Posté en tant qu’invité par Tiptop:
Euh, voyons que je me rappelle, ça fait déjà 12 ans que j’ai arrêté.
Si je me rappele bien, au sol, c’est à dire sur le terrain de l’aéroport, l’altitude de l’aéroport est connue par la carte et le descriptif du terrain (2 éléments obligatoires pour voler). Pour régler son altitude, il suffit donc de régler l’altitude (à 40 m dans l’exemple). Cependant, en cas de mauvaise visibilité, on va préférer décaler son altimètre sur 0 m ; ainsi le niveau du sol est facile à identifier. Cela va servir surtout si une panne arrive et que l’on doit se poser rapidement avec une mauvaise visibilité du sol, l’altitude 0 m aide à savoir quand se poser (au lieu de se rappeler que l’aéroport est à 40 m ou 140 m ou n’importe quoi d’autre).
Avant le départ, il est nécessaire de consulter par radio la météo de l’aéroport (ou de l’aéroport le plus proche). Ce bulletin météo spécialisé dans l’aéronautique (incompréhensible pour un néophyte) fournit la pression atmosphérique équivalente au niveau de la mer. L’altimètre comporte un seul capteur capable de « lire » la pression atmosphérique.
La pression atmosphérique est liée :
– à la pression équivalente au niveau de la mer et
– à l’altitude.
Avec le seul bouton de réglage disponible, il est possible de régler l’altitude ou la pression atmosphérique. Les 2 étant liés quand on en règle un, l’autre change dans l’autre sens (quand on baisse la pression, l’altitude augmente, quand on baisse l’altitude, la pression monte et vis et versa). Par exemple, la pression peut être la même au niveau de la mer lors d’une forte dépression qu’en haut d’une montagne lors d’une forte pression (anticyclone). A une pression lue par le capteur correspond une infinité de réglage possible. Alors comment obtenir la vraie altitude et la vraie pression ? Comme la pression atmosphérique varie lentement, et à condition de régler l’altimètre régulièrement, on considère que seule l’altitude change et donc on peut ainsi avoir l’altitude et la pression atmosphérique. Les altimètres électroniques modernes ont des règles internes qui leur permettent d’interpréter ces changements et de fournir aussi des changements de pression (avec plus ou moins de réussite).
Une fois que l’avion a quitté la zone de l’aéroport, les avions qu’il croise peuvent venir d’autres aéroports où les conditions météo et donc la pression sont différentes. Ils risquent donc la collision en croyant voler à des altitudes différentes alors qu’il est possible qu’il vole à la même altitude puisque les altimètres sont décalés. Il faut donc une référence unique. Dès qu’on est dans la zone d’un aéroport, on doit utiliser la pression fournit par la météo de l’aéroport en question. Dés que l’on sort de la zone, on prend une référence unique et virtuelle : la pression moyenne au niveau de la mer soit 1013 hPa. Ainsi tout le monde fourni au contrôle aérien une altitude dans le même référentiel que les autres. Cela s’appelle voler en « niveau de vol ».
C’est pourtant simple, d’autres questions ?
PS : pour voler, prenez des cours ! des vrais !