Au pied d'une zone trop raide pour que la neige y

Posté en tant qu’invité par Ivan:

Quel est le danger d’avalanche supplémentaire au pied d’une zone trop raide pour que la neige y tienne?
Ma réflexion:
C’est une zone qui peut être plus chaude pendant la journée(présence de rochers,…). Influence sur la neige?
C’est une zone ou le vent et la neige se pête la gueule dessus, accumulations très importantes. (mais aussi branches des cristaux cassés)
Départ spontané beaucoup plus probable. Et s’il y a pas eu départ spontané, c’est une zone dangereuse. Sauf si la couche de neige supplémentaire a été suffisemment importante pour stabiliser le manteau.
Par contre en longeant le sommet d’une telle zone, le risque d’être enseveli est faible.
Vous pensez quoi vous autre?

Posté en tant qu’invité par Bart:

Une zone trop pentue pour que la neige y tienne? là Yvan t’es vraiment terrible de chez terrible!

Bart

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Bart a raison, c’est Yvan le Terrible.

Yvan, je crois que ça ne te réussit pas d’écouter le SLF à la radio jusqu’à minuit dans des pentes raides à 35°.

Moi, je dirais que si la pente est trop raide pour que la neige y tienne, c’est qu’il n’y a pas de neige donc pas d’avalanche ou bien elle vient de plus haut, d’une pente suffisamment peu raide pour que la neige y tienne.

Posté en tant qu’invité par Ivan:

Je me suis mal fait comprendre, je parle du danger AU PIED d’une zone très raide. Il y a plein d’occasions ou on passe au sommet d’une zone dangereuse (au pied d’une barre rocheuse ou au pied d’une zone ou la neige s’écoule à mesure).
Non, je ne skie pas dans du 60 degrés de cailloux en cailloux, et c’est pas demain que je commence.
Pas Yvan: Ivan, merci.

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Excuse-moi pour le y. y faut dire qu’avec « trop raide pour y… », y’avait moyen de s’y tromper.

Donc on est au pied d’une barre rocheuse.

Si la neige ne peut pas s’accumuler plus haut car c’est trop raide et ça purge au fur et à mesure pendant les chutes de neige : petites coulées sans grande importance, sauf éventuellement en cas de relief en entonnoir.

Si la neige peut s’accumuler plus haut car les pentes ne sont pas trop raides, le manteau neigeux au-dessus de la barre est fragilisé par manque d’ancrage aval. Donc en cas de situation nivologique propice, le risque de départ au-dessus de la barre de plaque de surface spontané (surtout pendant des précipitations) ou provoqué (skieur(s) dans la pente au-dessus de la barre rocheuse) est plus important qu’ailleurs (pour des caractéristiques de pente identiques), de même en cas de situation à avalanche de plaque de fond (surtout sur le sol est herbeux ou en dalles rocheuses).

La présence de rochers au soleil, quand il fait doux, va provoquer des départs de boules de neige humide qui peuvent provoquer des coulées en-dessous de la barre rocheuse.

Si tu es au pied d’une falaise avec risque d’avalanche venant du haut, je dirais que le risque d’ensevelissement est plus important (il y a toujours des dépôts très épais à ces endroits).

Posté en tant qu’invité par Ivan:

C’est l’histoire du petit chaperon rouge qui était poursuivit par un loup. En peau (de loup) le chaperon. En sortant de la forêt, une pente de 35 degré s’étend devant lui,la situation est plutôt craignos, le chaperon se décide donc à longer le sommet de la zone propice aux avalanches, mais il lui faut descendre puis remonter en fonction du relief de la transition neige-rocher. C’est trop fatigant et ce con de chaperon coupe donc les derniers mètres au sommet de la zone dangereuse. (Il n’y a pas de zones enneigées au-dessus).
Le loup, qui veut se bouffer la grand-mère en entrée (C’est elle qui a cousu les peaux pour que le chaperon s’éclate dans la neige) décide de couper parmis les pentes pour prendre un raccourci. Donc qui sera puni par la foudre divine, le loup qui veut manger tout le monde? le chaperon qui a des peaux de loup? Ou la grand-mère qu’en fait on s’enfout, mais c’est quand meme elle qui a cousu les peaux de loup?

Je traduis, c’est quel chemin et dans quelles circonstances qui est le plus propice au déclenchement d’une avalanche (en probabilité)?
Au pied d’une zone très raide, le risque de déclenchement est-il parfois plus élevé et pour quel motif?
En traversant une pente dangereuse par son milieu, y a-t-il plus de risque de déclenchement? (En sachant que le danger est plus élevé car le risque d’ensevelissement profond est important, mais ça n’a pas d’influence sur le déclenchement)
C’était donc ma question à l’origine…
C’est quand même pas si terrible?
Dis tonton, dis cat, dis Juju, fanfois, lélé, lolo, phiphi, racontez-moi la suite…

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Je pense que le loup devrait passer au même endroit que le Chaperon, c’est déjà tracé et il ira plus vite.

Pour le risque, je répondrai ultérieurement, sinon j’ai peur que les cacat, juju, fanfoué, lolos (gros) ne s’expriment pas… et pis chui à la bourre.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben oui, c’est ton boulot, après tout. Y a pas de raison qu’on se fatigue à ta place…

Posté en tant qu’invité par philippe:

Pour moi, c’est le loup qui a raison, mais ca n’a rien à voir avec les avalanches… :wink:
philippe

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Je ne suis pas un apôtre, d’ailleurs Saint-Bill, je ne connais pas. Alors pour la parole d’évangile, je vois plutôt Saint-François, mais depuis le temps que je ne suis allé à la messe, je ne suis plus sûr (Pas de Luc sur le forum, pas de Paul, les autres comment s’appellent-tils?).

Posté en tant qu’invité par Francois:

Les autres, c’est Jean (l’aigle de Patmos) et Marc. Il y a un Marc, on attend ses paroles. Quand à St François, c’est les petits zoiseaux.
Mais bon, c’est vrai que quand il y a un professionnel dans le coup, on hésite à dire des trucs par crainte de raconter des conneries (bien que la méthode erreur-correction soit finalement un bon moyen d’apprentissage).

Posté en tant qu’invité par Laurent:

En ce qui concerne Marc, on peut meme dire que l’on boit ses paroles, comme du petit lait.

Dis Francois, je ne te connaissais pas une telle assise intelectuelle concernant les choses de l’evangile.

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Psaume nr 1 :

En longeant la limite supérieure sous la falaise, on a un enneigement plus important (neige qui coule du haut pendant le mauvais temps). Quand on passe sur une plaque, on a plus de chance (si on peut appeler ça une chance) de déclencher lorsque l’épaisseur est moindre. Donc c’est a priori moins dangereux tout en haut sous les rochers, d’autant plus que quand on se fait emporter dans le haut de la plaque, on a plus de chances (cette fois c’est de la chance) de rester en surface.

C’est donc le chaperon rouge qui pourra manger du loup au printemps, une fois qu’il sera décongelé.