Altimètre avocet recalibrage

Posté en tant qu’invité par ROINSON:

Comment dois-je procéder pour régler mon altimètre qui est déréglé.
J’habite à 105 mètres au dessus du niveau de la mer.
l’aéroport le plus proche est à 40 kms de chez moi et est situé
à 40 mètres au dessus du niveau de la mer.
Comment dois-je faire pour compenser la différence
Idem si je suis à 500 mètres.
Idem si je suis à 1000 mètres.
Bref, y a t-il une règle de calcul ?
Merci de vos réponses

Posté en tant qu’invité par Tiptop:

Tu dois régler ton altimètre par rapport à une altitude sûre ou tu te trouve : par exemple en rando, tu passe sur un point coté, 1658, tu règle 1660 m sur ton alti. De chez toi, tu regle sur 105 m.

Tu peux aussi, sur un aéroport, avoir la pression par la météo de l’aroport et ainsi la régler sur l’alti. Celui ci doit te donner 40 m une fois réglé. Comme pour l’altitude, cette pression est valable seulement à la même altitude que le point de référence (c’est à dire l’aéroport. Le fait que tu sois à 40 km ne change pas grand chose (la différence de pression pour 40 km est à priori faible) mais ce qui compte C’EST D’ETRE PRECISEMENT A LA MEME ALTITUDE (sauf tu veux te lancer dans les calculs). Le mieux, c’est donc d’être sur l’aéroport ou de trouver sur la carte IGN un point à la même altitude près de chez et t’y rendre.

Un altimètre et un baromètre (c’est la même chose) changent tout le temps : personnellement, je le vérifie et recalibre toutes les 2 heures en rando, 2 fois par jour en temps normal.

En avion, il doit être controler toutes les 20 minutes !

Cependant, il m’arrive ne pas avoir à modifier l’altitude indiquée pendant 2 jours (c’est rare).

Une fois réglé, et dans un délais court (max 2 à 3 heures, à 500 m ou à 1000 m ton alti doit indiquer la bonne altitude. Si la différence est faible (5 à 30 m), tu le re régle. Si la différence est importante : tu est bon pour un retour en SAV.

Posté en tant qu’invité par didier:

comment un avion peut il vérifier son altimètre ?
radar ?
GPS ?
merci

Posté en tant qu’invité par Tiptop:

Euh, voyons que je me rappelle, ça fait déjà 12 ans que j’ai arrêté.

Si je me rappele bien, au sol, c’est à dire sur le terrain de l’aéroport, l’altitude de l’aéroport est connue par la carte et le descriptif du terrain (2 éléments obligatoires pour voler). Pour régler son altitude, il suffit donc de régler l’altitude (à 40 m dans l’exemple). Cependant, en cas de mauvaise visibilité, on va préférer décaler son altimètre sur 0 m ; ainsi le niveau du sol est facile à identifier. Cela va servir surtout si une panne arrive et que l’on doit se poser rapidement avec une mauvaise visibilité du sol, l’altitude 0 m aide à savoir quand se poser (au lieu de se rappeler que l’aéroport est à 40 m ou 140 m ou n’importe quoi d’autre).

Avant le départ, il est nécessaire de consulter par radio la météo de l’aéroport (ou de l’aéroport le plus proche). Ce bulletin météo spécialisé dans l’aéronautique (incompréhensible pour un néophyte) fournit la pression atmosphérique équivalente au niveau de la mer. L’altimètre comporte un seul capteur capable de « lire » la pression atmosphérique.
La pression atmosphérique est liée :
– à la pression équivalente au niveau de la mer et
– à l’altitude.
Avec le seul bouton de réglage disponible, il est possible de régler l’altitude ou la pression atmosphérique. Les 2 étant liés quand on en règle un, l’autre change dans l’autre sens (quand on baisse la pression, l’altitude augmente, quand on baisse l’altitude, la pression monte et vis et versa). Par exemple, la pression peut être la même au niveau de la mer lors d’une forte dépression qu’en haut d’une montagne lors d’une forte pression (anticyclone). A une pression lue par le capteur correspond une infinité de réglage possible. Alors comment obtenir la vraie altitude et la vraie pression ? Comme la pression atmosphérique varie lentement, et à condition de régler l’altimètre régulièrement, on considère que seule l’altitude change et donc on peut ainsi avoir l’altitude et la pression atmosphérique. Les altimètres électroniques modernes ont des règles internes qui leur permettent d’interpréter ces changements et de fournir aussi des changements de pression (avec plus ou moins de réussite).

