Article Libé / Guides

Posté en tant qu’invité par gaël:

http://www.libe.com/page.php?Article=260541

bonne lecture et a+

Posté en tant qu’invité par David:

J’applaudis les mots de Remi Lecluse :

«Nous avons intérêt à remettre en question nos prises de décision et de risque, en évaluant notre rapport à l’argent et aux processus commerciaux, notre rapport à la « gloire » ou à la reconnaissance du milieu, sans oublier notre rapport au plaisir…»

et ceci est vrai à titre d’amateur et/ou de professionnel. Que d’étoiles filantes trop souvent éteintes avant même d’avoir réalisé leur vie d’Homme …

NB : merci Gaêl pour le lien.

Posté en tant qu’invité par Le Grizzly:

« Le guide version 2004 a parfois grandi en milieu urbain et ses employeurs ­ qu’il s’agisse des agences, des compagnies de guides, des «écoles d’alpinisme» pour grand public à l’image du Club alpin français (CAF) ou de l’UCPA ­ sont tous engagés dans une logique commerciale ».

Le CAF, une école d’alpinisme engagée dans une logique commerciale, celle-là personne n’avait encore osé le sortir.

Posté en tant qu’invité par Whitebear:

Merci pour la référence. Article intéressant, en effet. Ci-dessous ma réaction spontanée postée ce matin à l’auteur, qui n’engage que moi bien sûr, en attendant que les cascades daignent geler un peu :slight_smile: :

Un article « hors saison » qui ne cède pas au sensationnel facile mais au contraire traduit bien les contradictions de ce métier « remarquable » à tous égards. Il est en effet loin le temps des Rebuffat et des Desmaison… En tant que client, j’ai vécu les cordées nombreuses, puis restreintes : incontestablement le niveau de sécurité mais aussi de plaisir n’est pas du tout le même. A cela une raison : l’argument économique - la haute montagne est une activité onéreuse pour laquelle il peut être tentant de rechercher la prestation journalière la moins chère, l’unité monétaire étant en outre souvent (à défaut de connaître le guide ou sa réputation) le seul critère tangible de comparaison pour le pratiquant néophyte ou pas assez aguerri. Qui recherche une journée pas chère doit accepter (comme pour toute prestation de service) que la qualité et par ricochet la sécurité puissent ne pas être au rendez-vous, en consommateur averti (je connais ce que je recherche), lucide (j’accepte les limites de l’activité) et non hypocrite (je n’en aurai que pour mon argent - pas plus). Peut-être est-ce là un moyen d’action pour les guides : être plus transparents et pédagogues, afin que le contrat moral et économique passé avec les clients soit plus clair et plus sincère, par exemple en séparant mieux leur offre entre sport de masse (les groupes) et prestations sur mesure (la « cordée ») et aussi en décrivant mieux (cad sur un mode plus impératif) les prérequis de chaque activité proposée. Leur syndicat à probablement un rôle normatif à jouer (comme pour le tarif des courses), avec un esprit non pas corporatiste mais ouvert, afin d’éviter que les clients ne se précipitent en masse chez leurs avocat et les guides… chez leurs psys :slight_smile:

Whitebear

Posté en tant qu’invité par Oliwood:

Le Grizzly a dit
Le CAF, une école d’alpinisme engagée dans une logique commerciale, celle-là personne n’avait encore osé le sortir.

Dans le cadre des formations ou des stages lorsque un ou des guides sont engages par le CAF.
Ca ne date pas d’hier!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Le Grizzly a écrit:

Le CAF, une école d’alpinisme engagée dans une logique
commerciale, celle-là personne n’avait encore osé le sortir.

C’est énorme !

Je rappelle qu’un initiateur n’est autre qu’un pratiquant comme un autre qui se propose bénévolement et avant tout pour son propre plaisir d’encadrer des sorties.

Posté en tant qu’invité par Gaby:

Je viens de lire l’article.

Juste une réastion à chaud ; l’auteur écrit : « le guide-héros, invulnérable et solitaire, n’est plus de notre temps ».

