Posté en tant qu’invité par xub:
slt à tous!
est ce que quelqu’un a des renseignement sur les changement de liste pour le proba de l’aspi 2008 merci pour toute réponse!
Posté en tant qu’invité par xub:
slt à tous!
est ce que quelqu’un a des renseignement sur les changement de liste pour le proba de l’aspi 2008 merci pour toute réponse!
Posté en tant qu’invité par yahi:
Bonjour,
J’ai quelques renseignements sur ce qui serait en marche mais non décidé encore, apparement.
La liste serait réduite : plus de falaise, 7 courses Neige glace - 7 courses mixtes - 7 courses rocher montagne - 5 cascades de glace - une 15aine de rando à ski avec cette fois des critères de difficulté et dénivelé. Pas d’infos sur les critères des autres terrains.
Alors qu’il ne me manque personnellement qu’une poignée de courses (rocher en montagne et mixte), je trouve ce projet insensé. Il devrait pourtant me réjouir, au contraire je le trouve dangereux et l’argument comme quoi les guides rentrent trop tard en formation ne tient pas debout pour moi.
Hormis quelques exceptions, je pense qu’on ne peut pas être prêt et serein pour exercer ce métier avant 30 ans. A choisir entre un guide de 35 ans et un guide de 25 ans, que feriez vous, amateur de courses encadrées?
Au niveau de l’expérience ensuite, il est fort probable qu’avec ce dont je dispose déjà je pourrais me présenter au proba nouvelle version. C’est trop tôt. J’ai encore des choses à vivre et pourtant cela fait 7 ans que je pratique l’alpinisme dans les critères de l’aspi (pas extrêmes sommes nous d’accord?). Je cotoye beaucoup de guides, les plus anciens trouvent déjà que le premier changement survenu en 2001 il me semble (annulation de la course engagée) « facilitait » l’entrée. J’imagine déjà les vannes sur les premiers issus du nouveau système…
Je fais peut-être erreur, simplement la liste actuelle me semble bonne et demande un vrai investissement, nécessaire comme leçon de vie et d’expériences quand on veut faire ce métier.
Les guides rentrent en formation à 30 ans. Et alors???
Peut-être que des guides peuvent s’exprimer ici, donnez leur opinion. Cela me semble important.
Posté en tant qu’invité par yahi:
Dernière intervention avant un long débat peut-être… encore…
Si j’étais jury voilà ce que je ferais (ce n’est qu’une humble suggestion) :
Un entretien sur la motivation à faire ce métier et quelques tests de pédagogie.
Une liste de 70 à 80 réalisations en montagne variées (grimpe, mixte, ski, cascade), chronologiques, et peu importe si il y a dix réalisations mixtes et 25 de ski… ça fera un guide skieur… avec une vrai étude de la liste par le jury, pourquoi pas avec photos fournis par le candidat car tous les jurys ne connaissent pas forcément les montagnes/falaises présentées.
Un test technique Probatoire inchangé. On pourrait lui reprocher sa « soudaineté », je pense qu’ils testent par là la gestion du stress, et le fait qu’un type peut être prêt un jour J, comme cela arrive souvent quand on projette une course…
Une fois le probatoire fini, il me semble que l’objectif est de former à l’accompagnement en haute montagne. Les profs devront-ils encore surveiller davantage le niveau technique en grimpe ?
La parole à toutes les bonnes volontés!
Merci.
Posté en tant qu’invité par Real Flo:
La liste que tu annonces ne semble vraiment pas terrible pour un diplôme comme celui-la! Après ce n’est qu’une première sélection et je pense que le proba devrait faire la différence entre celui qui a fait ces « quelques » courses à la ramasse et les mecs forts et motivés!
Je pense par contre que de ne pas tomber « seulement » dans le niveau technique pour sélectionner et une bonne chose; il serait vraiment très simple de se mettre a sélectionner tous ceux qui rentrent du ED à chaque course!
Ce métier demande bien sur un niveau fort et une bonne polyvalence, mais ensuite libre à chacun de se « spécialiser »…
Je pense qu’une bonne aisance dans le 6a / 6b, le D / D+ en alpinisme, le IV en glace, le 45° en ski et tout cela couplé à une forte et réelle motivation doit permettre de faire un bon guide?
Posté en tant qu’invité par Nico:
Ils peuvent réduire le nombre de courses mais durcir le niveau.
