Bonjour,
Je suis électronicien. L’électronique c’est un vaste domaine mais il y des généralités :
-les composants électroniques ont des durées de vie qui se comptent en dizaines de milliers d’heures de service continu (un produit grand public dure facilement 10ans branché en permanence) or, les ARVA ne sont mis sous tension qu’au plus 50 journées par an soit 50x10 = 500heures ce qui est ridiculement peu. L’usure par fonctionnement normal n’intervient donc en rien.
-quant au vieillissement hors utilisation(processus chimiques, effets de la radioactivité naturelle) : là aussi il faut beaucoup de temps (beaucoup plus).
Il me semble donc qu’il y reste à prendre en compte :
-les défaillances ayant une cause mécanique : faux contacts sur les contacts de pile, sur les touches ou commutateurs, chocs. L’angoisse c’est le bris du quartz qui suspend tout activité de l’ARVA : mais ça se voit tout de suite ( sur les micro-controleurs récents il existe des modes de secours qui se passent du quartz).
-la corrosion (du à coulure de piles, condensation ou problème d’étanchéité)
-la qualité d’origine. Un ARVA mal fabriqué (ne respectant pas la norme; utilisant des composants de mauvaise qualité pas précis ou qui dérivent selon la température) est et reste définitivement un mauvais ARVA. La DGCCRF avait publié (il y a 10ans) une étude sur ce sujet qui montrait que certains fabricants utilisaient des quartz de qualité « jouet »…espérons cette époque révolue (hum?)
J’ai eu entre les mains des ARVAs dont les contacts de piles s’étaient déformés à l’usage et faisaient de faux contacts (qualité jouet là aussi).
Inversement, un bon ARVA, sauf mauvais traitement restera un bon ARVA…Il n’y a pas de réglage à faire, on est dans du numérique (y compris avec les ARVA dits analogiques).
Le temps ne fait donc pas grand chose à l’affaire.
(D’ailleurs, je serais fort intéressé de savoir combien d’ARVA confiés en révision nécessitent une quelconque « intervention » du fabricant…c’est à dire la mise à la poubelle… La révision c’est surtout un transfert de responsabilité … mais c’est de bonne guerre)
-la « modernité » : les ARVA les plus récents présentent des perfectionnements utiles (mais attention la clé c’est toujours l’entrainement…).
Je n’ai pas d’avis sur le modèle cité.