Appareil photo numérique ou argentique en voyage?

Posté en tant qu’invité par rachel2:

Simple petite question:
Vous prônez ou prenez quoi comme appareil photo en voyage, pour trek et alpi? Un numérique ou un argentique? Avantages et inconvénients des deux? Merci de vos expériences!

Avantage de l’argentique : l’autonomie. Inconvénient : le prix des pelloches et du développement.

Le numérique permet de faire plus de photos pour un coût faible. Mais il faut une bonne capacité de stockage et des batteries de rechange. Avec deux batteries, j’ai une autonomie d’environ 1000 prises de vue sur mon reflex numérique.
On peut trouver des batteries génériques moins chères que les batteries de marque mais il faut bien les tester avant pour pallier à toute surprise.
Astuce : éviter les cartes mémoires de trop grosse capacité car, si la carte claque, toutes les photos sont perdues. J’utilise des cartes de 1 Go qui sotckent environ 50 photos chacune.

salut, avec un Nikon D70 je fais 5/600 images par accus.
tu prends 2 ou 3 cartes moyennes de 1 ou 2 Go et ramène 2500 images sans problème.
après tu fait le tri !!! et là tu pleure !

si tu dois porter prend un compact numerique.

l’avantage de l’argentique est le prix du matos. un reflex se trouve à moins de 100 €
apres c’est le prix des pelloches qui surprend !

pour la seance projection, le video projecteur a bien évolué mais reste bien plus cher qu’en dias.
voilà.

Argentique ou mourir! Le grain du numérique ne me convainc vraiment pas.

Tant qu’il y a des pellicules je resterai à l’argentique. J’ai un Olympus mju III.

Petit avec un mini zoom. Très bonnes photos!

Mais, tous les gouts sont dans la nature … :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par idée:

Critère de poids :
Pour du léger, prends un numérique compact, sans hésiter.
Pour le volume, pareil.
Au pire, un jetable : ça pèse moins de 150 g !
= avantage au numérique compact.

Critère de durabilité :
Avec le froids (haute montagne, hivernales, expés), les batteries des appareils photos en prennent un sacré coup : jusqu’à la panne … C’est encore plus vrai pour les numériques.
Les réflex numériques sont très sensibles à la poussière.
En expé, penses à la problématique du chargement des batteries du réflex numérique. T’auras pas toujours du jus au bons moment. L’argentique consomme moins, il est toujours plus facile de trouver des piles.
Pour des trucs vraiment extrêmes (rare), seuls les appareils purement mécaniques (soit quelques réflex ou télémétriques argentiques) tiennent le coup sans mauvaise surprise. En plus, ils restent assez légers.
= avantage au réflex argentique mécanique.

Critère de qualité :
Pas de compact
Pas de bridge
Un réflex et surtout de bons objectifs
Pour les réflex, à niveau de gamme égal, la qualité des boîtiers argentiques (marché de l’occasion) et des numériques (marché du neuf) est strictement identique.
Si tu vises la photo de souvenir etc., que tu n’as pas l’habitude de faire de la photo mais que tu veux des images correctes dans le cadre de cet usage, un compact numérique peut faire largement l’affaire. Attention, dans les compacts numérique il y a vraiment à boire et à manger, le haut de gamme n’est pas forcément le haut de gamme en termes de qualité d’image. Demande conseil, non pas à un vendeur, mais à des passionnés, ils sauront te guider. Consultes des revues, des tests.
= globalement, réflex argentiques et numériques équivalents.

Critère de souplesse d’utilisation :
Pas de compact
Pas de bridge
Un réflex.
Maintenant, renseigne-toi sur les fonctionnalités et compare avec ce dont tu as besoin. Un exemple pour te faire comprendre (et qui ne te concernera pas) : je fais de la photo de mode ; des gens arrivent parfois en studio avec des réflex (numériques ou argentiques) … qui n’ont pas de prise flash externe, alors que cela est indispensable en studio … conclusion : ils sont « dèg » !
Et en haute montagne, s’il fait très froids, sauras-tu manipuler tous les petits boutons sans retirer tes gants ? Le matériel pro est paradoxalement toujours simple et très ergonomique. Plus tu descends en gamme, plus on a tendance à te vendre du gadget, des « programmes », etc.
Un réflex moderne même bas de gamme te permet de faire du presse bouton sans réfléchir (pareil en mieux qu’un compact) ou, au choix, de jouer (un peu ou beaucoup) sur les réglages pour faire (plus ou moins) ce que tu veux dans (plus ou moins) toutes les conditions (ce que ne permet pas un compact).
= avantage au réflex numérique.

