Avalanche à la Clusaz

Posté en tant qu’invité par Manolito:

Ce qui me gêne c’est des jugement de valeur dans les constatations: il ne constate pas, il donne son avis. Le mélange d’infos très précises avec ses opinions fait un cocktail explosif.

Le fait d’être à l’aise ou pas en hors piste n’a rien à faire dans cette histoire, la couleur de la piste ne change rien (on n’a pas à se sentir plus en sécurité sur une piste rouge que sur une piste noire balisée du point de vue avalancheux), le fait qu’il y ait eu un minage la veille est plutôt positif (les pisteurs font leur boulot et cela a peut-être minimisé la taille de l’avalanche s’il y a eut des purges), etc.

" L’avalanche a probablement ete declenche par des surfers évoluant sur la crete un peu au-dessus du col. Un d’eux serait monté de qqs metres au-dessus du col pour prendre de l’elan et aurait appuyé un virage un peu trop au bord de la crete, declenchant la plaque. Ils se sont tirés et un avis de recherche a été lancé par les flics."

Y-a-t’il assez d’éléments pour proposer cette version???

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Je rajouterais que losrqu’on ‹ ride ›, il faut penser par soi-même et à ceux qui sont en dessous …(pensée pour la petite suissesse)…ce que beaucoup oublit, poussé par le frénésie du freeride.
A chacun de méditer, bonne poudre !
@ +
Nicolas

Posté en tant qu’invité par La Céc:

Ben si, justement!
Les Crêtes des Vosges et leurs couloirs (courts mais raides) son sujets à la formation de corniches souvent très impressionantes. Et quend elles décident de tomber, ça fait mal!

Posté en tant qu’invité par Manolito:

T’inquietes pas, le proprio du site sais bien qu’en mettant des infos perso sur internet elles seront vues.

S’il ne le souhaite pas, il protège ses pages et file la clef seulement à ses proches.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

« sur » une crête, ça signifie que tu n’es pas « en-dessous » (pentes ,couloirs…). Cf Petit Robert, Larousse ou autre dictionnaire de langue française.

Sinon, c’est sur que, en ce moment, j’irai pas trainé mes raquette sur le versant alsacien, juste sous le hohneck ou sur les pentes ouest du lac des truites (coin charmant, au demeurant).

Posté en tant qu’invité par Matt:

C’est vrai que ce passage tiens un peu des « on dit », ça m’avais un peu fait tiquer. Ceci dit, ce n’est pas une depeche AFP, mais surement le récit de qqu’un qui étais sur place.

Posté en tant qu’invité par armand:

Manolito dit:
« Effectivement, après avoir miné les pisteurs considèrent avoir sécurisé l’endroit. Cela ne veut pas dire que l’endroit est sûr ».
Ce n’est pas de qui est enseigné pour le déclenchement artificiel d’avalanche.
Le minage est suivi d’un constat et d’une prise de décision.
Miné = sécurisé! C’est l’interprétation des usagers et non celle des artificiers.

Posté en tant qu’invité par Manolito:

Je te l’accorde, bien que des fois la pression du chef des pistes pour l’ouverture du domaine doit se faire sentir.

Posté en tant qu’invité par Florian:

J’ai vu un truc similaire en Belledonne ce dimanche 02/02;
Le hors-piste dans la combe en dessous de la dent du Pra versant Pleynet etait pourri de traces de hors-pistards. Le gens qui randonnent dans le coin savent bien que c’est souvent charge, cette fois-ci ce n’est pas parti.
Moi je trouve que malgre tout la montagne est tres tolerante a nos conneries, on doit souvent passer a 2 doigts de la cata sans se douter (moi y compris, parfois mais j’evite). Y’a peu d’accidents vis a vis du nombre de sorties « imprudentes », qu’en pensez vous ?

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Le probleme avec la neige est que l’on sait rarement quand on a eu tort d’aller a tel ou tel endroit. Et quand on sait qu’on a eu tort, malheureusement, on n’est pas toujours la pour le dire.

Posté en tant qu’invité par fabienne:

Tu as raison François,
Il y a plus de morts domestiques que de morts sur la route (+de 7000 sans parler des suites catastrophiques )
Il y a 650 noyades environs par an sans parler des maladies liées au tabac et autres conneries du même genre

Les gens veulent se dégager des respnsabilités, consommer à tout prix sans risques
Ceux zé celles qui veulent apprendre ou comprendre ce sont ceux qui pratiquent régulièrment
Mais les consommateurs du dimanche ou des vacances scolaires veulent du clés en main Veulent ce qu ils ont vu sur dans les pub
Ils n’ont plus le temps d’apprendre

Nous sommes en régression La société forme de adultes immatures incapable de se prendre en charge, d’avoir un esprit critique et de prendre des responsabilités

C’est sur que les belles pentes neigeuses me tentent aussi le wk mais je suis frileuse et je n ai pas envi de sentir le froid m’engourdir avant la perte de conscience qui précède la fin

Alors je fais autre chose C’est qu’habitant Grenoble j’ai cette chance inestimable de varier mes plaisirs.