Etant donné le nombre de « Grands Guides » décédés, je pense que nous ne pouvons pas parler de guide-héros invulnérable. Pour aucune époque

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Ca va tout à fait dans le sens de ce que je disais dans [url]http://skirando.camptocamp.com/forums/read.php?f=1&i=16753&t=16753[url] et qui avait provoqué une belle levée de boucliers.

Posté en tant qu’invité par Oliwood:

J2LH a ecrit
Je rappelle qu’un initiateur n’est autre qu’un pratiquant comme un autre qui se propose bénévolement et avant tout pour son propre plaisir d’encadrer des sorties.

Tout le monde est au courant, J2LH, mais si ca continu tu vas faire derive le sujet…
Ouvre un post STP. Merci

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Je ne fais que répondre à Grizzly au sujet de l’article de Libé.

Si tu trouves nécessaire d’ouvrir une discussion sur ce qu’est un initiateur CAF tu n’as qu’à le faire si ça t’amuse.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Oliwood a écrit:

Le Grizzly a dit
Le CAF, une école d’alpinisme engagée dans une logique
commerciale, celle-là personne n’avait encore osé le sortir.

Dans le cadre des formations ou des stages lorsque un ou des
guides sont engages par le CAF.
Ca ne date pas d’hier!

Quel rapport avec le sujet ? Ce n’est pas parce que le CAF engage des guides (non pour organiser des stages, mais pour aider les instructeurs sur les aspects technique de la formation) que le CAF a une logique commerciale.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Quel rapport avec le sujet ? Ce n’est pas parce que le CAF
engage des guides (non pour organiser des stages, mais pour
aider les instructeurs sur les aspects technique de la
formation) que le CAF a une logique commerciale.

Ben oui, le CAF est interpellé à ce sujet dans l’article, et les organisateurs de ces stages peuvent expliquer comment ils engagent les guides (c’est avec montagne de la terre je crois).
La question est donc: Est-ce que le CAF a une logique commercial (recherche le moins cher en gros) lorsqu’il engage des guides pour ses formations ?
La question n’est pas: Est-ce que le CAF a une logique commerciale en proposant des sorties et des formations encadrées par des bénévoles ?
Donc pas la peine de s’offusquer en pensant que l’article dit que les initiateurs bénévoles sont dans une logique commerciale.

Posté en tant qu’invité par Oliwood:

Engager un guide=contrat de travail.
Ce qui aboutit a fixer un tarif a la prestation.
Le CAF est forcement en concurrence avec d’autres organismes…donc il rentre dans une logique COMMERCIALE.

Dans ce cadre et uniquement dans ce cadre (quoique), le CAF a UNE logique COMMERCIALE.

Je plains le guide qui pourrait te « former » J2LH…
TU meriterais plutot un REFORMATAGE!
RE:
Tout le monde est au courant, J2LH, mais si ca continu tu vas faire derive le sujet…
Ouvre un post STP. Merci

Posté en tant qu’invité par PicLoup:

d’accord avec toi sur le fond… mais c’est sûrement moins vrai pour la « filiale » Montagnes de la Terre… MdT est indéniablement une structure commerciale, qui semble être assimilable à l’UCPA dans son offre, dans son esprit et dans ses tarifs. l’auteur de l’article a peut-être fait la confusion…

et ce n’est pas un jugement de valeur (tout nouveau CAFiste, je n’ai pas encore testé MdT… mais je lorgne du côté de leurs week-ends techniques sur la connaissance de la neige et sur la sécurité sur glacier). A mon niveau de connaissance du CAF et de MdT, le seul doute que je verrais sur la démarche est qu’elle donne l’impression d’utiliser MdT comme agent recruteur pour le CAF. (et encore… cela n’a rien de condamnable!).

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Bubu a écrit:

Ben oui, le CAF est interpellé à ce sujet dans l’article, et
les organisateurs de ces stages peuvent expliquer comment ils
engagent les guides (c’est avec montagne de la terre je crois).

Le CAF engage les professionnels pour différentes raisons :

  • Montagne de la Terre, qui est une agence commerciale dépendante du CAF. Ne me demander pas les détails mais Montagne de la Terre n’intervient pas dans la vie des clubs.
  • Pour encadrer des mineurs, c’est une obligation légale.
  • Pour aider à l’encadrement des stages diplômants.

