Autonomie en alpi

Quand je dis « rien a voir » ca ne veut pas dire plus difficile. C’est different
Point important en course neige/glace pas dure, tu vas être constamment sous l’oeil de l’encadrant qui pourra te conseiller

Encadrant? Soit j’y vais (la neige est bonne et pas trop raide, je me sens en forme, la météo est OK) soit j’y vais pas si la sécurité n’est pas suffisante. Ni autonome ni dépendante, je suis ignorante dans ce sport.
Vaut mieux randonner et regarder comment fonctionne alpi sur l’exemple des autres.

L’alpinisme fonctionne comme le reste. Les mathématiques ou la menuiserie, par exemple. Ça s’apprend. Et après qq temps, si tu es bien assidu.e, tu as un bagage technique qui te permet de résoudre les problèmes qui pourraient se poser, étant entendu que l’idéal serait qu’il ne s’en pose pas. Mais c’est rare.

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Donc ce n’est pas une sortie club. Il n’y a pas d’encadrant avec qui tu vas faire la course, qui pourrait te conseiller et t’aider à devenir autonome.
Dans ce cas effectivement il vautieux ne pas y aller car ton expérience de rocher ne te sera pas d’une grande utilité.

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L’alpi c’est pas compliqué, il ne faut pas s’en faire une montagne.

Tu trouves des courses de neige F qui sont moins dures et engagées que certaines randonnées. Et des courses d’arêtes jusqu’au niveau PD, voir AD, pour qui sait déjà grimpé, qui ne sont pas bien compliquées non plus.
Tu as comme ça des courses faciles pour débuter.
C’est vrai qu’ensuite, tu as besoin d’acquérir des notions pour progresser. Mais ça se fait petit à petit.

Je crois sincèrement qu’il faut démythifier l’alpinisme, en gardant une vision objective des difficultés. Ne pas croire que si c’est de l’alpinisme, c’est obligatoirement dangereux et compliqué (*).

(*) et pour cela, je trouve que les clubs (par exemple CAF pour ne pas les nommer) en font des tonnes. C’est sûr que ça flatte les ego, mais souvent, un peu d’humilité et une juste appréciation des difficultés ne feraient pas de mal.

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Si si un glacier c’est dangereux surtout tout seul.
La haute montagne ça reste la haute montagne
Bon moi j’ai toujours pas compris la question. Mais quand on se pose autant de questions c’est qu’on n’est pas prêt. A quoi je sais pas trop

On connait tous des courses de neige avec zéro crevasse.

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Mouais… Faut viser quand-même.
Et si ya de la neige c’est pire on sait pas ce qu’il y a dessous

C’etait toujours ma vision (avec mon experience des randos très « alpines » dans l’Asie Centrale et les voies « rochers haut montagne » selon les topos C2C en France). Je me sens autonome dans le facile mais ne suis pas prête d’etre sur la responsabilité de qqun: trop peur.
La solution la plus simple me parait les randos en autonomie. Je garde alpi pour une autre fois et sans club.

Les cartes IGN nous montrent les endroits avec ou sans glacier. Vu que les glaciers ont systématiquement reculé depuis l’édition on a une bonne marge.
J’ai déjà vu les glaciers :slight_smile: (et meme sortais un pote heureusement coincé vite dans une crevasse) donc j’yrais pas sur un glacier couvert tout seule.

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C’est le critère clé pour prendre la responsabilité d’une sortie, par rapport à être autonome au sein d’une sortie. Si tu as déjà eu des galères où d’autres ont pris des décisions, tu as des points de repère pour évaluer comment (maintenant) tu gèrerais si tu avais été dans leur position. (comment se prétendre prêt si on n’a pas vécu des galères :wink: )

En même temps, pourquoi se priver d’une sortie (comme participant), si le club apporte ne serait-ce qu’un peu de cadre pour se mettre le pied à l’étrier ?

Un peu d’accord avec

(propos relativisé dans le texte)

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Ma fote: SOUS la responsabilité. Ca change tout:-) Si un responsable me dit aller dans le passage dans lequel j’irais pas sans encadrant, je veux pas y aller.

ah ok… désolé pour la confusion

Franchement, je ne crois pas qu’il y ait de quoi avoir peur de participer à une sortie CAF… Malgré les réserves qu’on peut avoir, la qualification acquise par les responsables encadrants est un vrai plus par rapport à juste sortir sans expérience, même avec quelqu’un qu’on connait et avec qui on fonctionne bien (même si bien sûr c’est comme ça que chacun a fait les conneries formatrices dans sa jeunesse… )

Tel que je le perçois, il y a plus de risque que l’encadrant refuse d’engager dans un passage où toi tu irais… et s’il sent que tu ne peux pas y aller, il renoncera

(mais j’idéalise peut-être : quelqu’un a déjà été « forcé » (ou s’en senti forcé") par l’encadrant dans le cadre d’une sortie CAF en montagne ? – il me semble que les schémas d’accident c’est plus dans l’autre sens : un ou des participants refusent le but, et le chef de cordées perd le contrôle)

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Si les autres sont prêts d’y aller mais une personne ne le sent pas ca gâche une course.

Au pire tu peux passer en second… sachant qu’une course PD c’est pas extrême.

Le seul moment quand j’ai eu vraiment peur était dans l’Arete de Redon (Sancy, PD-) à 2 km du parking. Le vent 45 km/h dans la vallée a devenu vraiment fort (pourtant je connais les bons vents!) une rafale un peu plus forte pouvait bien nous souffler dans le couloir… la visibilité a disparu…une fois hors vent et était au paradis.

Si tu veux pratiquer l’alpinisme, il faut te faire à l’idée d’avoir peur à un moment ou à un autre, sinon il vaut mieux t’abstenir.
Celui qui te dira qu’il n’a jamais eu peur en montagne, tu pourras lui répondre que c’est un fameux menteur ! Ou un fameux inconscient !

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C’est celui qui réfléchit avant de s’engager. Sauf les cas quand les rafales 100+ ou un orage arrivent.
Sinon j’ai un peu peur presque chaque fois en rappelant la corde …