Ascension du Mont Blanc "débutant" avec 3 nuits en refuge ?

J’avais mon avis sur ta remarque, je suis allé voir quand même les brochures des guides qui commercialisent cette course, n’ayant aucune envie de faire ce type d’alpinisme
Il est conseillé de commencer à s’entrainer au moins 6 mois avant la course et d’atteindre le niveau permettant d’être à l’aise pour faire 1500m d+/d-.

C’est un niveau assez facile à atteindre, mais si tu lis les sorties des gens ou ce qu’il se raconte sur le forum, beaucoup n’aiment pas faire de longues sorties ou 1500 m d+
Je n’étais juste pas d’accord avec toi sur le seul niveau d’intensité, l’endurance fondamentale aérobie,et la caisse ça se travaille, et les effets physiologiques se développent en plusieurs mois : augmentation du volume du coeur et des poumons, augmentation du nombre de mitochondries et de la perfusion musculaire, utilisation des lipides à un certain seuil, augmentation du stock du glycogène, repousser le mur mental et d’utilisation de l’énergie pour pouvoir tenir une journée.
Il est donné des indications d’intensité, souvent 4h pour faire 1000md+ à 4000m, c’est donc un rythme bas, mais pas le plus bas, il faut quand même avancer, à 250m/h à 4000m , ça sélectionne déjà, il faut s’entrainer.
Ca veut juste dire qu’il n’y a pas besoin d’avoir une pma élevée, mais avoir un niveau d’endurance suffisant et travaillé. Le but n’est pas d’envoyer des sédendaires faire un malaise cardiaque comme cela arrive en station de ski.

Ce monsieur a décidé de faire le montblanc après quelques semaines de réflection et sans jamais avoir fait de montagne avant ne serait-ce pour savoir si il prend du plaisir à faire de la randonnée en montagne et si le type d’effort lui procure du plaisir et même si c’est agréable de marcher dans le froid, la neige, la nuit sans beaucoup dormir.
Vu que nous n’avons pas de nouvelles depuis septembre 2023, et que depuis d’autres youtubeurs ont fait d’autres vidéos « inoxtag », soit d’autres semaines de réflection l’ont fait partir sur un autre défit, soit il a décidé de faire l’éverest pour débuter la randonnée en montagne si la brochure était plus vendeuse que celle du mont blanc. :upside_down_face:

Mais l’histoire de juste marcher lentement, en montagne, tu fournis un moment travail entre 2 pas, contre la gravité, et il y a un seuil minimum d’effort à pouvoir soutenir. J’emmène régulièrement des sédentaires en montagne, beaucoup sont en déconfiture et ont le coeur qui bat la chamade au bout de 20 minutes seulement même en avançant le plus lentement possible, et ils ne peuvent évidemment pas faire le mont blanc, un sédentaire, c’est un sédentaire et si tu écoutes quelques récits de guide, il faut voir la typologie de clientèle sur laquelle ils peuvent tomber, il est donc normal qu’ils mettent l’accent sur le niveau minimal d’endurance à avoir .

Ce que du décrit vise surtout à savoir gérer son énergie sur une course pour ne pas finir cuit avant l’objectif, plus le niveau d’intensité est faible, plus il est possible de le tenir longtemps, cependant, ce n’est pas le seul critère, surtout pour une destination grand touriste, ton conseil s’applique aux randonneurs qui partent au long cours

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La réussite au MB, ce n’est pas seulement un bon entraînement physique régulier ni des sorties en montagne pour aller tutoyer les 4000m histoire de savoir si l’on est capable d’évoluer en altitude. Il y a d’autres paramètres à prendre en compte : « formater » son corps pour supporter le poids du sac, savoir marcher avec des crampons qui peuvent générer une fatigue supplémentaire, être à l’aise avec le maniement de corde (même si c’est le guide qui fait l’essentiel du boulot…), avoir un mental suffisant pour affronter certaines conditions météo (rafales de vent, froid, brouillard…). Séjourner en refuge d’altitude peut déjà être une épreuve, maux de tête, nausées…le MB n’est pas en soi difficile mais il réclame des savoir-faire si l’on ne veut pas subir…

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