Posté en tant qu’invité par David:
J’avais bcp aimé son intervention lorsque j’étais sur les bancs de l’ENSA… Entre l’Aspi et le Guide son discourt avait complètement été modifié, notamment à cause de 3 incidents (accidents) qu’il a vécu coup sur coup durant le même hivers (99/00, je crois). La moral était claire : « Malgré tous ce que vous savez sur la théorie et malgré votre expérience personnelle, personne n’est à l’abri d’une avalanche! » Une sorte de fatalisme … Je crois effectivement que chacun est susceptible de faire partir et/ou d’être dessous un jour ou l’autre … même le plus érudit des spécialistes !
J’en tire 2 leçons : l’humilité face au milieu => je préfère adopter un profil bas que de tenter le diable sur certaines pentes ; l’approche systémique de Munter me semble un bon moyen d’analyser rapidement le niveau de risque dans des situations réelles … La théorie, c’est intéressant, mais sur le terrain, c’est souvent inexploitable. Alors que partir de l’accidentologie pour déterminer les facteurs principaux ayant amener à l’accident (inclinaison de la pente, orientation, quantité de neige fraiche, taille du groupe et frenquentation de l’itinéraire) me semble bien plus pragmatique et efficace sur le terrain.
Enfin, faire partir une avalanche est une chose, être dessous une autre … Mais si certaines précautions sont prises, cela ne signifie pas forcement l’issue dramatique généralement associée à ces événements : Pelle Sonde Arva (faut-il encore savoir s’en servir, ne pas paniquer et savoir organiser un secours, éviter le sur-accident etc.), avoir les bons réflexes si l’on est dedans ou si l’on observe l’incident/accident, agir vite et de manière efficace, etc.