Altimètre Thommen 6000

La température externe ne joue en aucun cas sur le poids d’une colonne d’air
Ce qui fait varier le résultat donné par un capteur, c’est sa température

Et là, on parle bien de qualité de mesure … si le temps et sa pression associée changent, c’est autre chose …

De toutes façons, en général, sur un profil de ski de rando normal dans les alpes, la descente est assez rapide et la variation de pression (dùe à la météo est faible) est peu importante. Quand le cumul de montée est différent de celui de descente, tu prends celui de la descente et c’est le meilleur

On est bien d’accord (enfin j’espère et j’imagine) qu’il n(y a pas d’interférence entre les capteurs … on n’est pas dans les ceintures de cardio à vélo là …

En ordre de grandeur, tu cites 50 m … sur le temps d’un retour en descente, c’est trop pour que ce soit plausible et compatible avec une météo qui autorise la sortie …

Evidemment …

Mais les différents modes de mesures varient souvent de plusieurs CENTAINES de m

Et là, oui je veux savoir …

Rassure-moi, vu la vitesse à laquelle la neige disparaît de nos régions, j’espère que tu fais autre chose que du ski dans tes loisirs.
Quand on part pour de la rando « basse » montagne, on est rarement sur un profil 1 montée / 1 descente (enfin pour moi en tout cas), même si ça n’empêche pas de faire de la dénivelé.
Et tant mieux si tu n’as jamais pris d’orage sur la tronche.

Faut que l’IGN mette la clé sous la porte alors. Avec une incertitude de 1m sur les altitudes indiquées sur les cartes (les vraies, celles mesurées et pas interpolées), si tu ne fais pas n’importe quoi en traçant à ski (à pieds c’est plus merdique, il faut suivre les chemins), y’a pas vraiment de raison pour que tu te plantes de plus de « n » m, n étant le nombre de points où tu changes de « direction » (montée ou descente).
La lecture sur la carte est une mesure comme une autre, et en plus tu l’as avant d’être sur le terrain.

D’où le smiley. Encore que le DVA n’est peut-être pas trop d’accord.

Heu… moi.

Je le regarde dans la prépa de la rando à la maison mais je ne sais même plus comment ça fonctionne sur mon alti (j’ai vaguement regardé la notice après l’avoir acheté).

Le GPS je l’ai sur le smartphone, à partir du moment où j’ai le smartphone je ne peux plus dire que je n’ai pas de GPS mais je n’enregistre jamais la trace et souvent je n’ai pas le fond de carte correspondant. Ca m’emmerde presque d’avoir le GPS, on y a trop facilement recours dès qu’on a n doute alors que chercher à se retrouver avec les méthodes traditionnelles font pour moi totalement partie du jeu.

Je te conseille de relire les spécifications données par l’IGNF pour ses différentes bases et tu verras que penser qu’elle est de 1m pour l’altitude est utopique …

Déjà, c’est issu d’une matrice de points et non d’une continuité donc dans les endroits bien pentus, c’est faux par conception

Et pour les appareils de mesure, on considère que la précision du Z est deux fois moins bonne que celle en X,Y : très loin du m donc

Qd la France sera passée au Lidar, ça sera bien meilleur (mais qui pourra ouvrir et exploiter ces fichiers monstrueux !)

On est bien d’accord qu’on ne parle pas ici des bornes de références du réseau géodésique qui sont EXCELLENTES …

Mais de tout ce qui en est extrapolé dont on se sert couramment

Je me suis fait « trainer » au club de rando du coin où je vis et assez rapidement, tu passes à l’organisation de sorties qd ils savent que tu étais instructeur alpinisme il y a peu … donc, oui, je fais, bon gré mal gré autre chose …

Et je ne vois pas pourquoi je frustrerais, par principe ou idéologie personnelle, les gens qui veulent savoir ce qu’ils ont fait.
Surtout quand c’est une majorité et que j’ai l’info … je ne suis pas là pour emmerder les gens avec des détails comme ça : ils veulent savoir, je leur dis.
Ils sont contents et du coup, moi aussi : c’est simple non ?