Une fois que l’avion a quitté la zone de l’aéroport, les avions qu’il croise peuvent venir d’autres aéroports où les conditions météo et donc la pression sont différentes. Ils risquent donc la collision en croyant voler à des altitudes différentes alors qu’il est possible qu’il vole à la même altitude puisque les altimètres sont décalés. Il faut donc une référence unique. Dès qu’on est dans la zone d’un aéroport, on doit utiliser la pression fournit par la météo de l’aéroport en question. Dés que l’on sort de la zone, on prend une référence unique et virtuelle : la pression moyenne au niveau de la mer soit 1013 hPa. Ainsi tout le monde fourni au contrôle aérien une altitude dans le même référentiel que les autres. Cela s’appelle voler en « niveau de vol ».

C’est pourtant simple, d’autres questions ?

PS : pour voler, prenez des cours ! des vrais !

Posté en tant qu’invité par moncho:

Salut ,

Il te faut :

  • La pression donnee par un aeroport proche ( cette pression est ramenee au niveau de la mer )
  • Connaitre l’altitude de ton domicile ( celle ci peut etre differente de celle de l’aeroport , ca n’a pas d’importance )
    Sur la fonction barometre de ton alti compare la pression avec celle de reference et ensuite tu corriges si il y a une difference :
  • appui prolonge (8s) sur le bouton « adjust » puis tu enleve ou ajoute des mb avec le bouton « option »

A faire de temps en temps.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Pour tiptop: J’ai pas compris comment en avion tu pouvais regler l’altitude avec seulement la pression comme reference. Au mieux, l’altimetre peut etre corrige des variation de pressions meteo (correction de la pression au niveau de la mer) en etant informe par l’aeroport des mesures faites au sol. Mais les autres erreurs ne pourront pas etre corrigees (erreur de la regle de calcul donnant l’altitude en fonction de la pression (erreur due aux variations de temperature et de derive de l’instrument), erreur due a l’eloignement de l’aeroport…).

Pour l’Avocet: attention, le reglage de la pression est en pression absolue, et non ramenee au niveau de la mer. Donc l’altitude est tres importante ! Le probleme, c’est que si tu vas sur un aeroport, tu auras la pression ramenee au niveau de la mer, mais ce sera plus dur d’avoir la pression absolue (ou elle sera moins precise). Et il ne faut pas faire d’erreur: en dessous de 1000m, 1mb=10m environ, alors il faut soigner la conversion ! Et avoir la mesure d’un aeroport a 40km peut introduire une erreur plus grosse: un orage peut engendrer une depression de 5mb sur qq kilometre carres. Mais dans un anticyclone, ca passe.

Posté en tant qu’invité par wahil:

Lorsqu’on habite en Suisse ou proche Suisse, le site Météo Suisse http://www.meteosuisse.ch/fr/Previsions/Releves/pression.shtml donne les pressions ramenées au niveau de la mer (réactualisées toutes les 10 minutes je crois). Avec l’altitude, ça permet de re-calibrer l’alti, facilement et de manière fiable, sans avoir à appeler un aéroport. Je ne sais pas si ces données sont disponibles sur le site Météo France.

Posté en tant qu’invité par moncho:

Salut ,

Pas d’accord !! , la pression affichee par un avocet est une pression ramenee au niveau de la mer ( en mode barometre ) : tu peux donc la comparer a une pression de reference ramenee elle aussi au niveau de la mer et corriger une eventuelle difference : l’altitude ou est effectuee la manip n’a pas d’importance .

@+

Posté en tant qu’invité par JFC:

Oui, tu les as dans « Observations ».

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Et non: il faut différencier les affichages.

