Avalanche de 2000m dans le mont blanc

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Immense avalanche au massif du Mont-Blanc: deux Russes échappent au pire

Une immense avalanche d’environ 2.000 mètres de dénivelé a balayé la face nord de l’Aiguille du midi (massif du Mont-Blanc) vendredi, faisant deux blessés de nationalité russe, qui « ont échappé au pire », selon la gendarmerie. L’avalanche, liée à une chute de séracs (blocs de glace), s’est déclenchée en fin de matinée à environ 3.200 mètres d’altitude pour s’achever à environ 1.300 mètres d’altitude sur le glacier des Bossons, a précisé un responsable du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Partiellement ensevelis, les skieurs russes ont été secourus rapidement. Parmi eux, un homme de 49 ans a été grièvement blessé, mais ses jours ne sont pas en danger. Le second, un homme de 39 ans, a été légèrement blessé. « Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd car cette avalanche a balayé l’itinéraire », fréquenté en cette période printanière, « qui permet d’accéder au Mont-Blanc », a précisé le responsable. Un hélicoptère, six militaires du PGHM et quatre secouristes de la Guarde civile espagnole se trouvant sur place par hasard ont participé aux recherches pendant plusieurs heures, dans une zone où le risque de suravalanche était « très élevé ».

Pas vraiment la face N, c’est le glacier Rond qui s’est délesté de tout son sérac frontal, assez impressionnant il faut avouer. Depuis Chamonix, on a très bien vu l’aérosol atteindre le niveau de la plateforme du tunnel du Mont Blanc après le parcours dans les gorges de la Creusaz (et non pas le glacier des Bossons), itinéraire habituel par période plus ou moins régulière des grosses avalanches du secteur. C’est certain la catastrophe a été évitée en ce qui concerne le retour Mont Blanc par la Jonction >>> Plan de l’Aiguille.

Le problème c’est que l’itinéraire de montée aux grands mulets et de retour au plan est de plus en plus dangereux au passages sous les bossons !

L’aérosol était plus spectaculaire qu’autre chose dans le bas (sous réserve de le voir venir ! ) : nous étions un groupe de deux et un groupe de quatre à redescendre vers le tunnel un peu plus bas que l’ancienne gare quand l’aérosol est arrivé et tout le monde a pu s’abriter sans problème (en priant simplement que l’aérosol ne soit pas simplement le front d’une vraie avalanche !)