Avalanche a la pointe du midi (Bornes)
Ils ont eu chaud…
Dans le massif de la Lauzière aussi.:
Le récit par des skieurs qui n’ont pas été emportés : Pointe du Midi, Boucle de Combe Sauvage : Sortie du 26 décembre 2020 par Flobb
Merci !
Témoignage intéressant et instructif.
Ça a dû être effrayant de voir passer devant soi les skieurs emportés de cette façon 
Heureusement que le bilan n’a pas été plus lourd et j’esspère que le blessé n’aura pas de séquelles.
J’imagine qu’ils vont se demander pourquoi ils ont continué alors qu’ils avaient vu que c’était craignos.
Parce que c’est comme la Covid. On s’imagine que ça n’arrive qu’aux autres et que les mesures et précautions, c’est que pour emm… le populo. Et on se retrouve tout benêt quand ça nous arrive à nous personnellement en personne.
Ben si il avaient quand même pris des précautions, et heureusement, sinon le bilan aurait pu être pire.
Ils s’étaient bien espacés et puis le dernier groupe de 3 s’était mis à l’abri derrière un gros rocher.
Ce n’est pas toujours simple d’évaluer si on peut continuer ou s’il vaut mieux faire demi-tour.
Comme le conclu l’auteur du récit :
Au final, quand il y a un doute c’est qu’il n’y a pas de doutes.
Personellement, que ce soit à ski ou en alpi escalade, je n’ai jamais regretté d’avoir fait demi-tour. Certes en regardant les choses tranquillement après coup, je me suis des fois rendu compte que j’aurais pu passer sans risques. Dans ce cas il m’arrive d’y retourner après coup pour «finir» la sortie. Mais plusieurs fois, j’ai bien été comptant de ne pas avoir poussé trop loin. Et puis, je ne sais pas pour vous, mais continuer en ayant la boule au ventre (justifiée ou non), ne m’apporte guère de plaisir.
Après je ne dis pas que je suis à l’abris d’erreurs et j’ai déjà fait des belles conneries en étant trop sûr de moi, mais pas en doutant.
Je précise aussi que ce message ne se veut pas moralisateur, ni un appel à une société aseptisée. Certains aiment jouer consciemment avec les limites et c’est leur droit. S’ils sont grand et qu’ils mesurent les risquent qu’ils prennent, ils font bien comme ils en ont envient.
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Oui, je vais dire une lapalissade mais quand on doute et qu’on décide tout de même de continuer on accepte cette prise de risque. Il y a des situations à risque 0 et d’autres où ça craint vraiment mais entre les deux il y a toujours une zone de flou dans la prise de décision.
Comme quoi il ne faut jamais sortir quand on a trop picolé.
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Merci pour les infos, et merci aux skitouriens pour le récit.
Sans réseaux sociaux on n’aurait que le bera pour se faire une idée de la situation, et en ce moment comment dire… yapa grand chose dedans.
J’y vois une piqûre de rappel très utile pour ma part, même si d’aucuns jugent que c’est évident. Hé la vaccination c’est pour la communauté avant tout !
???
Qu’est ce que pour toi un BERA où il y a beaucoup de choses dedans ?
Et un tel BERA a-t-il déjà existé ?
Attention, j’ai tout un stock de BERA depuis 2006. 
Perso je trouve le BERA très bien, ya tout ce qu’il faut sur les conditions générales d’un massif.
Et surtout, le gros plus par rapport à avant (2010 par exemple), c’est l’historique de la météo et du niveau de risque sur les 7 jours précédents. Ce qui permet de savoir si on est en 3+ , 3 ou 3-.
Avec toutes ces infos + les méthodes de réduction du risque chez soi et sur le terrain, on n’a plus aucune excuse quand on déclenche une plaque. C’est forcément de notre faute, il n’y a quasi plus de hasard.
Bien sûr, qqun qui sort tous les jours dans le même coin et consulte une météo précise, ne trouvera pas dans le BERA beaucoup d’infos qu’il ne connaît pas.
C’est simplement qu’il a atteint le même niveau de qualité d’info que le BERA. Quel est le problème ? Il faudrait plutôt se réjouir d’avoir atteint ce niveau d’autonomie.
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Au temps pour moi, je n’avais consulté MF que sur mobile ces derniers temps et il semble y avoir un bug : les champs stabilité et qualité ressortent vides (ainsi que le nom du massif). Sur mobile.
Je pensais qu’il s’agissait d’un bug du au site, je ne voulais pas critiquer le principe des bera bien sur. Et je te rejoins sur l’intérêt de figurer l’historique météo.
Désolé pour le malentendu !
Tout le monde ne dispose pas de tes capacités analytiques à mon avis (en tout cas moi non), mais je comprends que ce soit rassurant de penser ainsi quand on passe du temps en montagne. J’aimerais avoir ce niveau de certitude.
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C’est dangereux, les certitudes, surtout avec qq chose d’aussi peu cartésien que l’avalanchologie.
si je comprends bien, Bubu dit pas qu’il est sur de ne pas finir sous une plaque. il est sur que si ça lui arrive, ça sera une erreur de sa part, et pas « la faute à pas de bol ».
bon, dans les faits, faire le distingo entre erreur d’appréciation, ou être tombé sur le %tage de « fail » résiduel… sur un cas, compliqué compliqué 
Comme tu dis. C’est pour cette raison que je me méfie des certitudes dans ce domaine.
Allez, je vous la refais « Méfiance, prudence et patience sont les mamelles de l’aventure » comme disait un de mes maîtres.
Je connaissais le
"il vaut toujours mieux dire : « on aurait pu » que « on aurait pas dû »
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Tant qu’on peut dire l’un ou l’autre, rien n’est perdu.