Holà, je suis entrain d’écrire des articles sur le free ride et je recherche des idées et témoignages sur les différents types de free rider. Et aussi si vous connaissez des cours de prévention avalanches en suisse romande et France voisine.
D’avance merci
Pascale
Article sur le free ride
Posté en tant qu’invité par Free quoi ?:
Hello, peut-être peux-tu préciser le contexte, la finalité et l’esprit dans lequel tu écris tes articles. Le terme free ride est utilisé de tous les côtés, alors son sens ne fait pas toujours l’unanimité. Evidemment, il y a aussi une certaine diversité derrière ce mot.
Pour ma part, je fais du ski rando. A partir de quand cela devient du free ride ? Est-ce parce que j’ai pu lâcher les chevaux dans une bonne neige, est-ce parce que j’ai sauté une petite barre ? Est-ce parce que je porte un bonnet arborant une grande marque ? Est-ce parce que je suis un skieur libre volontairement perdu dans la montagne ?
La richesse de la rando, c’est, outre le sentiment de liberté et de libre arbitre que cela confère, la possibilité de varier les terrains de jeu sans aucune pression d’ordre socio-marketing. Je peux partir le matin plein d’entrain pour un couloir, changer d’avis au moment de mettre les crampons, me rabattre sur un itinéraire plus cool, ou au contraire partir sans ambition particulière et face à des bonnes conditions, s’engager dans une pente un peu raide, un joli couloir qui s’offre à toi, un dédale entre forêt et blocs… Je ne suis jamais à bloc sous prétexte que j’ai qualifié ma sortie de free ride. Le plus souvent, il n’y a personne pour me regarder. Seul mon plaisir à moi - dans la pleine conscience de mes limites - compte. A la pause, sur un sommet, le long d’une crête ou en haut d’un couloir, c’est sandwich au reblochon et thé chaud avec pause obligatoire pour photographier le bleu du ciel, les choucas qui viennent me voir et le paysage autour. Je ne me mets jamais au taquet et je pense à ceux que j’aime quand je suis seul, là-haut.
ben, pour moi, free ride veut dire ski hors piste, donc à proximité d’une station pour « bénéficier » des remontées
donc, rien à voir ni dans lesprit ni dans l’ethique avec la randonnée
free ride = ski hors piste bling bling
regarde le film de Marco Siffredi, il explique très bien ce qu’est un freerideur…
[quote=« Free quoi ?, id: 1409746, post:2, topic:125295 »]Hello, peut-être peux-tu préciser le contexte, la finalité et l’esprit dans lequel tu écris tes articles. Le terme free ride est utilisé de tous les côtés, alors son sens ne fait pas toujours l’unanimité. Evidemment, il y a aussi une certaine diversité derrière ce mot.
Pour ma part, je fais du ski rando. A partir de quand cela devient du free ride ? Est-ce parce que j’ai pu lâcher les chevaux dans une bonne neige, est-ce parce que j’ai sauté une petite barre ? Est-ce parce que je porte un bonnet arborant une grande marque ? Est-ce parce que je suis un skieur libre volontairement perdu dans la montagne ?
La richesse de la rando, c’est, outre le sentiment de liberté et de libre arbitre que cela confère, la possibilité de varier les terrains de jeu sans aucune pression d’ordre socio-marketing. Je peux partir le matin plein d’entrain pour un couloir, changer d’avis au moment de mettre les crampons, me rabattre sur un itinéraire plus cool, ou au contraire partir sans ambition particulière et face à des bonnes conditions, s’engager dans une pente un peu raide, un joli couloir qui s’offre à toi, un dédale entre forêt et blocs… Je ne suis jamais à bloc sous prétexte que j’ai qualifié ma sortie de free ride. Le plus souvent, il n’y a personne pour me regarder. Seul mon plaisir à moi - dans la pleine conscience de mes limites - compte. A la pause, sur un sommet, le long d’une crête ou en haut d’un couloir, c’est sandwich au reblochon et thé chaud avec pause obligatoire pour photographier le bleu du ciel, les choucas qui viennent me voir et le paysage autour. Je ne me mets jamais au taquet et je pense à ceux que j’aime quand je suis seul, là-haut.[/quote]
Merci pour ton message, décidément à chaque que je viens piocher des idées, des débats s’enflamment sur ce qui n’est pas mon propos.
