Avalanche

Posté en tant qu’invité par Angel des montagnes:

jeudi 8 décembre 2005, 18h38
Cantal: un gendarme de Montagne tué par une coulée de neige au Lioran

CLERMONT-FERRAND (AP) - ­- Un sous-officier du Peloton de gendarmerie de montagne (PGM), emporté par une coulée de neige alors qu’il patrouillait jeudi matin dans le massif du Lioran, n’a pas survécu.

« C’est un accident exceptionnel et dramatique. Les avalanches sur le massif du Lioran sont rarissimes. Le premier et dernier accident mortel remonte à février 2003 », selon le lieutenant-colonel Jacky Gauthier du groupement de gendarmerie départementale du Cantal.

Jeudi matin, un commandant et un sous-officier du PGM étaient partis en service d’intervention et d’alerte sur les pentes de la station de ski du Lioran. Au passage d’un goulet d’étranglement situé sur la piste noire dite de « L’aiguillon », fermée au public, située sur la commune de Laveissière, une plaque de neige s’est détachée, a entraîné puis enseveli le sous-officier.

Grâce au signal d’une balise ARVA portée par le sous-officier, le commandant a retrouvé son collègue à l’aide de sa sonde, parvenant à l’extraire de la neige au moyen de sa pelle. Il a aussitôt entrepris de le réanimer, relayé par une autre patrouille PGM alertée et porteuse d’une bouteille d’oxygène.

Les moyens aériens, hélicoptères de la gendarmerie d’Egletons (Corrèze) et de Lyon se sont rendus sur les lieux mais n’ont pu atterrir compte tenu du mauvaises temps. Pour les mêmes raisons l’hélicoptère du Samu 15 n’a pu intervenir.

« Quelques 30 ou 45 minutes plus tard, indique le communiqué du groupement de gendarmerie du départementale du Cantal, les gendarmes du PGM reçoivent le renfort d’une équipe du Samu de Saint-Flour (Cantal). Le médecin poursuit vainement la réanimation jusqu’au constat du décès du sous-officier de gendarmerie. » AP

Posté en tant qu’invité par strider:

au cantal, qui aurait pu penser cela?
la montagne nous devance parfois en matière de compréhension.
c’est sa faculté de surprendre qui est terrible…

en tout cas une pensée pour sa famille, ses proches, ses amis…

quand à l’autre problématique,et là tu le sais mieux que moi, c’est le dilemme du secouriste, elle part de quelque chose d’indéniable, hélas:
le secouriste est un métier du risque et reste un métier à risque…c’est un sacré engagement de sa personnalité…
je me souviendrais toujours de cette intervention qu’ils ont filmée dans le couloir du gouter…une anglaise s’étais pris une pierre quelque part dans le dos mais le choc a été fort…elle n’est pas tombée mais elle était littéralement prostrée et ne bougeait plus, consciente, mais en état de choc, au beau milieu du couloir, à la merci de nouvelles salves…le secouriste arrivé un peu plus tard a du d’abord analyser la situation pour savoir s’il pouvait la déplacer ou pas…elle ne répond pas quand on lui parle et son visage n’est pas visible…on entend des pierres tomber… il a fallu plus de cinq minutes pour pouvoir la bouger puis la treuiller…résultat, elle avait eu un traumatisme sévère au moment où le caillou l’a heurté…
mais le secouriste a pris d 'énormes risques pour la tirer de là, c’est une sorte d’héroïsme au quotidien mais qu’il a eu du mal à accepter au fond de lui, parce qu’il y a des gens autour de lui qui l’aiment, comme il tachait de l’expliquer dans le reportage.