Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:
Avalanche à Champex
Posté en tant qu’invité par Toto:
4 morts sous le télésiège de la Breya - triste chose…
Posté en tant qu’invité par gui:
C’est triste…
Mais qand on vous mets en garde au sommet du télésiège et u vu des conditons de neige, je ne plains pas les imbéciles et je suis heureux que l’avlanche n’aie pas atteind s les pistes…
Posté en tant qu’invité par Touriste:
Qui est / sont les imbéciles ?
- Champex : groupe mené par un moniteur
- Saint-François-Longchamps (Savoie) : deux moniteurs
A Champex, il s’agissait de vacanciers étrangers, typiquement ceux qui ne regardent pas les bulletins d’avalanches, et se qui se sont payés un moniteur pour se faire plaisir et aussi pour combler leurs lacunes en nivologie.
Je respecte les moniteurs et les guides, mais je pense qu’il devraient montrer l’exemple.
Quitte à envoyer paître ceux qui paient pour faire du hors piste avec les conditions actuelles.
Comme c’est parti, il y aura bientôt un bien pensant qui va légiférer pour que les moniteurs restent sur les pistes et que seuls les guides soient habilités à en sortir.
L’hiver passé j’ai vu un reportage sur une stations qui donnait des informations sur les ARVA.
Un jeune déclarait au micro qu’il ignorait jusque là l’existence de ces appareils et que maintenant avec cela il pourrait sortir dans toues les conditions.
Trop de gens pensent qu’avec un ARVA sur soi les avalanches nous contournent…
Posté en tant qu’invité par fabienne:
c’est comme ceux qui ont des grosses bagnoles avec des airs bags de tous les cotés Y pense s’en sortir indemmes alors ils roulent à grande vitesse Bilan minimum 7000 morts par an sans parler des suites
Grande Classe …
Posté en tant qu’invité par martine:
Question naïve:
L’avalanche de Champex a surpris des skieurs qui descendaient dans une zone de forêt, à proximité d’un télésiège
Je pensais que les zones boisées étaient protégées des avalanches, tout simplement par ce que si les arbres ont eu le temps de pousser c’est qu’ils n’ont pas été emportés par des coulées précédantes. De plus, les arbres fractionnent la couche de neige et empêchent, comme en faisant ombre, de trop gros dépots neigeux.
Qu’en pensez-vous?
J’ai souvent skié en forêt quand le temps était très mauvais: neige , vent, brouillard. Etait-ce bien sage?
Posté en tant qu’invité par Touriste:
Skier en forêt pour des raisons de météo, c’est une chose.
Mais aller dans une forte pente, en risque 4…
Va voir les photos des Champex, je ne vois pas vraiment une forêt dense.
http://www.telechampex.ch/telechampex.nsf/pages/historique
Personnellement, j’évite ce genre d’endroit actuellement.
Posté en tant qu’invité par catherine:
La remarque de Martine est intéressante car en fait c’est vrai que lorsque ça craint sur le plan avalanche, on va quelquefois quand même se balader en forêt.
Dans certains cas, il n’y a pas de risque : si c’est vraiment peu raide ou vallonné, par exemple. Mais attention à une avalanche qui pourrait venir d’au-dessus !
Dans certains cas, une avalanche peut se déclencher au milieu même de la forêt, si elle n’est pas très dense, ou juste à la lisière supérieure.
Il se dit « q’une forêt suffisament dense pour qu’une avalanche ne puisse s’y produire est si serrée qu’elle est inskiable ».
Et lorsqu’une avalanche part en forêt elle peut casser les arbres, mais si elle est suffisament légère, elle passera au-travers, et il n’y aura pas de traces visibles sur les arbres.
En tous cas, ce sera dramatique car alors le risque sera aussi d’être fracassé sur les arbres.
La cassette « Avalanches la poudre aux yeux » qui a été produite par l’ANENA montre (entre autres) des avalanches passant au-travers de forêts : ça fait peur …
Une clairière dans une forêt est parfois un endroit idéal pour la formation de plaques.
Attention aussi pendant la balade si on traverse des torrents ou des petits couloirs !
Ah oui, un autre risque : lorsqu’il a beaucoup neigé (comme ces temps-ci) les arbres sont lourdement chargés de neige, et ils peuvent se décharger d’un coup sur vous. Un jour un gros sapin m’a fait le coup, et heureusement que je n’étais pas seule car je me suis retrouvée à moitié assommée et complètement bloquée jusqu’aux genoux !
Bon, là il faudrait que Tonton Bill nous cause un peu plus sur le sujet …
Posté en tant qu’invité par David Off:
Je pensais que les zones boisées étaient protégées des avalanches
Ils étaient dans un couloir raide couper dans le bois pour les pylônes de télésiège. Normalement une forêt ancrera la neige mais n’offre aucune protection contre les avalanches puissantes venant d’en haut.