Critère de production et de post traitement
Le numérique est beaucoup plus souple.
On voit directement ce qu’on a pris. Il n’y a pas de délais entre la prise de vue et l’image. Ca répond donc au principal besoin de quand on fait de la photo.
Une image numérique (ou numérisée si photo argentique scannée) se travaille facilement (les erreurs se récupèrent plus facilement).
Mais toujours pareil : si tu veux exploiter à fonds les possibilités du numérique, penses également à un bon écran, à un éclairage neutre, à une sonde, et surtout à un bon logiciel de traitement d’image, au temps d’apprentissage et à la puissance qu’il faut pour l’ordinateur …
L’archivage du numérique : impact des changements de systèmes d’exploitation, incompatibilité des supports dans le temps, nécessité de sauvegardes, crash de disques etc. Tout cela il faut y penser … En gros, si tu fais pas gaffe, ce que tu as pris il y a dix ans, tu ne peux plus le regarder …
= avantage au réflex numérique.

Critère de prix :
Avec la chute des prix en argentique tu peux avoir du matériel de pro d’occasion pour moins de 300 euros, et même du neuf (en neuf, il ne se fait plus que du haut de gamme) pour un prix ridicule par rapport à la technicité équivalente en numérique.
Pour des boîtiers numériques, le haut de gamme en réflex (D3, D300 par exemple) coûte et continuera de coûter très cher, et comparativement beaucoup plus que lorsqu’il n’existait que de l’argentique. Dans le matériel pro, le numérique s’est accompagné d’une très nette hausse des prix. Un simple capteur numérique pour moyen format peux dépasser les 20 000 euros …
Dans les début / moyennes gammes des réflex numériques, il y a profusion de choix.
Si tu veux imprimer du numérique avec une qualité équivalente à celle d’un labo pro, c’est au moins aussi cher qu’un bon tirage argentique : faut bien que les gens mangent…
Coût du post traitement : si tu ne le pirate pas, photoshop CS3 coûte plus de 1000 euros …
Mais pour de la photo de vacances, pas besoin de tout ces investissements. Prends du numérique, ça te reviendra moins cher que l’achat de plusieurs films + développement.
= avantage ex aequo compact numérique / réflex pro argentique (dont d’occasion)

Pertinence de ton investissement :
Un compact est immédiatement obsolète, les gammes changent tous les 12 mois. Une fois acheté, la valeur vénale de l’appareil est nulle.
Un réflex numérique devient également vite obsolète, surtout dans le début et le moyen de gamme. Dur quand le bas de gamme réflex tourne dans les 400/600 euros …
Un réflex est un investissement : certaines marques (nouveaux entrants) ne surviveront pas, mais elles ont l’avantage de faire tirer les prix vers le bas dans le début /moyen de gamme. Investir dans une marque qui peut se planter, c’est risquer de se retrouver avec un système sans SAV et qui ne vaut plus rien d’occasion …
Capacité à trouver des films argentiques et des labos dans 10 ans ? P’tetre ben qu’oui, p’tetre ben qu’non. En tout cas, ce sera moins facile et rare, un marché de niche.

idée me semble avoir fait une très bonne synthèse… je me permets de compléter qq points de détails, ou qui relèvent des gouts et des couleurs :stuck_out_tongue: .

[quote=idée]Critère de poids :
Pour du léger, prends un numérique compact, sans hésiter.
Pour le volume, pareil.[/quote]
Sans oublier de tenir compte des accessoires : plusieurs batteries de rechanges et un chargeur (existe en solaire, cher à très cher mais assez pratique dans la pampa) pour le numérique, 1 ou 2 piles aussi (plus petites, mais pas forcément faciles à trouver partout) et surtout une palanquée de films (youpi les rayons X des aéroports de l’après 11 septembre) pour le chimique…

Assez légers… ça reste pas mal plus lourd que des boitiers amateurs équivalents d’une part, et d’autre part il faut tenir compte des photos loupées pour cause de pas de mesure de lumière intégrée, très gênant pour 99% des utilisateurs! Ca reste très spécialisé àmha.