Je ne comprends pas.
Vu ce que je lis ici, la précision des altitudes indiquées sur les cartes me semble plus que correcte. Quand tu fais des additions et des soustractions à partir de ces points, sans utiliser les courbes de niveau ou je ne sais quel outil, tu as des D+ et D- assez précis.

Je ne dis pas le contraire. Je dis juste que d’avoir l’information a posteriori n’est pas aussi importante que de l’avoir avant.

Ben non, pas forcément :
En alpi, je me fous du déniv. 1500m à vaches passent mieux que 250 ED
Donc c’est la cote qui compte
En ski de rando : pareil, c’est la pente qui fait la difficulté. A qqes centaines de metres prés, on ne voit pas la différence mais entre un 2.3 et un 4.1 … j’aime autant le savoir pour éviter le second
Et en rando, perso je m’en fous avant. Je ne regarde que pour classer la rando dans une case (rando pré-existante d’ailleurs …) afin que le public concerné sache s’il vient ou pas. et ça, c’est à la louche. Par contre, sur le parking, ils veulent savoir cb ils ont fait. Ils savent que la technologie permet de répondre (et oui, les vieux sont HiTech maintenant !) et ne voient pas pourquoi je garderais ça pour moi ayant le matos pour …
Bien sûr, certains animateurs se font une gloire et revendiquent de le faire « à l’ancienne » sans soucis, les gens ne ralent pas, ils ont vite fait de trier entre techno et retro …

Oui, la précision de fabrication de la donnée est la plus juste possible (et encore, sur certains MNT, ils précisent bien que dans certaines zones tu ne peux pas t’en servir parce que ça craint)

Mais on ne parle pas de l’excellent savoir-faire de l’IGN (je suis retourné une année en formation à l’ENSG en 2001-2002 lors d’une réorientation professionnelle me faisant passer de forestier (spécialisé en écophysiologie) à géomaticien dans le même Institut donc je connais leur grande expertise mais on parle de l’usage sur le terrain.

Comment tu fais, avec quels outils, pour te positionner précisément sur le terrain et ensuite en déduire sur la carte, via ces coordonnées peu précises que tu viens de récupérer, quelle est l’altitude ?
Surtout que la carte, avec du vent on sait ce que ça donne, si en plus tes lunettes de soleil (les bonnes qui protègent bien) ne te servent pas à lire … tu es foutue …

Je te garantis qu’il vaut mieux un bon alti barométrique recalé tant que nécessaire …

Regarde ici

Tu verras que selon les zones, ils prennent beaucoup de précautions …

Sur le littoral, les zones très touristiques, leq zones à risques de crues, ils sont déjà passés en Lidar et là, ça roule
Ailleurs (et surtout en montagne, pire si c’est escarpé), ils disent bien qu’il faut faire attention à ces valeurs extrapolées …

Sur ce point, toi qui a tout le temps ton smartphone avec toi, il suffit d’avoir 2 doigts pour zoomer ou dézoomer (moi je me démerde avec le porte carte et mes lunettes de soleil qui n’ont pas besoin d’être à ma vue).

Pour le reste, vu qu’on est pas à 10m près et que quand on est là pour la dénivelé, bin on est là pour la dénivelé (tien, ça me rappelle une autre conversation), on finit généralement à un sommet ou un col, lesquels sont cotés sur les cartes topo la plupart du temps (et mesurés précisément « On a toujours eu soin de mesurer g aux changements de pente ou de direction importants »).

ça serait un peu simpliste et souvent faux de faire comme si un cumul de deniv était égal à la différence entre le point haut et le point bas …

Pour les lunettes, ce n’est qu’une question de patience

Après, quand même sur le fond, ce qui m’étonne toujours dans ce genre de discussion, c’est que ceux qui utilisent les cartes prennent souvent ceux qui sont passés à une autre façon de faire pour des gens qui font moins bien qu’avant ou qu’eux.

Je n’ai jamais vu du prosélytisme dans l’autre sens mais de la condescendance dans celui là : souvent !

