela fait 29 ans que je fait de l’alpinisme. La montagne parait haute mais en réalité elle est extrêmement facile sans difficultés techniques importantes. Le seul problème c’est l’altitude. C’est tout à fait comparable à l’Aconcagua dans les Andes avec du glacier en plus.
Il faut respecter scrupuleusement les paliers d’altitude qui s’étalent sur une période d’une vingtaine de jour.
L’avantage de la Khirgizie c’est qu’elle ne fait pas payer ces sommets jusqu’à nouvel ordre ! L’autre avantage par rapport à l’himalaya c’est que le climat étant continental la période de l’été est extraordinairement stable au niveau météo. Des périodes de plus de 15 jours de beau temps ne sont pas rares. D’autres part comme le trans-alay est situé au sud du pays la limite des glaciers se situe vers 4500 mètres d’altitude avec une chaleur relativement importante plus bas. Au delà la température évidemment refroidi vite.
La montagne est hyper fréquentée en été par une foultitude d’expédition internationale. Elle est considérée comme une bonne préparation aux expés pour les 8000 de l’Himalaya ou du Karakoram.
Bref on ne risque pas d’être seul et cela fait plus de 30 ans que les russes organisent les camps d’altitude donnant la possibilité de louer toute la logistique sur place à un prix abordable (y compris porteurs et guide). Pour atteindre le camp de base depuis la capitale, il suffit de prendre les bus locaux qui parte de la gare routière vers le sud du pays. Cela n’a pas l’air d’être compliqué et c’est très bien expliqué dans le Lonely Planet
Ce à quoi il faut donc faire face en terme de préparation est donc finalement :
- le respect des paliers d’altitude
- le portage de charge relativement lourde 25 à 30 kg pour une autonomie relative de 15 jours de nourriture, et d’eau
- supporté les longues stations d’altitude avec des froids de l’ordre de -20 à -25 la nuit au dessus de 6000
- s’attendre à des épisodes de tempêtes avec des vents forts entre 100 et 150 km
toute chose que l’on peut préparer en France en retrouvant des conditions disons plus extrêmes dans les alpes en Hiver.
Mais je ne néglige pas le fait que c’est évidemment dangereux, et je ne suis pas un inconscient
La conclusion de tout cela c’est que l’idéal c’est d’être à deux !
Je recherche une bonne âme qui serait tentée par cette aventure, avec un fort goût de l’effort et qui n’a pas froid au yeux.
Ce n’est pas la performance que je veux retrouver à deux, c’est le partage, la confiance et le respect.
Je projette dès à présent un entraînement constant, notamment dans les alpes cette hiver, afin d’être au mieux préparer pour
cette expédition, que je souhaite légère. J’habite à Lyon, mon téléphone est le 06 63 40 45 30, mon mail est le henri.leveque@dgfip.finances.gouv.fr. N’hésitez pas à m’appeller
j’affectionne particulièrement les contacts directes.