C’est là que certains compacts chimiques (éviter absolument les zooms! y’a qq appareils réputés, style Mju2 et pas 3, yashica t4/t5, ricoh GR…) pourront peut-être tirer leur épingle du jeu : à encombrement égal, les compacts numériques sont encore un peu limités en qualité pure (définition excellente tant qu’on sait ce qu’on fait, mais cramage des hautes lumières parfois voire souvent gênant et encore un peu de bruit=grain dans les ombres).

Si on considère un réflex, par contre, je suis plus de l’avis que le numérique est franchement dépassé, au moins en couleurs (possibilité de sensibilités inouies, aucun grain à la sensibilité de base, et surtout contrôle complet et rationnel de la couleur). Pour le N&B c’est moins tranché.

Ne pas oublier d’y mettre achat et développement des péloches chimiques!
En diapo, il y a 5-10ans, j’y mettais 10€ au moins les 36 vues (5€ l’ekta de base et 5€ de développement), que je multipliais par 1-2 péloches par jour… Je ne sais pas comment ça a évolué.
Compter au moins le double du prix en négatif couleurs (pour un travail de plus en plus dégueu, parait-il). En N&B par contre les couts de dev/tirage sont réduits si tu le fais toi

Après, pour le coût des tirages issus du numérique, ce n’est pas cher pour faire faire du 10x15 (dans les 10c/tirage), sachant qu’en plus tu ne tires que ce que tu veux.
Pour les grands formats, ça peut valoir le coup d’imprimer soi-même si on est vraiment exigeant : une bonne sortie A4 ou plus, faite à façon, coute cher… Et c’est assez gratifiant de s’impliquer soi-même dans l’ensemble de la chaine jusqu’au tirage. Faut être motivé, évidemment!
Pour du tout-venant A4 ou A3 par contre, pas de doutes, il faut le faire faire pour qq euros.

L’obsolescence des appareils numériques est devenue un peu obsolète! Dans le cas particulier du voyage, c’est de toutes façons un peu HS vu la spécificité du besoin, mais je ne résiste pas à commenter un peu.
Au moins tant qu’on n’est pas trop fashion victim, les réflex numériques d’il y a moins de 5 ans (à partir de la génération 300d voire 10d canon, d70/d50 nikon) sont déjà très bons.
Quand aux compacts, y’a des gens qui en viennent à rechercher la génération précédente, avec pas trop de pixels (enfin, surtout pour le fameux fuji f30, un peu à la peine en forte lumière hélas)! La performance générale est assez stabilisée depuis qq années… Et j’étais presque aussi satisfait d’un vieux ricoh R1 de 2004, que du f40 de l’année dernière que je pique de temps à autres à ma femme (qui est mieux en intérieur, mais pas tant en extérieur, le f40 je parle et pas ma tandrédousse qui me va très bien).
Dans les deux cas, oui, les appareils numériques sont difficiles à vendre en occase une fois vieux (on voit pourtant des prix surprenants sur ebay…), mais on peut très bien les utiliser, sans beaucoup de différence de qualité dans le tirage final. Y’a une limite quand même, vers 2003-2004, avant laquelle les appareils étaient réellement moins bien.

Sur l’obsolescence du film… C’est plus difficile à dire, mais on peut quand même observer que le secteur se casse la gueule, économiquement parlant. La question se pose surtout en termes de développement : les possibilités de traitement se rétrécissent comme peau de chagrin, et la qualité avec. Y’en aura-t-il encore assez dans 10 ans? A vos boules de cristal!

Tout ça m’inspire qu’en dehors du N&B, le numérique a moins d’inconvénients…

Posté en tant qu’invité par rachel2:

Et bien merci pour toutes vos infos omplètes!

Comme Aurore, j’ai toujours un vieux réflex mécanique que j’adore et que même sans piles, il fonctionne, c’est un Olympus OM-1, objectif 50mm, ouverture 1.4, parfait.

