Anecdotes amusantes

Quelques anedoctes qui aurait pû entraîner des complications (voir des accidents graves) mais qui heureusement ont eu lieu en cours de formation (perfectionnement et sécurité).
Je sais pas si ça rentre dans le cadre de ton blog mais on sait jamais:

  1. Au relais, sur une belle vire. Les deux personnes sont encordées en bout de corde.
    Le leader s’applique à faire un beau demi-cabestan pendant 5 minutes avec SON bout de corde (pour faire redescendre son second) et parait satisfait du résultat.

Son second qui patiente lui dit « C’est bon je peut y aller ? »

Le leader regarde son demi-cab, le teste : ça bloque. « Ouéoué c’est tout bon ».

Le second prend alors SON bout de corde dans les mains: « Et tu veut pas plutôt faire un demi-cab avec MA corde ? ».

Le leader, teint blanc: « Euh… »
Regard en bas de la falaise, 100 mètres dessous
« Gloups… »

  1. Au relais, le leader s’installe pour faire grimper son second et échappe le descendeur.
    « Merde… »

En bas le second : « C’est bon j’peut monter ?? »

Leader: "Euh… Un instant !!! "
« Merde…comment on fait un demi-cabestan déjà ?? »

Salut, pitié je suis en manque ça fait trop longtemps.

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C’était moi…

Non je rigole, vous avez été sympa.

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[quote=« Alexandre, id: 1204018, post:83, topic:99503 »]Tu vas lui faire peur…" Et je vois des lettres de feu s’inscrire sur son front façon X men : « Pitié, noble inconnu. Me casse pas mon coup, ça fait des semaines que j’essaie de la pécho… » Il en bavait presque.

On s’est regardé, mon collègue et moi, et magnanimes on l’a laissé gérer, inventer un pieux mensonge comme quoi ya des noeuds et tu peux te revacher une minute steplééé… Puis pendant la descente, on l’a rassuré de quelques clins d’oeil entendus et de « t’inquiète pas, on restera muet comme des Tomb Raider » et tout ça…

Elle a pas compris quand il lui a dit qu’il se sentait fatigué et qu’il préférait arrêter de grimper pour aujourd’hui, ni pourquoi les 2 acolytes de la voie d’à côté (nous) ricanaient finement.

On lui a glissé quand même un « bonne bourre » condescendant, mais vu la récéptivité de la convoitée et les tremblements du fautif, c’était mal barré.

Une fois qu’il sont partis, on s"en est voulu. On aurait dû le faire payer.[/quote]
:lol:
Très drôle (et t’écris vraiment super bien).
Tu devrais poster une anti-annonce sur P++ pour le ruiner définitivement.

moi j’en ai une, que j’ai pas trouvé drôle sur le moment mais c’est venu avec le recul…

séance de purge en paroi, sur une grande dalle de 120m de haut, je décroche frénétiquement des blocs de Parfois 100 kg à coup de pied de biche, j’entre dans un état second, moi j’aime bien péter les cailloux, ça fait 2 jours que je fait ça, je suis à fond…

Et je discute avec un pote à 10m à ma droite, ça vole pas trés haut :
_T’aime bien ça toi ? (lui il en a marre, ça se voit dans son regard)
_Ouais , j’aime ça (moi aussi, ça se voit dans mon regard…)

à ce moment là j’en décroche un beau, genre qui fait beaucoup de poussière et qui donne l’odeur du silex, j’aime bien l’odeur du silex…

Et cette saloperie accroche mon sac qui pend 2m en dessous de moi…

Je me sens tiré vers le bas, la corde se tend, je descend de 2/3m en une seconde qui semble en durer 10.

Et le bloc se sépare de mon sac, je sais pas comment, alors la corde, élastique, me tire vers le haut, je remonte de 4m.

Je me retrouve 1m au dessus du point de départ dans un état d’apesanteur, 1seconde qui semble en durer 10, avec tout le bordel accroché à mon baudrier qui remonte au dessus de moi : La machette, le pied de biche, la serfouette, y a même un truc qui cogne mon casque.

Là je vois mon pote qui me regarde avec des yeux écarquillés, on y voit qu’il en a de plus en plus marre de ces conneries, on y voit aussi une sorte de terreur mélangée à un fou rire, et plein d’autre trucs…

enfin je repèse dans ma corde, un peu plus bas que le point de départ, les pied de biche, la serfouette,tout est retourné pendu au bout de son attache, comme moi.

70 m plus bas, le bloc percute le sol, dévale la pente, on le voit plus mais on voit les arbres qu’il arrache, un par un, comme on suivrait un poisson en surface par l’onde que soulève sa nageoire dorsale.

Mon pote me regarde, je le regarde, 10s qui semblent en durer qu’une, maintenant on a le même regard, on en a tour les deux marre, on redescend dans la bonne odeur de silex qui remonte, enfin.

on s’y remet doucement… http://aurelais.eu/

Félicitations pour la p’tite et bienvenue à Loz’ :cool:

hey lausanne mais c’est où j’habite :wink:

c’est cool que vous reveniez sa m’avais manqué vos bd !

De re retour!

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Y’a pas à dire, celle-ci me rappelle furieusement certaines sorties…
http://aurelais.eu/strips/14
Mais comme ça, on apprécie encore mieux la dernière case :smiley:

Je suis quand-même un peu mauvaise langue…

Félicitations pour ces dessins magnifiques, poétiques et très épurés; je me suis régalé, et j’ai surtout bien ri!

C’est rare de trouver des dessins rigolos sur la montagne et l’escalade. A Genève il y a aussi Bernard Wietlisbach, du magasin d’escalade Cactus, qui était l’auteur d’ un livre de dessins très droles , je crois qu’il lui reste encore des bouquins en stock.

Sinon il y a le grand Samivel avec "sous l’oeil des Choucas*, que Génie des Alpages doit bien apprécier.

Les anecdotes marrantes que j’ai vécues sont très difficiles à mettre en dessins mais certaines ont été trés bien présentées dans tes planches, comme les marches d’approche foireuses, par exemple.

Je citerai cependant l’anecdote vécu par deux grimpeurs dans les un des pilier de la face sud du Mont Blanc du Tacul. Ils n’avaient plus que 2 oranges et malheureusement un des grimpeurs, très connus à l’époque, en laisse tomber une. Oh ton orange est tombé! dit il, et sans vergogne il mange toute l’autre orange! Je dois reconnaitre que j’ai connu pas mal de cas d’égoïsme primaire, surtout concernant la nourriture, en expé!

J’ai lu aussi sur le topo du Verdon, la mésaventure arrivé à Dominique Suchet, le fou d’artif. qui, après avoir mis énormément de temps à grimper sa longueur, se prend un magistral vol qui l’emmene au dessus du relais, dans une niche. A sa grande surprise, l’assureur et sa compagne, qui devaient s’ennuyer, avaient décidé de tuer le temps par de chaudes galipettes. Heureusement, l’assureur avait gardé le baudrier…

Non t’es tombé dans la guimauve.

Gné?©®™

ça doit pas faire trop mal

on continue sur la lancee!
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one more! http://aurelais.eu

petit dessin du matin!