La question est donc: Est-ce que le CAF a une logique
commercial (recherche le moins cher en gros) lorsqu’il engage
des guides pour ses formations ?

Si on recherche la solution la moins chère ce n’est pas pour faire du profit mais pour que ça revienne moins cher aux stagiaires.

Donc pas la peine de s’offusquer en pensant que l’article dit
que les initiateurs bénévoles sont dans une logique
commerciale.

La vie des clubs tourne essentiellement autour des sorties encadrées par les initiateurs, Montagne de la Terre ou les sorties encadrée par des pros c’est négligeable et le CAF ne fait pas de bénéfice dans ce domaine, prétendre que le CAF a une logique commerciale c’est vraiment n’importe quoi.
Ce qui est vrai et ce à quoi il faut s’opposer c’est que de plus en plus de personnes viennent consommer en s’inscrivant au CAF, ils recherchent une prestation mais n’imaginent pas se rendre utile pour leur club.

Posté en tant qu’invité par Dom:

Bubu a écrit:

La question est donc: Est-ce que le CAF a une logique
commercial (recherche le moins cher en gros) lorsqu’il engage
des guides pour ses formations ?

Je ne suis pas d’accord avec toi sur la définition de logique commerciale; selon moi, il s’agirait plutôt d’une recherche de meilleur rapport qualité-prix en accord avec l’environnement du marché et les aspects de concurrence. La « recherche du moins cher » en est une dérive, qui peut être dangereuse, dans ce cas notamment. Par rapport à cela, on pourrait dire que la réaction du SNGM de proposer des tarifs unifiés, est une protection pour les guides, même s’ils ne la suivent pas tous.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Oliwood a écrit:

Engager un guide=contrat de travail.
Ce qui aboutit a fixer un tarif a la prestation.

Il n’y a pas 36 tarifs possibles pour engager un guide.

Le CAF est forcement en concurrence avec d’autres
organismes…

Oui mais sur les prestations, pas sur les tarifs.

Ouvre un post STP. Merci

Tu n’es pas capable de l’ouvrir toi même ???

Posté en tant qu’invité par Alex:

ça n’est pas une logique de profit mais c’est une logique de service rendu/client satisafait quand même ?

si un adhérent n’est pas satisfait il changera de CAF, et n’apportera pas sa cotisation, en ce sens il y a quand même une part de logique commerciale dans le fonctionnement d’un club même si c’est une association loi 1901

Alex

J2LH a écrit:

La vie des clubs tourne essentiellement autour des sorties
encadrées par les initiateurs, Montagne de la Terre ou les
sorties encadrée par des pros c’est négligeable et le CAF ne
fait pas de bénéfice dans ce domaine, prétendre que le CAF a
une logique commerciale c’est vraiment n’importe quoi.
Ce qui est vrai et ce à quoi il faut s’opposer c’est que de
plus en plus de personnes viennent consommer en s’inscrivant
au CAF, ils recherchent une prestation mais n’imaginent pas se
rendre utile pour leur club.

Posté en tant qu’invité par pom:

J2LH a écrit:

Oliwood a écrit:

Engager un guide=contrat de travail.
Ce qui aboutit a fixer un tarif a la prestation.

Il n’y a pas 36 tarifs possibles pour engager un guide.

sauf erreur, c’est le tarif des courses qui est fixé par le sngm. pour les autres prestations, les bureaux et guides indépendants proposent les tarifs qu’ils veulent.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Je n’ai peut être pas utilisé les bons termes (logique commerciale), mais je voulais seulement préciser les questions qui sont posés dans l’article (et dont les réponses sont sous entendues), mais je ne voulais pas y répondre moi-même !
Je voulais seulement éviter que le sujet dérive sur « est-ce que les bénévoles du CAF sont dans une logique commerciale » et rester sur la logique commerciale ou non de ceux qui emploient les guides, le CAF en faisant partie.
Quand je dit « la question est… », ce n’est pas ma réponse, j’ai voulu être clair sur ce point en étant bien lourd dans mon expression, mais ça ne suffit pas, je ne peux pas faire mieux ! Je voulais tuer dans l’oeuf une digression sur un sujet qui m’intéresse, ça ne marche pas, tant pis.