Le problème je trouve, c’est que en une année j’ai déjà fait 500 photos de sorties rando et autres avec du numérique compact, que j’ai gravé sur CD et DVD. Mais pourra-t-on toujours utilisé cette méthode et lire les photos dans 10-15 ans? Le papier reste, mais les autres systèmes? Donc si j’avais dû développer avec mon Olympus OM-1 les 500 photos, ça fait un peut chère et il faut stocker dans une méga-armoire…

Et mon super Olympus que j’adore, et bien il m’a fait des variantes: en voyage j’ai pris des photos avec lui et un numérique compact. J’ai développé Olympus, et là, surprise, rien…! Il a foiré j’sais pas pourquoi, pourtant c’était des conditions normales, l’été en europe.

Alors j’sais plus quoi choisir et dans quoi investir…

CD et DVD : pas forcément très fiable au long terme (>5-10ans)… Cela dit, deux c’est mieux qu’une (tes photos sont en double, une fois sur CD, une fois sur DVD quoi). Le disque dur, c’est pas forcément si pire, car trois, c’est mieux que deux!
La clé de la sauvegarde en numérique, c’est de profiter de la facilité de duplication, et de mettre pas mal de copies différentes sur des supports différents, dans des endroits différents.
Et effectivement, entre autres duplications (même si celle là n’est pas parfaite = reduplicable), un bon tirage papier, c’est bien aussi!

Apès, condoléances pour ton OM-1… rien n’est éternel en ce bas monde, surtout pas les obturateurs.

Posté en tant qu’invité par mioumiou:

L’Olympus E-420 avec l’objectif 25mm (correspond à un 50mm en 35) et super compact et il est beauuuuuuuu… Mais quels sont réellement les avantages d’une visée réflex?

salut, 500 photos en 1 an c’est peu, mais le problème (sans vouloir te vexer !) est surtout que si tu est capable de faire 500 images imprimables sur 500 ça se saurait. avec ton olympus tu n’en n’aurais pas pris autant. il faut être très rigoureux(se) et n’imprimer que ce qui en vaut la peine ( 20% max à mon avis ). le gros inconvénient du numérique est que l’on a tendance à mitrailler sans soigner cadrage et réglages divers et tout vouloir conserver.
il faut aussi être réaliste, avec un vieux boitier style D70 ( 280 € nu) tu fais quand même de la belle photo très très largement suffisante pour le commun des « photographes » qui fait tirer en 10/15 ou 15/20.
je stock sur dvd en double et ça ne prend rien comme place.

avec 2 ou 3 accus tu passes sans problemes 2000 images sans t’occuper du chargeur !
converti ça en pelloches !!!

http://argus-photo.fr/
http://www.snapfish.fr/

[quote=blister]avec 2 ou 3 accus tu passes sans problemes 2000 images sans t’occuper du chargeur !
converti ça en pelloches !!![/quote]
Mon vieux 300d m’en fait plutôt 1000, avec 3 accus… Bon, ça me fait déjà 6 gigots de données soit une carte CF et demi (c’est quoi une péloche, déjà? ah ouais, 36 vues…), et c’est deux fois ce que m’a pris ma dernière semaine de voyage.
Mais bon, en voyage, et pour peu que tu aies à sortir un peu le flash, ou à monter tes photos à quelqu’un avec l’écran AR, c’est mieux d’avoir de quoi recharger au moins au cas où dans l’hotel ou le lodge de passage. le genre de btruc rageant : ne plus pouvoir prendre de photos parce que plus de jus dans les batteries…

Comme tu dis, tout ces gigots ramenés à la maison nécessitent un bon peu de discipline pour effacer les loupés, trier sévèrement, et ne travailler et tirer que ce qui en vaut vraiment la peine. Perso je fais ça sous LightRoom et c’est un programme presque parfait pour…

Pour la question de la sauvegarde des images, entre le numérique et l’argentique il y a vraiment une énorme différence :

  • en argentique, les photos sont prises, rangées au fond d’un placard et on peut retrouver une image prise dans une rando 10 ans plus tôt en quelques minutes. Et dans 50 ou 100 ans les descendants pourront aussi les retrouver, probablement en bon état pour le noir et blanc et les couleurs modernes (pas celles des premiers films couleurs des années 60-80).
    En revanche difficile de faire vraiment des « sauvegardes », en cas d’incendie à la maison tout est perdu…

