Le principe de poser le point d’assurage sur le piolet n’est plus trop apprécié en neige. Il lui est préféré l’assurage à l’épaule par un grimpeur vaché sous son piolet, les pieds bien calés dans une marche en dessous, pour éventuellement amortir plus facilement un choc
Assurer en sortie de couloir
Si le relais est confortable, assurer sur le côté, la corde devant être le plus possible dans l’axe du corps, pour éviter un déséquilibre en cas de vol du second.
Dans la question initiale, il est précisé « sortie d’un couloir mais avec une corniche verticale à la fin » (!). C’est un peu embrouillé comme description…à la vérité, je ne vois pas où se situe le problème…la position de l’assureur n’est plus dictée par la raideur de la pente mais bien par la configuration du relais en sortie du couloir.Il n’y a pas de relais-type : il faut s’adapter au terrain en fonction de ce qu’il offre comme possibilité de point d’assurage.
Une fois sorti du couloir, il est assez difficile d’être vaché sous son piolet (sauf à redescendre dans le couloir).
Si on débouche sur une zone à peu près plate relativement large, ce qui était envisagé dans la question me semble-t-il, l’assurage pied-piolet me paraît être la technique la plus sure pour faire monter un second.
Si par contre on débouche sur une arête neigeuse, avec la possibilité de basculer de l’autre côté, il est souvent possible de faire monter le second en assurant simplement à la taille.
Souvent en terrain mixte lorsque le terrain ne se prette pas à la réalisation d’un relais béton, je réalise rapidement un relais sur mes 2 pioches sur lequel je me vache , je m’assois face à la pente, sur ma vache (qui me passe alors entre les jambes) en tension et assure le second au baudrier via mon reverso…sec cela va de soit…technique « systéme D » qui pour le moment convient trés bien, et dans toutes les difficultés…si le second tombe la force est d’abord amortie par mes jambes puis seulement sur mon relais de fortune.