Aquaçasert?

Posté en tant qu’invité par Maurice:

Qu’est-ce qu’il y a de mal a etre vieux ? hein ?

Faut pas t’excuser !! dans bien des cultures et des civilisations, le vieux est respecté et il sait ce que les jeune ne savent pas encore et surtout parce qu’il est arrivé a un age avancé sans trop de casse.

On doit etre probablement la premiere civilisation où un vieux s’excuse de l’etre !!

Ben moi, je dis que les vieux alpinistes sont ceux a qui on doit le plus de respect !!

signé: Maurice-qui-n’a-pas-encore-le-privilege-d’etre vieux-mais-qui-se-sent-aujourd’hui-l’âme-philosophe.

Posté en tant qu’invité par Francois:

« Qu’est-ce qu’il y a de mal a etre vieux ? hein ? »

Aucun, aucun, de toute façon, vous y passerez tous tôt ou tard, enfin, je vous le souhaite…

« parce qu’il est arrivé a un age avancé… »

Age avancé, âge avancé… faudrait p’tet’ voir à pas zexagérer non plus…

Un bon montagnard est un vieux montagnard…

Posté en tant qu’invité par Maurice:

« Un bon montagnard est un vieux montagnard… »

Je dirais plutot un vieux montagnard est de fait un bon montagnard…encore que je ne sais plus qui a dit : « on peut longtemps mal faire quelque chose », mais je suis sur que ce n’est pas ton cas…

Enfin… bon anniversaire puisque je ne te l’ai pas encore souhaité !!!

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Ouais ouais, BON ANNIVERSAIRE. A 16 h 09, j’ai eu un doute : je savais pas si c’était ton anniversaire où si c’était la prestation des onze-qui-sont-payés-chers-pour-taper-dans-un-ballon qui t’avait démoralisée :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Francois:

Alors là, le foot, je m’en balance comme de ma première chemise!

Posté en tant qu’invité par julien:

j’ai les memes sur mes skis de neve (ski coupe de 65cm). c’etait mes fix sur mes premiers skis.

Posté en tant qu’invité par catherine:

voici la réponse :
« cette fix c’est un ETRIER RAMY de 1970 environ. (amovibles pour la descente) »

donnée par un spécialiste (et un pote du CAF-GO) : Gérard Creton, qui a bossé entres autres chez Emery.

vous pouvez aller faire un tour sur son site Web
http://perso.wanadoo.fr/mecanique_et_produits/

Posté en tant qu’invité par Olaf Grøsbåf:

Tu enlevais les fixs pour la descente à cette époque? je comprends pas trop là!?
Olaf

Posté en tant qu’invité par Francois:

Catherine va t’expliquer tout ça en long, en large et en travers. Hein, Catherine, faut pas le laisser mariner dans l’incertitude, ce pauvre Olaf.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Bon, Olaf,
fô tout texpliquer ou bien ? :wink:
les fixations de ski dans ce temps-là, étaient constituées de 2 parties :
1 - une butée avant avec déclanchement par pivotation
2 - un cable qui était tendu par l’avant, et qui faisait le tour de la chaussure en s’appuyant au niveau du talon sur le petit débord de la semelle. Les cables sur les côtés étaient maintenus en place par des petits crochets latéraux : pour chaque ski, de chaque côté, il y avait 2 crochets.
voilà, ça c’était pour skier (en descente)

Pour les montées, il y avait un système de glissière sur le ski situé sous la partie avant de la chaussure. Dans ce système, il suffisait d’installer l’étrier : on mettait alors la partie avant de la chaussure dans l’étrier, on désserait un peu le cable, et on ne mettait le cable que dans les crochets avant.
Avec ça, ça permettait de soulever le talon de … quelques centimètres, et en pliant la chaussure.
Bien sûr les chaussures étaient en cuir, ça rajoutait en souplesse … par contre pour le maintien et la chaleur …

Posté en tant qu’invité par Olaf Grøsbåf:

Merci Catherine! Ca devait être assez sympa de skier avec ca…
Olaf

Posté en tant qu’invité par Xtian:

Ca devrait t’inspirer pour le Télémark ?

Posté en tant qu’invité par Olaf Grøsbåf:

C’est vrai qu’en positon de montée, ca ressemble furieusement à une fix de telemark. Ca vous arrivait de descendre avec le talon libre ou bien vous bricoliez systématiquement pour les passages montée/descente?
Olaf

Posté en tant qu’invité par catherine:

… je ne me souviens plus, mais je crois bien que c’est avec du matos comme ça que j’avais commencé le ski de rando !
à l’époque, il y avait des fix mieux, mais j’avais commencé avec un petit club qui nous prêtait du matos qui aurait plutôt dû aller dans un musée !
L’extraordinaire, c’est qu’on se faisait quand même plaisir et que personne ne s’est rien cassé !

Je me suis bien vite acheté le top du top de l’époque : des silvretta à cables et plaques !
il y avait une articulation à l’avant de la chaussure et on pouvait soulever la chaussure à 90 degrés !
avec des chaussures en cuir, on avait des foulées dignes de la Pierra Manta !

Posté en tant qu’invité par Xtian:

Que nenni ! Après la montée, on enlevait l’étrier et pour la descente on rebloquait le talon comme te l’as expliqué Catherine. Y avait pas besoin de cale de montée pcq le talon y décollait pas plus que de 8 à 10 cm… Epoque héroïque !

Posté en tant qu’invité par catherine:

non, non, on ne descendait pas « talon libre », ça aurait trop sollicité les cables !
déjà qu’ils cassaient de temps en temps …
On « bricolait » la fix à chaque passage montée/descente

Posté en tant qu’invité par Olaf Grøsbåf:

Les câbles qui cassent, c’est hélas encore un gros problème pour les fix de telemark…
Olaf

Posté en tant qu’invité par martine:

Est-ce que ces fix à étriers que vous utilisiez en rando à l’époque étaient diffréntes des fix à étriers et à cables qu’on utilisait jadis en ski de piste?

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

Tu me rassures… moi aussi.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Il y avait 2 types d’étriers: les étriers fixes qui étaient effectivement ceux utilisés « dans le temps » en ski de piste, simplement, pour la rando, il fallait dégager les 2 crochets arrière du câble pour pouvoir lever le talon. Et les étriers mobiles, qu’on mettait à la montée, devant la butée et qu’on ôtait à la descente (le principe était un peu celui de la fixation s’kalp) ce qui permettait de profiter des sécurités de la fix de descente. Inutile de dire que pour les étriers fixes, il n’était pas question de sécurité! mais certains préféraient ce système, plus léger et moins compliqué.
Il faut dire aussi que les chaussures cuir introduisaient une souplesse d’utilisation qu’on n’a plus maintenant. A la montée, en tout cas. Pour la descente, c’était autre chose!