Arva et son prix

Posté en tant qu’invité par skieur-fou:

Bonjour à tous,

En reaction au sujet « Arva ou pas arva », ,je pense que le prix de l’arva est tout de même assez exorbitant (surtout que j’ai que 14 ans et un petit budget - cela va faire un an que j’économise pour m’acheter des fixas pour la saison à venir ),et que c’est bien dommage. Mais toutefois je pense que l’on peut se passer d’arva sans etre critiquer d’egoiste si l’on va faire du ski de rando sur des sites à faibles pentes.
M’enfin bon, il reste la location de l’arva au caf…

Posté en tant qu’invité par Olivier84:

Et bien skieur-fou!! toi pas bien raisonnable!! toi boire eau de feu ou toi fumer calumet qui fait rire ?

A combien estimes-tu le prix de la vie, la tienne ou celle d’un autre qui pourrait êter emporté devant toi par une avalanche? 1000 balles ?

Attention à la notion de faible pente, c’est pas les pentes les plus raides qui sont forcément les plus dangereuses, en général au-dessus de 50° ça se purge assez rapidement. En dessous de 25-30° effectivement le risque est plus faible, mais entre les deux il peut être important plus longtemps. Ensuite il faut voir les pentes au-dessus de ta tête qui peuvent être loin de ta position et présenter un risque malgré tout.

La location est une solution, mais il est important de connaître son matos pour pouvoir être efficace. Sinon il y a les parents?! si tu les titilles sur l’aspect sécurité, voir tu les harcèles ils vont sûrement t’aider!! Et puis après tout c’est la moitié du prix d’une Nitendo, Alors!!

N’oublie pas que l’arva sans pelle et sans sonde c’est comme des fixations sans les skis, un vélo sans les roues, une journée sans apéro, c’est pas possible…

(:-)livier

Posté en tant qu’invité par Lionel Tassan:

Plusieurs choses :

  • Pour le prix, je suis bien d’accord : on paye le brevet et le fait qu’on ait pas d’autre alternative comme remède pour réduire le risque de crever sous la neige. Question coût de fabrication : pas sûr que ce soit si cher. Mais bon, j’y connais pas grand chose alors j’évite d’être trop affirmatif. Mais c’est vrai que d’une manière générale, le matériel (et pas seulement les arvas) n’est pas donné. Vu à quel point il se dégrade dès qu’on l’utilise un peu souvent, un coup de gueule sur les prix ne me semble pas superflu bien au contraire…
  • Je sais que tout le monde ne partage pas mon opinion mais pour moi, un élément essentiel de sécurité est la rapidité. Si on trimbale à tout bout de champ un minimum de matos pour bivouac imprévu, des pitons, une corde en cas de perte d’itinéraire… on a de fortes chances de se retrouver un jour en face sud en pleine après-midi au milieu des chasses d’eau. Certains me diront qu’un arva, une pelle ça pèse rien. C’est ça en plus de tout l’merdier (piolet…). Avant de partir à skis donc, j’emporte le matériel minimum vital. Une réflexion s’impose certes mais je crois qu’elle vaut le coup. Je dirais que pour que la solution choisie soit bonne, tout cela demande un minimum de connaissances : de la montagne, de la météo passée et présente, de l’orientation, de sa forme, de la longueur de la course envisagée…
    En ce qui concerne l’arva, disons que je l’emmène presque systématiquement. En revanche, mon choix ne se fait pas en fonction de la pente mais en fonction de la neige. Lorsque je suis persuadé d’avoir toute la course en neige transformée, l’arva, la pelle et tout le bordel restent à la maison.
  • Tant que j’y suis, d’autres matos peuvent prêter à discussion : par exemple les couteaux qui sont restés au magasin. Je n’en trouve pas l’utilité. On les trimballe le plus souvent pour rien, ils sont volumineux et, avec l’expérience, ça passe presque toujours en peaux même si c’est un peu moins sûr. Et puis, dans quelques courts passages vraiment limites, les crampons vont très bien. De toutes façons, ces derniers sont incontournables sur neige dès qu’on dépasse le 35°, ne serait-ce que sur un court passage, c’est à dire très souvent.
  • Pour le piolet, je l’emmène systématiquement à partir de 40° (je ne parle pas de la pente raide qui nécéssite un matos adapté mais bien de courses classiques). Le plus léger possible (le mien fait 200g).