Posté en tant qu’invité par martine:
'Ils étaient dans un couloir raide couper dans le bois pour les pylônes de télésiège. ’
Si oui, j’espère que les pylones de télésiège sont calculés pour résister mécaniquement à la pression de la neige ( et heureusement les sièges sont en hauteur à l’abri de la neige emportée par l’avalanche)
Les trouées dans les forêts pour remontées mécaniques seraient ainsi des zones à risques. Elles sont pourtant fréquemment skiées.
Es-tu sûr de l’affirmation ci-dessus, la dépêche de edicom.ch parlait de zone très pentue ‹ à proximité › d’un télésiège
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/avalanche_a_champex.html
Posté en tant qu’invité par Spat’Man:
perso, j’ai fait, en mai 99 (annee de l’avalanche du Tour, entre autres), les domes de miage. Vus les dégats occasionnés dans la foret au pied de la descente: arbres couchés sur 3-400 metres de long et toute la largeur de la vallée (désolé, je maitrise mal les noms dans ce secteur…!), ca donne pas envie d’aller rider avec les conditions énormes actuelles…
Posté en tant qu’invité par David Off:
Es-tu sûr de l’affirmation ci-dessus
Dans cet article ils sont en train de faire des secours sous le télésiège:-
Posté en tant qu’invité par martine:
Merci de ton complément d’info. Dorénavant je considérerai les trouées en foret, d’un oeil plus critique.
Posté en tant qu’invité par nicolas:
Je pencherais pour être d’accord avec David off
« Normalement une forêt ancrera la neige mais n’offre aucune protection contre les avalanches puissantes venant d’en haut. »
cependant, il faut prendre en compte: la composition des sols (qui accrochera vraisemblablement mieux qu’une prairie aux longues herbes) et la densité des arbres (a la fois pendant la chute de neige, et aprés (importance du vent, métamorphose ralentie).
Je crois qu’on ne verra pas une avalanche de plaque démarrer dans une zone fortement boisée, mais pourquoi pas une avalanche de fonte ???
Posté en tant qu’invité par armand:
Plusieurs questions intéressantes ont été soulevées et je vais tenter d’y répondre.
La forêt dense, généralement d’épicéas offre suffisamment d’ancrages pour qu’il n’y ait plus de zones de décrochements.
Une avalanche venue d’au-dessus peut occasionner de gros dégâts à la forêt. En observant l’âge des peuplements on peut estimer le temps de retour de l’avalanche, mais en aucun cas elle ne peut être fréquente.
Les forêts vraiment sûres sont celles où il devient difficile de skier en raison de la densité des arbres.
Il est n’est pas rares que des avalanches poudreuses (sans aérosol et de petite dimension) ainsi que des coulées de neige humide coule à travers les arbres sans causer de dégâts.
La forêt claire, généralement de mélèzes n’offre aucune sécurité, bien au contraire. En raison du sous-bois qui est souvent une brousse arbustive (souvent de rhodos)qui favorise la métamorphose de fort gradient, sans offrir d’ancrages, les avalanches de plaques et les avalanches de fond sont fréquentes.
En cas d’avalanche, même de petite dimension, le risque de se blesser contre les troncs d’arbres est important.
A réfléchir.
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Yes!
Posté en tant qu’invité par armand:
Merci oncle Bill pour ton approbation!
Devant les incertitudes du domaine des avalanches, les approbations d’un spécialiste font bien plaisir.
Posté en tant qu’invité par nicolas:
Bon alors, un truc de plus à apprendre:
comment reconnaître les épicéas des mélezes.
Les vrais sapins.
Ils portent des aiguilles plates sur la moitié supérieure du rameau (vert sombre dessus, vert clair dessous). Leurs cônes sont dressés verticalement.
Epicéas.
Ils ont des aiguilles persistantes, courtes et acérées qui entourent la branche, comme un goupillon. Leurs cônes pendent sous le rameau (contrairement au vrai sapin, cone vers le haut)
Ecorce rougeâtre, mince et écailleuse, En vieillissant elle devient plus épaisse, rugueuse et brunâtre.
Melèze:
Les aiguilles molles, vert-clair, groupées en rosettes, tombent chaque année pendant l’hiver. Ecorce jaune et luisante à l’odeur caractéristique. En vieillissant elle devient très épaisse creuvassée à la couleur brun-rouge.
Posté en tant qu’invité par Spat’Man:
Un petit moyen mémotechnique concernant le sapin:
saPIN <=> PINe => vers le haut (pour tout mâle correctement constitué)
service!