  • Mode recalibrage : Ce mode s'atteint en appuyant sur le bouton adjust pendant 8 secondes. On peut régler la température et la pression absolue, c-a-d la pression réelle a cet endroit. Cela permet de corriger la conversion mesure electrique du capteur -> pression extérieure. La température mesurée est celle du capteur. Elle est aussi utilisée pour corriger cette conversion mesure électrique -> pression, mais pas pour corriger la conversion pression -> altitude
  • Mode baromètre : Ce mode est une des fonctions de l'avocet. La pression affichée est la pression ramenée au niveau de la mer. Pour que l'avocet puisse la calculer, il faut lui indiquer l'altitude du lieu pour la conversion pression absolue -> pression au niveau de la mer. Cette altitude se regle en appuyant sur adjust. Lorsque l'altitude varie, je ne suis plus bien sur, mais je crois que seule la pression affichée varie et qu'il faut régler l'altitude pour connaitre la variation de pression au niveau de la mer depuis le depart (sinon on a une variation de pression de plusiers dizaines de mb...).
  • Mode altimètre : En mode altimetre, l'altitude est calculé a partir de la pression absolue, selon un modele d'atmosphere stable d'été, avec un gradient de température constant et une température de 15°C a 2000m (ou un truc de ce genre). On voit bien que le plus souvent, l'atmosphere ne correspond pas a ce modele. Mais pour autant, l'erreur comise n'est pas énorme (<50m sur 1000m, mais generalement 20m). Et en corrigeant l'altitude tous les 500m, on peut espérer 10m d'erreur maxi. Et parfois on a l'altitude exacte (a 5m pres) au depart et au sommet. Mais en verifiant au milieu de l'itineraire, on a 15m d'erreur.
    • Je parle ici de l’avocet premiere generation, peut etre que ca a change maintenant.

Posté en tant qu’invité par Tiptop:

Les besoins en aéronautique et en rando ne sont pas les mêmes.

En rando, nous avons besoin de connaître l’altitude pour se repérer par rapport à la carte (IGN ou autres), ainsi il est possible de savoir sur quel ligne de niveau nous nous trouvons, quel dénivelé il reste à faire jusqu’au col… Sur les cartes, les altitudes prennent pour référence le niveau moyen de la mer. Toutes les cartes prennent cette référence.

Le besoin n’est pas le même pour tout le monde. L’altitude est une notion virtuelle ou relative : la mer n’est jamais à son niveau moyen et cela ne correspond pas tous les usages.

Pour un avion, 3 cas :
Sur un aéroport, le plus important lors des phases d’atterrissages et de décollages est de connaître la hauteur au dessus du sol. L’altimètre permet de connaître cela (éventuellement complété sur les gros porteur d’un radar altimétrique).
Lors de phase de vol autour de l’aéroport, il est important d’avoir l’altitude vrai pour éviter de percuter les reliefs en se référant à la carte comme pour la rando.
Lors des phases de vol à haute altitude, tout le monde doit avoir la même référence, même si des orages ou des anticyclone font varier la pression localement. On cale donc l’altimètre sur 1013 hPa. Ceci donne une altitude virtuelle mais commune à tout le monde et qui ne varie pas durant le voyage.

La météo aéroport fourni 2 valeurs valable à proximité immédiate de l’aéroport : le QFE qui est la pression au niveau du sol et le QNH qui est la pression équivalente au niveau de la mer (personne ne fait un trou de 40 m ou plus pour mesurer la pression au niveau 0, c’est une valeur calculée).
Là ou il peut y avoir confusion :
pour une pression donnée (lu par le capteur) et un réglage d’altitude, il n’existe qu’une seule et une seule pression équivalente au niveau de la mer possible.
De même, pour une pression donnée (lue par le capteur) et un réglage de pression équivalente au niveau de la mer, il n’existe qu’une seule et une seule altitude possible.
En faisant abstraction de la température qui peut perturber le capteur et le rapport altitude-pression mais de façon NEGLIGEABLE. De plus, les altimètres récents sont compensés, et on peut même envisager de compenser un altimètre mécanique à capsule. la plupart altimètres ne sont pas compensés et remplissent pourtant parfaitement leur fonction.
Les règles dont je parlais servent à interpréter les changements de pression mesurés en changement d’altitude ou bien en changement de pression équivalente au niveau de la mer suivant le profil de la courbe d’évolution de la pression captée. On peut interpréter qu’une pression qui monte ou descend très lentement correspond à un changement de pression et qu’une montée ou descente rapide correspond à un changement d’altitude. On se rend bien compte que ce type de règle vise à retarder un nouveau réglage mais peut aussi introduire davantage d’erreur sur une évolution inhabituelle de la pression.

Posté en tant qu’invité par moncho:

Salut ,
Est ce que tu as reussi a recoller les bouts de ce qui s’est dit sur le sujet et finalement reussi a recalibrer ton altimetre ?

@+