  • en numérique, la copie est facile et très peu chère, et sans pertes. Les traitement et correction faciles…
    Mais le travail de tri/sélection/traitement/sauvegarde doit être fait régulièrement (à chaque changement d’ordinateur ou de disque dur, à chaque changement de format de lecteurs (disquettes, CD, DVD, blue-ray, …)

Pour un pro ou amateur passionné de photos, il y a beaucoup d’avantage au numérique. Mais pour quelqu’un pour qui la photo représente « juste » quelques souvenirs, et si en plus la personne n’a pas de notion d’« informatique pratique », le réflexe de faire des sauvegardes, … ça peut très mal finir.
Je connais des gens qui gardent des années d’images numériques sur un seul disque dur, ou bien sur des CD non durables…sans parler de ceux qui ont tout uniquement sur une carte CF dans l’appareil…

(petite anecdote sur les CD : j’avais en janvier 2000 fait scanner et mettre sur CD Kodak « Gold » 2*100 diapos.
J’ai découvert l’an passé que l’un des 2 CD est illisible ; et l’autre est encore lisible mais le format de sauvegarde (propriétaire Kodak) devient délicat à ouvrir avec les logiciels les plus courants…Mes diapos sont parfaitement intactes et j’ai tout rescanné proprement.

Je précise bien que je suis en numérique depuis plus de 6 mois et sans aucun regret ni nostalgie…mais je passe beaucoup de temps à faire des sauvegardes sur plusieurs disques durs, y compris ailleurs que chez moi, de mes images.

Posté en tant qu’invité par idéee:

Il y a effectivement l’un des principaux avantages du numérique que j’oubliais : la capacité de faire des centaines de photos sur la même carte.
Des centaines oui : mais à quelle définition (= pour quel format de tirage au final) ?

Par exemple, pensons à la démarche des paysagistes américains et allemand (pas/peu de pratique comme cela en France) : des photos à la chambre, en argentique, plan film jusqu’à 20 par 30 (inch) + scan à tambour. Des choses que seul le film peut faire parce qu’on ne fabriquera jamais (ou probablement jamais) des grands capteurs (voir déjà le prix d’un capteur pour moyen format, genre Hasselblad) !

Actuellement (mais, Nicolas, je ne suis pas de Grenoble), il y a encore d’excellent labo professionnels.
Je parle bien de labo pro : ils sont sur un marché de niche, haut de gamme, cher. La qualité est aussi bonne en argentique qu’en numérique. Si tu calibre bien ta chaîne de couleur, le résultat en numérique correspond exactement à ce que tu as travaillé.

en numerique aussi avec un classement logique. de toute maniere qui re-regarde des images de plus de 10 ans . souvent cela n’a d’intérêt que pour le photographe ou le sujet. ou alors pour de longues soirées spéciales nostalgie. (ouais, regarde! à l’époque je passais le 6C en echauffement !! tiens, passe moi la tisane). et puis il n’est pas interdit de faire des tirages papier depuis numerique pour un album classique ou un livre album. tres chouette d’ailleur chez fuji ( à 1 € la page A4).

pour la photo souvenir, de toutes façons les néga seront perdus ou jamais réutilisés.

no comment

horreur, mes vieilles dias ( 30 ans !! ) sont dans un état lamentable ! très jolis verts / orangés :frowning:
est il possible de recuperer un semblant de couleur naturelles ?

Posté en tant qu’invité par Aurélien:

Tu soulèves un point important baisser la qualité pour gagner de la place sur les cartes.
Perso je me suis mis à la photo numérique autant par choix que pas par choix : je suis infograhiste et à force de retoucher des photos, ben on a envie d’en prendre. Bref d’un coup d’un seul bye bye mes vieux minoltat SRT101 et autre X700 (que ma famille m’a donnée avec toutes une panoplie de flash et de caillou)et bonjour l’EOS 400, qu’il m’arrive d’utiliser à raison de 500 photos par jour me retrouvant bombardé photographe de plateau pour des amis réalisateurs, en prenant au maximum le temps de cadrer. Il y a certainement meilleur comme boitier, mais bon, il y a aussi certainement pire, enfin je pense.
Il y a encore 4 mois je bossais dans le très grand format (tout ce qui est événements, musées) et là ben on est en plein dans de chouettes soucis de résolutions, par rapport au format : je parle en m².
Bref tout ça pour dire que passé un certains niveaux il m’apparaît important de bien cerner ses désirs en numérique. Faire une photo numérique pour 10x15cm tous les apparails savent le faire, mais tirer une photo pour faire 100 x150cm, c’est pas la même chose. Je sais que pour certains j’enfonce des portes ouvertes, mais j’ai découvert dans mon ancien job que pour le public le numérique c’est magique, sur le papier on peut tout faire, même des 4x3m avec le moindre petit appareil photo.
Bref Rachel2 cerne tes projets de taille de photos.
Aurélien

Posté en tant qu’invité par glag pas loggé:

Certes, on peut se dire que si le photographe ne prend pas la peine de trier/classer/sauvegarder ses images, c’est qu’elles n’en valent pas la peine…
Sauf si le photographe arrête la photo, ou meurt…Je pense qu’au niveau de la mémoire familiale et collective, il y aura de la perte…Rien de dramatique mais c’est un sujet qui m’interpelle.

Pour la petite histoire, j’ai un jour été très ému de retrouver sur une dia de mon père (abimée, un dia couleurs des années 1970, mais les kodachrome de la même époque n’avaient pas bougé) avec un cadrage strictement identique à une image que j’avais faite quelques mois avant. Très anecdotique mais j’étais très heureux…

[quote]horreur, mes vieilles dias ( 30 ans !! ) sont dans un état lamentable ! très jolis verts / orangés :frowning:
est il possible de recuperer un semblant de couleur naturelles ?[/quote]
Les logiciels de scan Nikon possèdent une fonction pour cela…jamais testé et je doute que le résultat soit parfait.

J’en profite pour signaler un petit article que j’ai écrit sur le sujet de l’éditing, du traitement et de la sauvegarde des images numériques :
http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=3266

Posté en tant qu’invité par Idée:

Pour les diapos, la conservation doit se faire dans des conditions strictes … et tout dépend de la qualité des bains au développement. Certaines diapos se conservent mal (dont les ekta, je crois). C’est le même problème que pour le papier (les papiers devrais-je dire : un print numérique mal conservé … se conservera mal !).

La photo (numérique ou argentique) impose effectivement de bien savoir ce qu’on veut.

Mes propres expériences / visions :

Photos de vacances, loisir, famille, sans trop d’exigence, pour mettre dans des albums en tirage maxi A5/A6 :
matériel minimum : appareil compact (numérique ou argentique kif kif)… 2Mpixel minimum minimum … en pratique, la limite vient plus de la mauvaise / médiocre qualité optique et/ou du logiciel de traitement d’image de l’appareil (même si le compact fait du 5 ou du 6 Mpixel)

Photos amateur / passionné, format jusqu’à A4/A3 :
voyages, sports : matériel minimum : réflex (numérique ou argentique kif kif) … minimum 6/8 Mpixel pour le numérique
La différence se fait sur la qualité de la mise au point (même si autofocus), l’absence de bougé et sur la qualité des optiques.

Photos passionné / pro, format jusqu’à A2/A1 :
voyages, macro, reportage : réflex numériques > 12 Mpixels (tirages au-delà du A1 possible si pas de bougé et très bon cailloux ?)
mode, studio : moyens formats numériques ou argentiques

Photos mode / studio / passionné, format A1/A0 et au delà …
Moyens format, travail à la chambre

:frowning:
Quelle marque?
La dernière fois que j’ai mis un oeil sur les miennes, ça devait être de l’ekta (chrome bien sûr, E6 Extracolour amateur, me souviens plus du code, pas entendu trop de films d’horreur dessus comme ceux sur les premieres kodacolor d’après-guerre), c’était OK, mais elle n’ont que 10-15 ans max…

Sur le sujet : un extrait du bouquin de Wilhelm Research (PDF) (cf p 14, numérotée 176) qui confirme : l’ekta avant le traitement E6 (=1980), c’était pas ça.

