Astuces pour mieux relever les informations sur le terrain

Bonjour à tous,

Ça doit vous arriver souvent : vous avez parcouru un itinéraire et en voulant créer, compléter ou fignoler la fiche dans le topoguide collaboratif, vous ne vous souvenez plus assez précisément des détails de l’itinéraire. Ce poste se veut un partage d’idées et un memo pour mieux récolter les informations sur le terrain, pour aider à améliorer et fiabiliser le topoguide collaboratif ! C’est du gagnant gagnant.

Pour rappel, seuls les informations factuelles et objectives ont leur place dans le topoguide collaboratif, les éléments ressentis subjectifs doivent rester dans votre sortie.

Les photos

  • Penser à prendre un appareil adapté (bonne qualité requise pour un tracé), les téléphones ne montrent pas certains détails quand on est loin.
  • Penser à prendre en photo les passages clefs (détail et global), ou les faces entières. En particulier, anticiper et prendre la photo avant de s’engager, en plus vous pourrez la regarder une fois engagé pour mieux vous situer.
  • En amont, on pourra avoir repéré les photos potentiellement « manquantes » dans le topoguide collaboratif.
  • Penser que vous avez peut-être un bon point de vue sur un autre itinéraire, sur le versant d’en face.
  • Penser à cadrer en priorisant l’information pertinente sur l’esthétique.
  • etc
    Cet article détaille comment réaliser un tracé sur vos photos.

Prise de note

Essayer de prendre des notes rapidement, soit carrément pendant la voie (fin de longueur…) soit directement au retour quand la mémoire est fraîche. Des idées en vrac :

  • annoter directement les corrections sur la version imprimée du topo, ou sur un bout de papier
  • prendre des notes écrites sur le téléphone
  • faire un enregistrement audio

Idées d’éléments à noter

  • ressenti par rapport à la cotation d’un passage
  • compter le nombre et le type de protection dans une longueur, l’état des sangles etc.
  • graduer sa corde pour mesurer précisément les rappels (et longueurs).
  • noter l’emplacement et type du balisage (cairn, marque de peinture, etc)
  • mesurer des temps/distances de section avec sa montre gps (faire des laps)
  • mémoriser les types, tailles et le nombre de coinceurs utilisés
  • mesurer la pente avec une appli inclinomètre (ski et cascade)

C’est des idées dans lesquelles vous pouvez piocher, n’hésitez pas à partager les vôtres !

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Photographier les points clés au niveau itinéraire, où il est facile de se planter.

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En gros on fait une fois la course pour récolter les infos et on y retourne le WE suivant pour… grimper ? :joy:

Sérieusement, ça vaut peut-être pour les itinéraires P3 et plus… mais P1 on n’a qu’à suivre les plaquettes.
Je dirais également de s’abstenir pour les « impressions » perso et de s’en tenir aux éléments objectifs.

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Bien sûr que non ! Dans l’idée c’est plutôt l’inverse : comment mieux récolter l’information sur un itinéraire qu’on connaît déjà, dont on a constaté que la description est imprécise, et qu’on a envie d’améliorer.

Oui, pour un itinéraire P1 où il suffit de suivre des spits rapprochés, toutes les questions de recherche d’itinéraire sont effacées et ces aspects là ne sont pas utiles dans un topo. Mais ce n’est pas le cas de nombreux itinéraires et de nombreuses activités.

Je rajoute ce rappel : le topo contient les informations objectives, et le subjectif reste dans les sorties.

Oui, ça procède d’une bonne intention. Qu’on y pense c’est bien, mais franchement je me vois mal noter et/ou photographier sur le vif toutes ces infos, surtout si je suis en train de chercher l’itinéraire avec un câblé entre les dents ! :wink:
Je verrais bien aussi d’utiliser un langage convenu dans les descriptions, préciser le sens de la progression (D,G, oblique, droit) , la longueur d’un passage caractéristique…
En attendant les gps en 3D :innocent:

Il suffit de noter ces infos au relai, ou tous les 2 ou 3 relais (tout dépend de sa mémoire).
Les infos de longueur en mètre, nb et nature des points et relais, etc, présents dans certains itinéraires c2c ont pour la plupart été notées sur papier ou smartphone aux relais, ou au sommet de la voie, ou le soir.

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Oui, pour la voie P1 elle même, mais les approches méritent parfois d’être précisées, ou encore la meilleure façon d’identifier la voie quand on est au pied de la voie.

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Exactement, il est fréquent que l’attaque ou le retour ne soient pas bien décrits. C’est un point qu’il est souvent facile d’améliorer après parcours !

Précision importante: la longue liste d’@AntoineM ne vaut que pour la création d’un itinéraire, rarement nécessaire tant il y a déjà d’itis renseignés sur C2C. En pratique, on n’a généralement à se soucier qu’à préciser quelques infos du topo existant, ce qui permet de se faire beaucoup moins de noeuds dans la tête. Et commencer par compléter les topos existants est une excellente manière de se faire la main pour devenir capable de créer un topo qui n’existe pas!

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