Perso, j’adore les cartes : pour l’anniversaire de la création de l’IGN, ils ont réalisé une carte de la zone de la Verte pour montrer au monde la qualité de leur savoir faire technique. Cette carte est encadrée, sous verre, et, à la consternation générale, affichée dans mon salon …

Les messages, souvent faux par incompétence ou manipulateur (et donc aussi faux) par volonté de désinformer en faisant semblant d’informer véhiculés par les cartes sont fréquents dans la presse et passionnant à débusquer … mais, sur le terrain, le pragmatisme, la tranquillité et la sureté (plus le plaisir que j’éprouve à user de technologies) m’ont fait basculer assez rapidement mais en aucun cas je ne tente de convaincre les « anciennes écoles » qu’ils doivent faire pareil

Ceci dit, quand on anime des groupes, en pro ou en associatif, quand on s’est fait reprendre qqes fois par un des participants qui grace à cette technologie sait mieux que toi où tu es … tu bascules vite !

Toute cette technologie informatique me fait carrément ch… Je ne porte pas de jugement, c’est un point de vue personnel. Question de génération sans doute.
Si tu fais un peu attention et si tu as bien préparé ton truc, tu sais toujours à peu près où tu es. Une bonne vieille carte pour confirmer et hop !
Mais je vois venir l’objection: et quand il fait mauvais ?
En ce cas, c’est encore plus simple: vu que je ne suis pas maso,
je ne sors pas.

Je ne suis pas sûr que l’on soit d’une génération différente …
Par contre, perso, je fais de la rando, comment dire, plutôt par défaut pour rester gentil donc c’est la préparation de cette activité qui m’ennuie…
En général, je ne sais même pas quelle sortie on m’a filé au programme, dans la nuit précédente, je chope la trace GPS dans le catalogue du clubs, je la balance sur Iphigénie, je charge les cartes et qqes heures plus tard, je pars la faire …
Il m’est déjà arrivé sur le parking du rendez-vous de ne pas savoir répondre à une question concernant la destination du jour …
Sans la technologie, tu peux courir pour fonctionner comme ça !
Ca me permet à investissement minimal de faire ce qu’on attend de moi : prendre un groupe sur un parking, les amener au but fixé et les ramener tous …

Ça n’a strictement rien à voir avec une course d’alpinisme ou rien que le choix du but fait partie de la voie, la bataille pour faire prévaloir son choix sur celui du reste de la cordée fait partie du jeu et du plaisir et tout à l’avenant…
Cette technologie autorise, en toute sécurité, une façon de pratiquer impossible il y a peu

C’est là où j’ai un peu de désaccord avec toi. Même en restant sur les chemins, on peut avoir des surprises.
La gestion de l’imprévu reste la même en alpi et en rando, mais si tu n’as pas étudié l’itinéraire avant, tu as intérêt à avoir une sacrée réactivité sur place (par exemple si tu ne peux pas suivre ta trace parce que ça ne passe plus).
Je ne me bats pas contre l’utilisation des technologies lors de la pratique, ça amène une sécurité supplémentaire je dirais, mais pour moi, ça ne dispense pas la préparation (certe moins importante qu’en alpi).

Le jour où je trouverais de la pression en rando, c’est que le retrait définitif de toute animation ne sera pas loin …

sans rire, à part mettre un 1/4 h de plus ou de moins, on craint quoi ?

De toutes façons, dans le club de rando (c’était d’ailleurs pareil en alpi), les profils sont connus et appréciés pour ce qu’ils sont :
Ceux qui veulent être maternés, chaque chemin connu et reconnu … ne viennent pas avec moi
Ceux qui savent qu’on fera sûrement une sortie un poil plus dure mais dont rien (à part le retour sain et sauf) n’est garanti, aiment bien mes sorties.
Ces profils sont revendiqués et ne posent pas de soucis (quand qqun se retrouve avec moi par hasard, quand il débarque par exemple, je lui explique un peu et en général ça se passe bien)

S’ils sont avertis c’est déjà ça.

Bon, on est bien loin du sujet initial. Tu prépares/encadres tes sorties comme tu le sens, tant que tout le monde est content et qu’il n’y a pas de problème, tant mieux pour toi.