[quote=idéee]aux avantages du numérique que j’oubliais : la capacité de faire des centaines de photos sur la même carte.
Des centaines oui : mais à quelle définition (= pour quel format de tirage au final) ?[/quote]
Evidemment, les chiffres que je donne plus haut sont en qualité maxi, et format RAW - c’est tellement dommage de s’en priver! Ca ouvre des possibilités de traitement qui, par rapport au jpeg, sont un peu comme un négatif bien exposé par rapport à une diapo.
NB : en ce qui me concerne, c’est du 6Mpix (donc env. 6Mo en RAW 12 bits), qui donne si on y fait gaffe de l’assez bon A4 et du A3+ encore très décent.

20x30… cm? :o
Je croyais que Ansel Adams avait un peu le record avec son agrandisseur pour plan-film 8x10" (soit 20x25cm) fait à partir d’une vieille chambre? Beaucoup des gens qui faisaient du 8x10" en faisaient des contacts, d’ailleurs (cf Ed Weston par ex.).
Pour ce qui est des paysagistes actuels, un certain nombre sont passés au numérique (avec un dos numérique dans une chambre ou plus simplement un MF numérique)…
Bon, là, je crois qu’on devient un peu HS : j’imagine quand même assez mal faire du ski de rando avec une 4x5" sur le dos! :lol: :lol: :lol:

Du coup, pour revenir un peu dans le cadre du forum (à défaut de de la question initiale…) certains appliquent la méthdoe dite « du grand format du pauvre » : un réflex numérique « normal », une focale un peu longue, 4 ou 9 clichés et un assemblage rendu enfantin par les logiciels ad hoc, qui doublent ou triplent effectivement la résolution de l’image. Evidemment, ça a ses limites dès que qq chose bouge! Mais ça marche souvent… Et ça ne coûte pas cher.

Posté en tant qu’invité par Idée:

C’est vrai qu’en première approche, le grand format/moyen format est clairement HS pour la photo de voyage ou d’expé. Trop lourd, trop volumineux, trop complexe à installer, trop fragile, trop lent même.

Cela dit, tout dépend de ce que l’on fait : voyager et faire des photos à l’occasion de ce voyage (dans ce cas, c’est le voyage qui prime); ou faire des photos, et tout construire autour de cela. Pour du portrait, de l’architecture, du paysage, le moyen et grand format se défendent : certains utilisent même la lenteur et le caractère impressionnant du matériel pour briser l’agressivité, prendre le temps de composer, amadouer les sujets.

Les démarches et le matériel n’ont rien à voir. C’est comme en grimpe ou en alpinisme : soit tu fais la voie et ta perf (et tu ne vas pas aller faire des tonnes de manip pour avoir LE bon angle de vue avec LE bon éclairage ni faire cr tout ton entourage pour ça : la voie, il faut tout de même la sortir !) … soit tu fais des photos (et tu vas aller faire des tonnes de manip pour avoir LE bon angle de vue avec LE bon éclairage et ça ne fera pas cr tout ton entourage parce que c’est avec tes images qu’ils feront leur promos, leur souvenir etc.).
Aux deux extrêmes de la pratique, celui qui grimpe, ce n’est pas celui qui photographie. De même, le voyageur qui découvre un pays ou une région en trois semaines de vacances et qui veut en voir le maximum, ce n’est pas le photographe qui a fait ses repérages, qui va se lever à 5h pour faire un shoot le matin, et puis revenir au même endroit le soir faire le même shoot avec une autre lumière …

Si tu te places dans la deuxième situation, les critères de poids, d’encombrement, de lenteur deviennent relatifs.
Même en réflex, se trimballer un 300 mm à 2.8 plus un D3 pour de la haute montagne, c’est taper des kg et de l’encombrement au détriment / en plus du matériel d’ascension et de ta propre capacité à sortir la voie.
Il est clair que même pour une rando tranquille, je n’emporterais pour rien au monde un 300 à 2,8 (en plus, la focale n’est pas assez polyvalente …), ni même un boîtier pesant plus de 1,4 kg !
Maintenant, si tu fais de la photo et pas de la montagne, tu es prêts à monter pépère par la voie normale voir, pour certains (à ne pas imiter, et puis là ce sont des pros, pas des amateurs) en hélico, descendre 30 m en rappel et faire des shoot de tes potes qui eux sont en train d’engager la viande dans de l’ED bien expo … Je caricature volontairement.

