AMM : quels bons bouquins pour potasser

Posté en tant qu’invité par tetras:

Bien sur, c’est imbuvable! Il n’est pas question de s’avaler le bouquin du début à la fin et d’espérer tout savoir arriver à la dernière page. C’est un bouquin qui se glane. Une info par-ci , une info par là. Il faut lire ce livre par morceaux, en fonction de que l’on recherche momentanément.

La forme lyrique me plaie beaucoup. Il y a peu d’auteur aussi compétant que Fischesser qui soit encore capable de voir la beauté de la nature. etre à la fois écologue, pédagogue et poète, ce n’est pas donner à tout le monde. En fait, ce genre de livre n’est peu être pas fait pour des lecteur trop terre à terre, qui préfèreront s’ingurgiter des tonnes de nom latin avec un bon gros guide Delacheaux & Nieslé.

La vie de la montagne, c’est un beau livre, un livre de collection, de vitrine. Quand des gens viennent chez moi, qu’il fouille dans ma bibliothèque, c’est le premier bouquin qu’il sortent alors que j’en ai des dizaine d’autre.

Par contre, il ne suffit pas à l’accompagnateur, qui je pense doit avoir une bibliothèque très variés.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

tetras a écrit:

La vie de la montagne, c’est un beau livre, un livre de
collection, de vitrine. Quand des gens viennent chez moi, qu’il
fouille dans ma bibliothèque, c’est le premier bouquin qu’il
sortent alors que j’en ai des dizaine d’autre.

Mais lisent ils les textes ou se contentent ils des photos ? Là je pense avant tout aux photos d’Eric Dragesco qui sont splendides mais ça ne fait pas tout.

Je me répète mais si tu as l’occasion jette un oeil sur le Guide de la Réserve des Aiguilles Rouges, sans lourdeur littéraires et tout en restant de la vulgarisation c’est plein d’infos (au moins autant que dans le Fischesser) à ressortir au probatoire et avec des clients quand tu as l’AMM (ou un brevet fédéral)

Posté en tant qu’invité par Bernard:

La question de « Le Dahu des champs » était bien d’avoir de « billes » pour préparer l’AMM. Donc il était sympa de lui répondre.
Bien sûr que la meilleure formation est celle du terrrain et loin de moi l’idée de vouloir « formater des promotions d’AMM » à coup de Fischesser comme le dit Agnès.
Pour avoir eu la charge de formations et de jury pour différentes phases de ce diplôme, il me semble nécessaire de rappeler que cet examen (comme le Tronc Commun) est accessible à des candidats qui n’ont même pas un niveau 3° et certains réussissent honorablement, c’est très valorisant.
Réussir l’examen d’AMM est une chose, en vivre en est une autre, être « bon » dans sa pratique professionnelle n’est pas donné à beaucoup. C’est l’expérience, la pratique et une certaine éthique du métier qui feront le reste.
Je maintien que le Fischesser, grâce à ses seules planches pédagogiques remarquables a simplement l’intéret de permettre à tout candidat de ne pas dire de grosses conneries tant à l’écrit qu’à l’oral. La priorité du candidat AMM c’est bien de réussir, donc d’être à même d’acquérir une formation généraliste correcte quelle que soit son niveau d’étude, ses aptitudes à apprendre ; on ne demande pas la lune !
Mais le jury n’est pas dupe, il sait très bien rechercher chez un candidat ce qui sera sa spécialité. On n’est pas là pour emmerder un candidat sur la géologie si manifestement il a d’autre centres d’intérêt qu’il devra faire en sorte de mettre en avant.
On préfère « titilller » quelqu’un sur sa passion pour l’ornithologie (après qu’il nous ait montré que globalement il connaissait le reste) plutôt que de lui tirer les vers du nez sur des généralités.
Je me souviens d’avoir interrogé un candidat titulaire du seul Brevet des collèges, passionné par les lichens pour lesquels il avait des connaissances de niveau largement Bac + 4. Mon collègue de jury, lui-même Doctorant dans cette spécialité n’en revenais pas. C’est ça aussi la richesse de ce diplôme.
B.A.

Posté en tant qu’invité par grimpeur 65:

Pour les beaux bouquins:
« La vie de la Montagne » et « le guide illustre de l’écologie » de Bernard Fischesser (Editions La Martinière)
« La vie sauvage dans les Alpes » d’Eric DRAGESCO edition Delachaux et Niestlé

Sinon,

Pour les fleurs deux références incontournables:
« Fleurs de montagne » Christopher Grey-Wilson/Marjorie Blamey editions Delachaux et Niestlé (pour les identifier)
« Les fleurs sauvages » Alastair Fitter-Michel Cuisin editions Delachaux et Niestlé (pour savoir en parler)
Ces deux bouquins sont donc très complémentaires.

On peut rajouter « Guide des plantes comestibles et toxiques » François Couplan/Eva Styner editions Delachaux et Niestlé

Pour les animaux:
« Guide des traces d’animaux » P.Bang et P.Dahlström editions Delachaux et Niestlé
« Oiseaux de Vanoise, guide de l’ornithologue en montagne » Philippe Lebreton/Jean Pierre Martinot edition LIBRIS Parc National Vanoise
« Oiseaux d’europe » Christopher Perrins/Michel Cuisin editions Delachaux et Niestlé
« Insectes de france et d’europe » ARTHAUD

Voila avec ça tu as déjà de quoi potasser.

Ps: il ne manquera plus que la géologie, les essences des forêts, les champignons, l’histoire des populations locale et l’habitat…

BON COURAGE

Posté en tant qu’invité par J2LH:

rimaye a écrit:

Il y a « Les Alpes » Armand Fayard, édition Delachaux et
Niestlé.
Même si je le trouve pas très très bien foutu, il a l’air de
faire référence (c’est le vendeur qui m’a dit ca).

Je viens de le trouver en librairie. Dans le style il ressemble beaucoup au Guide de la Réserve des Aiguilles Rouges donc il me plait :wink: Il aborde beaucoup de thèmes et reste concret.

Géologie, facteurs environnementaux et végétation, insectes, vertébrés, milieu souterrain, histoire, habitat traditionnel, protection des Alpes. De quoi acquérir de bonnes bases il me semble.