Par ex, actuellement il est demandé 10 courses mixtes dont 5 supérieur à PD. Donc théoriquement tu fais 5 courses F et 5 PD+ et t’as bon. Si tu passes le quota à 7 courses mixtes de niveau D minimum, c’est déjà plus restrictif et ça sous entend que tu as déjà fait pas mal d’autres choses plus faciles. Donc réduire le nombre absolu de courses ce n’est pas forcément réduire l’expérience nécessaire.
Evidemment si les critères de difficultés ne changent pas, on peut se poser des questions.
Posté en tant qu’invité par yahi:
D’accord avec real Flo sauf qu’en grimpe pour avoir la marge en grosse dans le V+/6a à 3500m avec un sac vaut mieux faire 6c/7a en chaussons.
Nico, tu as mal lu les critères. les courses à présenter sont de niveau PD minimum.
De toute façon ces cotations sont tellement abstraites, il y a des courses AD bien plus engagées et formatrices, de plus le terrain des guides, que des courses D surfréquentées.
Je pense qu’effectivement il y a un niveau minimum à imposer. Je ne pense pas qu’il faille sélectionner les ED ou TD mini, ça ferait peu de monde…
Et puis on ne fait pas forcement des courses faciles avant de faire du D ou +. Bref.
Si quelqu’un du syndicat ou de l’ENSA serait succeptible de donner quelques renseignements, ce serait pas mal. On est à moins d’un an de la nouvelle version si elle existe vraiment et si elle passe!
Posté en tant qu’invité par Fred:
Je pense qu’une bonne aisance dans le 6a / 6b, le D / D+ en alpinisme, le IV en glace, le 45° en ski et tout cela couplé à une forte et réelle motivation doit permettre de faire un bon guide?
Why not, pour le 6a/6b, IV en glace et 45 a ski, mais ton « bon guide » n’a strictement aucune chance de reussir l’examen probatoire actuel.
Rassure toi, la motivation est au rendez vous car a de rares exceptions le probatoire necessite suffisament d’entrainement/bacheautage pour eliminer les personnes peu motives.
Posté en tant qu’invité par Nico:
Autant pour moi! M’enfin le principe reste le même…
Posté en tant qu’invité par Buse:
Je ne suis ni guide, ni aspi, ni client, mais il me semble que le débat sur le niveau de pré requis est assez stérile : il s’agit (si je me trompe, n’hésitez pas à considérer tout ce que j’écris comme nul et non avenu) d’ un concours d’entrée à une formation.
Et doncdu niveau ( de technique, de motivation, de pédagogie, etc) demandé pour pouvoir avoir la possibilité de se présenter…
Si je fais le paralèlle avec d’autres concours d’entrée (style fin de 1ère année de médecine) on voit que le niveau de pré requis est largement en dessous du niveau des reçus : pour le concours de médecine, on demande le bac. point. Ce qui n’est, somme toute, pas éliminatoire en soi.
Tant qu’il y aura plus de demande (nombre de candidats) que d’offre (nombre de places à l’ENSA), le seul impact d’un modification de la liste (plus de courses, moins de courses, niveau + ou - élevé, disciplines plus ou moins variées, etc.), résidera dans la charge de travail dévolue aux évaluateurs : on baisse les critères de pré-requis --> théoriquement , il y a aura plus de candidats, donc de « copies à corriger ».
A mon sens, et en pure logique mathématique, cela augmente même la sélectivité : rapport entre le nombre de reçus et le nombre de candidats…
Cela ne signifie donc pas que le concours sera plus ou moins dur, mais que les évaluateurs auront plus de boulot. Pour les candidats, l’enjeu reste le même : être dans les reçus (c’est à dire être « meilleurs » que les autres, quoi qu’on mette derrière la notion de « meilleur »)
Posté en tant qu’invité par goel:
buse a 100% raison!
Posté en tant qu’invité par yahi:
d’accord avec Buse, mais le problème n’est pas vraiment là : il est sur la pertinence du pré requis de la « nouvelle liste » par rapport à celle en place.
On attend toujours la confirmation officielle de son existence, ses critères, et l’année de sa mise en place… bien qu’il ne faut pas aller en montagne pour faire une liste, quoique si on prend son temps… ce serait bien d’avoir l’info histoire de pouvoir s’organiser le mieux possible.
Ne plus demander une liste d’escalade en falaise me subjugue toujours… quand tous disent que l’escalade et le ski sont les bases de l’alpinisme… et c’est sûr!