Bon voilà, je m’écarte un peu du sujet initial (j’aime bien ça) mais c’est peut-être l’occasion de recueillir l’avis de plusieurs skieurs sur le sujet de façon à améliorer encore ma (notre) préparation logistique.

Bon ski à tous (y’a encore qq trucs à faire actuellement, même sans téléphérique !).

Posté en tant qu’invité par JC Roumailhac:

L’ARVA c’est bien, mais ce n’est pas un grigri anti-avalanches. Il ne les empêche pas de tomber et il faut savoir s’en servir, le mieux c’est encore de ne pas se tromper en analysant les conditions de neige…
Je ne traiterais pas forcément d’inconscient quelqu’un qui part sans ce « cher boitier », pas toujours très fiable quand il vieillit.

Je m’en suis passé pendant des années(trop cher pour une bourse d’étudiant dans les années 80 et pas très répandu à l’époque) mais aujourd’hui je l’emporte à chaque fois sauf si la course ne craint rien (et cela peut parfaitement arriver). Par contre, je le porte systématiquement en hors-piste.

Je partage l’avis de Lionel sur le piolet léger et les crampons (style LC 480 de chez Camp ou autres). Mais pas forcément sur les couteaux qui me semble parfois bien utile quand la neige est dure en surface mais trop cassante pour marcher à pieds.

Les peaux sur mesure semblent utiles quand on utilise des skis paraboliques, dont j’aurais du mal à me passer aujourd’hui.

Posté en tant qu’invité par julien:

je suis bien du meme avis que toi…avec certaines conditions de neige, l’arva je le laisse ds la voiture…pour le ski d’ete, en general c’est idem car il est rares d’avoir des conditions avalancheuses en aout (ca peut arriver…).
sinon question matos, je trouve qu’on fabrique de plus en plus de la merde! OK c’est hyper technique, bien adapte…mais pas resistant! et en plus ils vendent ca a prix d’or.
parmi mes grandes deceptions de l’annee:

  • Scarpa Laser: après 6 mois d’utilisation, la vibram a l’avant et a l’arriere est MORTE. Semelle trop fine et trop tendre. Sur mes precedente Denali, je suis pas arriver a ce niveau la en 4 saisons d’utilisation intensive (60’000m par an).
    Sur le modele dame, le chausson est different (tissu)…conclusion apres une saison, les rivets internes ont bouffe le chausson! pourquoi une autre matiere moins resistante…mais helas au prix que le modele homme!!!
    je ne parle pas des nordica ou le chausson est un merde sans nom, foutu en une saison.
    A croire que les fabricants ne testent pas leur matos!
  • antibotte a crampons: cette piece maitresse du crampons, que presque personne n’utilise…est l’example meme de l’arnaque. la fabrication est une merde sans nom et le prix de vente est odieux. Il est d’ailleurs incense que cet article ne soit pas livre par defaut avec tout crampon achete. 3 sorties en mixte et poubelle! Charlet remporte la palme avec son systeme d’accroche qui s’arrache tres rapidement. messieur les fabricants, pensez un peu! l’emploi d’un caoutchouc trop souple et tres extensible est une erreur de conception, trop extensible…les crochets se barres puis se plies ou s’arrachent (sauf chez grivel), sur des pierres coupantes la membrane devient trop fine et se coupe plus facilement. J’ai utilise pendant 8 ans des antibottes maison en chambre a air de camion (meme poids) et c’est indestructible. en revanche ca implique la fabrication d’une avant et d’un arriere ou alors d’un antibotte par taille.
    bref y’a encore pas mal de petite bricole ou la technologie augmente et la qulite baisse…faut bien faire consommer!

