Posté en tant qu’invité par Pascal:
Je connais pour avoir réalisé cette arête de Palavar, il y a quelques années vers le 10 Août.
Course assez longue effectivement. Nous avions fait environ 6 vrais relais et longueurs de corde, le reste en marchant ensemble (nécessite de l’attention et une habitude de ce terrain).
Nombreuses possibilités pour l’approche de la crête de la Palavar (et pour redescendre du sommet).
Personnellement, nous avions bivouaqué au site « ancienne cabane des Bergers de Provence » (pas très haut mais très rapide d’accès d’Ailefroide, très bien abrité, l’eau est malheureusement assez loin mais nous avions monté le nécessaire, l’accès à l’arête est rapide et direct).
Sauf volonté de le faire, aucune raison de faire deux Bivouacs et ceci quelque soit la solution adoptée. Par contre, le faire sans bivouac, nécessite d’être rapide, endurant et de bien connaitre les accès et descente.
Grand course AD d’arrête « Oisans » sur du rocher tout à fait acceptable nettement moins fréquentée que la traversée du Pelvoux toute proche (:-))): la probabilité d’être seul est proche de 100 %. Course variée : couloir de neige remonté de nuit; un passage sévère ( un bon 4 ? fait à froid, au jour naissant) pour commencer l’arête, une progression rapide, deux très belles longueurs en bon rocher, du mixte pas trop dur avec un peu de verglas, un névé sommital ni très raide ni très long, une descente toujours longue et délicate quelque soit la solution choisie)
La description qui est sur les topo-guides n’étant pas mis à jour vraisemblablement depuis l’origine la réalité sur le terrain est aujourd’hui un peu différente pour quelques passages.
Course évidement très différente qu’une course à la Dibona et demandant nettement plus d’expérience de la haute montagne ainsi qu’une condition physique suffisante. C’est une course de haute montagne mais pas « facile » pour reprendre le titre du post.