Posté en tant qu’invité par J22:
jmarc a écrit:
=> l’appareil est réglé pour rendre un « gris moyen » en
conditions normales d’éclairage : la neige sera grise sur la
pellicule et si, après tirage, la neige sur la photo parait
blanche, c’est qu’il y a eu surexposition du papier lors du
tirage pour compenser (d’où une perte de détails dans les
hautes couleurs (le joli lapin blanc dans la neige n’est plus
visible, quel domage !)).
C’est bien de sortir sa science mais faut pas tout mélanger.
Tu peux nous expliquer comment si l’appareil est réglé pour donner un gris moyen la neige, surface extrêmement lumineuse, peut être… grise sur la photo ???
Les jetables n’ont pas de cellule et ne risquent donc pas d’être influencés par la neige qui risque surtout d’être surex (noire sur le néga, blanche sur la photo) et si il y a correction au tirage c’est elle qui donne une neige grise à partir d’un négatif surex et non l’inverse.
Ce type défauts apparait aussi facilement dans le cas inverse :
prenez une photo des copains dans un refuge un peu sombre : la
pellicule est sous exposée, le tireur va donc à nouveau
surexposer au tirage (pour compenser toujours) afin que l’on y
distigue autre chose que du noir => le noir justement, il
devient gris, les copains ont des polaires délavées et le
paysage de l’autre côté de la fenêtre est « brulé », on ne
distingue qu’une forte lumière …
Que l’on utilise la meilleure des cellules à main ou un jetable la lattitude d’expo du film ne change pas et tu ne peux résoudre cette situation que par l’apport d’un éclairage artificiel dans le refuge sinon tu ne pourras pas à la fois exposer correctement l’extérieur très lumineux et l’intérieur très sombre.
A ce sujet la lattitude d’expo des capteurs étant beaucoup plus faible que celle des négatifs c’est une situation encore plus difficile à résoudre en numérique et très souvent impossible.
Les jetables, c’est sympas pour faire des photos souvenirs sans
plus de prétentions.
Pour de belles photos de vos sorties, c’est à proscrire
d’office.
Comme les numérique, qui ne donnent qu’une bouillie de pixels sans intérêt.
Il existe aussi des réflexes (y’en a pas des milliers et ils
sont encore plutôt destinés aux pros) dont la qualité (d’image)
est à peu près comparable à celle des appareils équivalents en
24x36 mais pour plus cher à l’achat.
Pour 4 fois le prix tu as des performances brutes comparables à celles des reflex argentiques amateurs, ce n’est pas parce l’EOS300D coûte la peau des couilles qu’il ne s’agit pas d’un reflex pour débutants, il a en gros les performances de l’EOS300v. Pour ce qui est de la qualité d’image c’est nul.
De très nombreux pros
(photo reportage en particulier) sont aujourd’hui passés au
numérique pour des raisons pratiques : est-ce la qualité des
photos de vos magazines préférés a baissé depuis le numérique ?
MDR ! En général la trame grossière des impressions ne permet pas de juger de la qualité d’une photo quoique… si tu as le Chasseur d’Image n°250 Janvier-Février 2003 tu peux facilement constater les jolis artefacts jpeg sur la photo de couverture. Donc à ta question je réponds : OUI, la qualité a baissé.