Posté en tant qu’invité par fabienne:

Tort ou raison. Noir ou blanc. Bien ou Mal.
Ce sont des questions exitensielles
Faire ou aller en montagne à quelque niveau que ce soit c’est faire part d’un engagement et d’une volonté personnelle qu’il faut être capable de gérer
Question d’éducation

Ma Pauvre Montagne, si on pouvait te faire des procés tu en aurais des tonnes sur le dos

Posté en tant qu’invité par Jean-François C.:

Tout à fait d’acord avec toi : la montagne est très tolérante vis à vis du risque pris…et parfois très intolérante… j’en souffre actuellement.

Posté en tant qu’invité par nicolas:

PAs très d’accord avec l’idée de la montagne tolérante ou intolérante. Le problème, c’est l’ampleur de la sanction, et l’absence de modéle théorique ou de simulation possible.

Il n’y a pas d’apprentissage possible:
soit ca passe et on n’a rien appris parce qu’il ne s’est rien produit
soit c’est pas passé et on est dessous.

je caricature évidemment.

Posté en tant qu’invité par catherine:

nicolas a écrit:

Il n’y a pas d’apprentissage possible:
soit ca passe et on n’a rien appris parce qu’il ne s’est rien
produit
soit c’est pas passé et on est dessous.

eh bien non, et heureusement !
il y a un apprentissage possible par soi-même, par les autres, par des stages, par de la lecture (sur papier ou sur le web) …
Bien sûr on ne sait pas tout parceque c’est tellement compliqué, qu’il y a tellement de paramètres …
Mais on peut éviter pas mal de déboires. D’ailleurs c’est ce que dit Bolognési je crois dans ce film que je recommande encore « Avalanches la poudre aux yeux » (non, je ne touche pas de commission :wink: : il y a des guides qui sortent depuis 40 ans, et qui sont toujours vivants. Ce n’est pas qu’une question de chance !

à propos du film, pour ceux qui sont sur Grenoble, on le passera au CAF-GO un jeudi soir, je ne sais plus le jour, je vous dirai.
Ce soir, c’est Cyril qui nous parle de la faune en hiver. (là aussi il y aura des images et on va apprendre plein de choses, entre autres comment ces bêtes arrivent à survivre dans ces conditions difficiles et aussi comment ne pas les déranger, tout en observant leurs traces).

Posté en tant qu’invité par nicolas:

A relire mon message et la réponse sensée de Catherine (merçi), je m’aperçois que je n’est pas été assez précis.

Bien sur, il y a une possibilité d’apprentissage, notamment théorique (j’ai par exemple revu mes notions concernant les avalanches de plaques suite à mes lecture ici), mais il n’y a qu’une faible possibilité d’expérimentation.

Je suis capable d’engranger une grande quantité d’information théorique (je me vante au moins autant qu’une plaque), mais ce savoir ne s’organise dans ma petite tête qu’après la confrontation avec le réel.

Sans vouloir disposer d’une pente laboratoire avec une inclinaison variable, et la possibilité de commander les précipitations neigeuses sur 15 jours, j’aimerais bien pouvoir comparer les différentes qualités de neige et les risques.

Le problème reste pour moi que si tu dépasses les conditions limites, soit rien, soit boubadaboum. (c’est pas totalemnt exact, j’ai bien participé à 2-3 départs dont je suis sorti)

En voiture, si tu rentres dans un virage trop vite et que ta voiture sous-vire, tu peux amplifier le virage et souvent t’en sortir sans t’envoyer au tapis.

Posté en tant qu’invité par Alexandre Simon:

oui je suis de ton avis.
Le pire c’est quand on se forge une expérience avec une prise de risque répétée…

Posté en tant qu’invité par Jean-François C.:

Si, la monatgne est tolérante (si on peut se permettre cet anthropomorphisme) ou pas :

  • on peut sortir en rando à ski par risque maxi, aller dans des endroits dangereux et ne pas voir la queue d’une avalanche
  • on peut aussi aller en montagne et recevoir une pierre sur la tête à un endroit qui n’est pas réputé pour ça, c’est à dire à un endroit où le risque est très faible.

Posté en tant qu’invité par armand:

Tu as raison, la pression peut être très forte, mais un bon responsable de sécurité dont savoir résiter.
Le nombre d’accident sur les pistes de ski est tout de même rare.