Je suis une montagnarde qui vit de la montagne, pistarde, accompagnatrice et journaliste à mes heures… bref je connais le sujet je voulais juste avoir des idées de la part des alpinautes, et non débattre absolument sur les diverses manières d’aborder cette pratique. Je désire avoir le ressentis de ceux qui partent depuis un domaine skiable, de ceux qui marchent un peu et de ceux qui ne touchent pas une remontées pour pratiquer leur free ride, haaa il est loin l’époque de Sylvain Saudan et de sa descente au Rothorne en 1967…
freeride… juste la liberté de skier sans forcément sauter des barres ou faire des couloir à 45°. Bref ça veut bien dire ce que cela veut dire, libre de rider sans contraintes, peu importe le style, l’important c’est le plaisir et ce sentir libre. Le freeride des vidéos… :rolleyes: marketing mais très loin de l’image de liberté…
Posté en tant qu’invité par Free quoi:
merci pour tes précisions.
Et bien moi, du fait du poids du marketing et de la comm des grandes marques dans lesquelles je ne me retrouve pas, je ne pratique pas le freeride au sens strict car je ne ressemble pas dans mes tenues et ma pratique (et mon niveau…) aux gars qui l’incarnent sur les affiches, dans les films et les magazines. Je sors peu en station et lorsque cela arrive, je cherche les passages hors piste ou je peux trouver de la pente, un itinéraire non évident ou des meilleures conditions de neige. En rando, j’aime à partir de la fin de l’hiver, quand on se sent un peu en confiance, faire quelques couloirs et des raids où je retrouve ce grand sentiment de liberté dans la montagne déserte. Il y a quelques années, j’étais parti 3 jours avec un ami entre le massif du Mt Blanc et le Beaufortain. La neige se transformait à souhait en cours de journée et nous avons eu de belles longues descentes où malgré les sacs pleins de notre autonomie, on se lâchait bien dans les grandes pentes. Une autre année, à 4 cette fois-ci, à la Grave et à Zermatt, on parcourait des itinéraires hors pistes, 3 à ski et 1 en speed riding, l’ambiance était au jeu et on partageait ces moments de plaisir avec le sentiment d’être un peu hors du temps. Maintenant, je ne considère pas non plus que chaque sortie poudre/fat est du freeriding. Je crois aussi que l’engagement et le choix de l’itinéraire font la différence entre un hors piste classique et une vraie grosse session.
Je me demande quand est né le terme de freeriding. Je crois que le grand Sylvain Saudan et les gars de son époque utilisaient plutôt le terme de ski de montagne, ski extrème (voir le bouqin de Vallencant) et ski de pente raide ?
Note qu’il y a aussi l’heliski, parfois bien loin de toute station. Les skidoo sont aussi utilisées (très souvent dans les films de ski/snowboard).
Et pis certains montent même à ski/pied
Quand au bénéfice : c’est un service payant, c’est pas le rider qui fait du bénéfice
C’est relatif. L’aisance financière qui te permet une semaine d’heliski peut aussi te donner un sentiment de liberté dans tes loisirs. J’imagine.
[quote=« weenie, id: 1409830, post:8, topic:125295 »]oursquivol a écrit :
Le freeride des vidéos... marketing mais très loin de l'image de liberté...
C’est relatif. L’aisance financière qui te permet une semaine d’heliski peut aussi te donner un sentiment de liberté dans tes loisirs. J’imagine.[/quote]
Je parle du fait de tourner une vidéo, du coup tu es obligé de faire plus, d’envoyer du gros pour que ce soit « sensationnel », tu te met (je penses) inconciement la pression, la barre plus haute et donc cet aspect liberté disparait au profit de l’aspect image sentionnel.
PS : pour moi le freeride c’est monter à pied … faire 10 traces en étant monté par un hélico n’est pas du tout la meme approche et la meme intensité physique que remonter à pied (cela reste mon avis)
Posté en tant qu’invité par rider:
les pro qui se font filmer n’ont pas forcément l’obligation de faire du gros, bien que quelquefois les conditions sont limites (avalanches).
Ils ont un hélicoptère à disposition pour des pentes de neiges souvent vierges dans de la très bonne poudre (faut que ça coule à l’image). Ils s’éclatent bien!
Personnellement, mes meilleures journées de free ride sont lorsque je peux faire des très grandes dénivellées sans prendre un télé tous les 20 mn.
Si du sommet du télé, je peux encore monter une heure, ce sera encore une plus belle descente.
Mon plus beau souvenir étant la descente du Mont Blanc au mois de mars ou j’ai eu de la poudre jusqu’à Chamonix (un peu soufflé sur le haut, mais c’est normal).
Ce ne doit pas être facile de faire un article sur le free ride, comme tout est déja dans ce mot.
Bonne chance, montagnarde.