Posté en tant qu’invité par Lionel Tassan:

Je n’osais pas être si clair mais je partage bien ton avis. Souvent des potes me demandent quelles chaussures de rando/trek leur conseiller (critère n°1 : qu’elles soient résistantes, par exemple après les descentes de pierriers) : ma réponse est toujours la même : « si tu peux, évite d’y mettre trop cher car c’est tout de la merde, ç’est vite esquinté ». Ce qui est vrai pour les grolles, l’est aussi pour le reste.

Il y a peut-être un coup de gueule général à donner, d’autant que les prix sont excessivement chers compte tenu de la résistance. Pour du matos pas trop technique, je n’hésite pas à m’équiper dans du Décathlon. Le matériel ne dure pas longtemps (mais pas moins que beaucoup d’autres marques) mais au moins, le SAV est à la hauteur : pendant la garantie, le matos est remplacé sans délai. Dans les autres cas, il faut attendre des semaines, si bien que quand tu sors souvent, t’es foutu !

PS : merde (encore), je viens d’investir dans une paire de Scarpa Laser (cébokancéneuf !)

Posté en tant qu’invité par Luc D.:

100% d’accord !!!
Petite anecdote, il y a quelques années (avant l’explosion des sports de montagne …) la marque « LEUVET » était au bord du gouffre, certains diront à cause de produits vieillissants plus au goût du jour. La vérité est peut-être ailleurs, leurs produits étaient trop résistants à l’usure et la clientèle (peut-être moins soucieuse du look à l’époque) ne renouvellait pas son matos « chaque année » si bien qu’ils ont failli y rester. Depuis … on connait l’histoire.

Posté en tant qu’invité par julien:

il est clair que fabriquer du matos tres resistant n’est pas synonyme de consommation…
pour le pompes j’ai eu des hanwag…qui m’ont dure 11 années. la coque a finit par casser mais le chausson est toujours nickel…puis j’ai eu les scarpa denali, 4 annees et j’ai du refaire le rivetage 2 fois. le chausson est quasi en ruine! maintenant les lasers, 6 mois et faut que je fasse ressemeller! quand au prix lui il est inversement proportionnel a la duree de vie!
Je suis du meme avis que Lionel, des que c’est possible je m’equipe avec du matos decathlon: tres bon rapport qualite prix et echange standard ds la periode de garantie. heuereusemmnet le domaine de la securite n’est pas encore trop atteint par ca (corde, mousqueton…) quoique je commence a avoir des doutes sur avec le matos Charlet (crabes, piolets…)
pour les skis j’ai le sentiment qu’on est ds le meme creneau: les ski actuels (cap) ont d’excellent comportements pendant une ou 2 saison puis c’est des planches a laver! pas mal d’echo en tout cas sur les xscream de salomon. bref ca incite le con-sommateur a acheter des nouvelles planches tous les ans…
ok avant on avait des skis un peu moins performant mais plus constant dans le temps. (je ne parle pas ici des skis tres legers qui pour certains vieillissent tres mal…pour d’autres on pas encore le recul).
Bref si pour avoir des skis qui durent maintenant faut acheter des Power Track ou des Stormrider a 4.3kg bois nu…

Posté en tant qu’invité par Gilbert:

Salut, avoir un Arva (ou DVA, Arva étant une marque), c’est très bien et même primordial. Mais avec, il faut avoir une pelle à neige ainsi qu’une sonde, car sinon, retrouver quelqu’un a l’aide de son « Arva » ne sert a rien si l’on a rien pour le dégager, de plus si la personne est enfouie sous plusieurs mètres de neige, sans sonde je défie quiquonque de le localiser avec précision. Maintenant, posséder le dernier appareil sois disant infaillible (directionnel) est très illusoire. Il vaut mieux investir dans l’achat d’un appareil simple mais fiable comme l’Ortovox F1 focus (auditif ET visuel) pour ne pas lui faire de la pub, et surtout commencer par effectuer une formation pour savoir l’utiliser, bureau des guides de Chamonix (toujours pour ne pas faire de pub). Ensuite il est impératif de s’exercer souvent, car croyez en mon expérience en ce domaine, retrouver un « Arva » dans un champ de neige sous 10cm de neige ou retrouver son copain enfouis sous trois mètres de neige dans une pente a 35 degrés dans de la neige tassée et avec le risque de s’en ramasser une autre sur le coin de la gueule c’est autre chose. Ceci sans vouloir dramatiser, mais il vaut mieux prévenir que guérir. Quand l’accident est là, il est trop tard…