Il est clair que le format 810 inch (2025 cm, je me suis trompé) est déjà très grand. L’utilisation classique est le contact. Maintenant (encore moins confortable), tu as aussi le 1620 inch … dans ces formats (et même plus petits) la prise au vent de la chambre est telle qu’il est difficile d’avoir une utilisation en extérieur. Les paysagistes qui travaillent à la chambre avec un dos numérique ont (mais je me trompe peut-être) des dos beaucoup plus petits (type moyen format) qu’ils adaptent à l’arrière de la chambre. Ca permet de bénéficier du décentrement de la bascule et du tirage, mais tu n’as pas la surface et donc la définition d’un 810…

Posté en tant qu’invité par Idée:

C’est vrai qu’en première approche, le grand format/moyen format est clairement HS pour la photo de voyage ou d’expé. Trop lourd, trop volumineux, trop complexe à installer, trop fragile, trop lent même.

Cela dit, tout dépend de ce que l’on fait : voyager et faire des photos à l’occasion de ce voyage (dans ce cas, c’est le voyage qui prime); ou faire des photos, et tout construire autour de cela. Pour du portrait, de l’architecture, du paysage, le moyen et grand format se défendent : certains utilisent même la lenteur et le caractère impressionnant du matériel pour briser l’agressivité, prendre le temps de composer, amadouer les sujets.

Les démarches et le matériel n’ont rien à voir. C’est comme en grimpe ou en alpinisme : soit tu fais la voie et ta perf (et tu ne vas pas aller faire des tonnes de manip pour avoir LE bon angle de vue avec LE bon éclairage ni faire cr tout ton entourage pour ça : la voie, il faut tout de même la sortir !) … soit tu fais des photos (et tu vas aller faire des tonnes de manip pour avoir LE bon angle de vue avec LE bon éclairage et ça ne fera pas cr tout ton entourage parce que c’est avec tes images qu’ils feront leur promos, leur souvenir etc.).
Aux deux extrêmes de la pratique, celui qui grimpe, ce n’est pas celui qui photographie. De même, le voyageur qui découvre un pays ou une région en trois semaines de vacances et qui veut en voir le maximum, ce n’est pas le photographe qui a fait ses repérages, qui va se lever à 5h pour faire un shoot le matin, et puis revenir au même endroit le soir faire le même shoot avec une autre lumière …

Si tu te places dans la deuxième situation, les critères de poids, d’encombrement, de lenteur deviennent relatifs.
Même en réflex, se trimballer un 300 mm à 2.8 plus un D3 pour de la haute montagne, c’est taper des kg et de l’encombrement au détriment / en plus du matériel d’ascension et de ta propre capacité à sortir la voie.
Il est clair que même pour une rando tranquille, je n’emporterais pour rien au monde un 300 à 2,8 (en plus, la focale n’est pas assez polyvalente …), ni même un boîtier pesant plus de 1,4 kg !
Maintenant, si tu fais de la photo et pas de la montagne, tu es prêts à monter pépère par la voie normale voir, pour certains (à ne pas imiter, et puis là ce sont des pros, pas des amateurs) en hélico, descendre 30 m en rappel et faire des shoot de tes potes qui eux sont en train d’engager la viande dans de l’ED bien expo … Je caricature volontairement.

Il est clair que le format 810 inch (2025 cm, je me suis trompé) est déjà très grand. L’utilisation classique est le contact. Maintenant (encore moins confortable), tu as aussi le 1620 inch … dans ces formats (et même plus petits) la prise au vent de la chambre est telle qu’il est difficile d’avoir une utilisation en extérieur. Les paysagistes qui travaillent à la chambre avec un dos numérique ont (mais je me trompe peut-être) des dos beaucoup plus petits (type moyen format) qu’ils adaptent à l’arrière de la chambre. Ca permet de bénéficier du décentrement de la bascule et du tirage, mais tu n’as pas la surface et donc la définition d’un 810…