Bonnes randos, c’est bientôt le moment.
Gilbert

Posté en tant qu’invité par François:

ARVA n’est pas une marque, c’est un acronyme. Acronyme signifie objet utilisé par les acros du ski de rando.

Posté en tant qu’invité par Olivier84:

je pense que sous trois mètres de neige tassée il faut faire intervenir l’entreprise de Travaux Public du coin. c’est pourquoi j’utilise une sonde de 2.8m, afin de ne pas avoir le regret de n’être pas monté avec ma pelle mécanique. Je pense que l’endroit le moins exposé aux avalanches après une avalanche, c’est précisément le couloir de l’avalanche. Ca tombe bien c’est là qu’il faut chercher…

(:-)livier.

et puis je l’avais déjà dis plus haut que la sonde et la pelle était indispensable!!

Posté en tant qu’invité par yo:

C’est clair que que l’endroit le moins exposé à une avalanche après une avalanche, c’est là où elle est partie,… bien que l’hiver dernier, après avoir été moi même victime, on a dû se barrer vite fait mais bon, c’est plutôt exceptionnel !!!

Sinon, si tu connais une bonne adresse d’entreprise de TP, ça peux toujours servir, (personnellement je préfère eviter), mais quand on en est là, ARVA ou pas…

N’empèche que moi aussi, je considère le kit « ARVA pelle sonde » indispensable, n’importe où, n’importe quand (enfin, quand il ya de la neige !)

Yo

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Evidemment que le matos de sécurité n’est pas touché par ça …

Une pompe détruite = 1 pompe achetée

1 mousqueton ou une corde qui lache au mauvais moment (et vous en avez déjà vu craqué lorsqu’elle sont paisiblement enroulées dans le sac ? hem) …
je disais donc 1 mousqueton ou une corde qui lache et un consommateur en moins, pas bon ça ;o)

Pour le débat sur l’ARVA, j’ai de la peine a comprendre les personnes qui s’en passent. OK vous avez sans doute tous ici 1000x plus de pratique du hors piste que moi, mais qui peut prétendre connaitre la montagne à ce point qu’il est sûr et certain de ne courrir aucun risque ? Même des guides « pros » qui font ça à longueur d’année se font parfois avoir.

De plus, l’ARVA ont ne le prends pas que pour soit, pensez aux autres. Si je me retrouve sous une avalanche sans ARVA, j’ai qu’à crever, c’est mon problème (et celui de ceux qui vont me chercher, no comment). Si c’est un pote qui est dessous, qu’il a son DVA et moi pas … faudra vivre avec l’idée d’avoir marcher 20x dessus sans savoir ou creuser. Ca ne me tente pas … et vous ?

Dernier point, le sujet de base état le prix de l’ARVA. Il y a sans doute des debutants qui surf par ic en se demandant si s’est vraiment necessaire de mettre autant de tunes dans cette chtite boîte … alors ça me semble pas une bonne idée que des mecs qui ont x années de pratiques, qui commence a bien connaitre la neige et les règles de la montagne, disent à tour de bras « non, tu peux t’en passer si tu fais bien gaffe aux conditions ». Combien de débutants tu vois se lancer sur des plans que même avec qq années derrière toi tu ne tenteraient pas ?

Pour moi c’est clair … jamais sans son mon DVA.

A bon entendeur …