Alpinisme, saisons et technique

Bonjours, voilà je pratique l’alpinisme depuis peu, avant j’étais plus escalade sportive mais j’ai découvert la beauté des sommet, depuis je suis accro, tellement que j’ai fais beaucoup de cours pour pouvoir pratiquer sans guide (désolé mais manque de moyen, bien que je respect énormément votre travail) tout en restant dans des difficultés que j’arrive a gérer! Pour moi la difficulté importe moins que le plaisir d’être dans une nature libre de pollution en tout genre et de contempler sa beauté! Enfin bref je m’égare:
Je me posais la question suivante, est-il possible de pratiquer une activité alpine, tel que course d’arrête, 4000, hors ski de randonnée durant la saison froide? Et si oui avec quel genre de technique? Exemple, j’ai déjà fait le Mönch dans l’oberlandbernois en été mais serait-il accessible en novembre ou même en plain hiver, je n’arrive pas a trouver des dangers objectif, sauf risque d’avalanche et froid!
Désolé pour ce pâtés et merci pour vos réponse!

voilà c’est déjà pas mal.
surtout le risque d’avalanche. surtout pour les premieres neiges, en novembre, en fin d’hiver c’est mieux.
mais il y a quand même des choses de possibles, si tu montes en altitude surtout, faire des sommets qui ne déneigent pas.

Merci pour votre réponse rapide! Donc une arrêté enneigée toute l’année pourrais être praticable si la situation avalancheuse est bonne. Deuxième question: l’approche vous la feriez plutôt en raquette et ensuite en crampon ou plutôt en peaux et ensuite soulier de ski cramponné? Et une arrête rocheuse enneigée serait praticable si on monte cramponné ou c’est stupide et autant resté sur des voie normal sans passage rocheux?
Merci!

N oublie pas qu’en debut d’hiver fin automne beaucoup de crevasses ne sont pas entierement bouchées. Quand tu ne connait pas parfaitement la zone c’est un risque majeure.

[quote=« lashemale, id: 1562658, post:2, topic:137860 »]

voilà c’est déjà pas mal.
surtout le risque d’avalanche. surtout pour les premieres neiges, en novembre, en fin d’hiver c’est mieux.
mais il y a quand même des choses de possibles, si tu montes en altitude surtout, faire des sommets qui ne déneigent pas.[/quote]

+1
c’est ce qui me fait renoncer 4 fois sur 5 pour des courses hivernales : le risque d’avalanches trop fort…

Le problème de l’hiver, « hors ski de randonnée » comme tu dis, c’est que tu vas brasser un max de neige… Les arêtes mixtes gavées de neige c’est quand même pas le top, tu vois plus les prises, t’as des corniches partout, bref prévoit de quintupler tous les horaires… en gros l’hiver c’est pas la saison des courses neiges et mixtes; après tout peut s’imaginer mais avec beaucoup plus (trop?) de dangers et de conditions moisies…
L’hiver c’est le ski et la glace mon ami…

Posté en tant qu’invité par Mid:

Tout est faisable… Tout dépend du niveau technique, de connaissances et du degré d’engagement et de risque qu’on accepte de prendre…

Mais il ne faut penser qu’une arête rocheuse cotée AD ou D enneigée, ça sera tout autre chose que la même arête rocheuse qu’on a faite sèche en été.

Par conditions avalancheuse favorables, certaines courses de neige sont faisables. Mais il faut également penser qu’en hiver, ce n’est pas nécessairement le « trop de neige » qui peut poser problème, mais également le « pas assez ». En effet, en hiver, avec le froid et le vent tempétueux, la neige a du mal à poser ou coller en haute altitude. C’est pourquoi certaines courses ne redeviennent en bonnes conditions qu’au printemps.

Après, certaines courses, selon leur exposition, ne sont en bonnes conditions que l’hiver (notamment certaines goulottes et escalades en mixte). Mais là encore ça peut être trop sec ou trop chargé (en neige), ou faire trop chaud (risques de purges,…).

On voit que l’alpinisme hivernal existe, mais encore plus qu’en été il faut observer et se renseigner sur les conditions.

Super, merci a tous pour les info, dès que les conditions seront bonne et que j’aurais tenter quelque chose je donnerai un feedback! Ha oui et je sais que l’hiver c fait pour le ski de randonnée mais je ne suis pas un fanatique de ski, désolé!!

En hiver, les journées sont courtes… Banal, mais c’est un autre élément à ne pas négliger.
Je crois comprendre que tu n’as pas beaucoup d’expérience. Loin de moi l’idée de te décourager de pratiquer en hivernale, mais c’est quand même autre chose que par une belle matinée de juillet et il faut en être bien conscient. Pour tes premières sorties je te suggère de partir avec une personne qui a déjà l’expérience de l’alpi hivernal et de choisir un objectif peu engagé (itinéraire court, pas difficile, pas trop loin d’un refuge/remontée). Si les conditions sont bonnes, certains itinéraires du Triangle du Tacul par exemple peuvent se prêter à l’initiation aux hivernales (sachant que les itinéraires les plus faciles font quand même AD/AD+).

Alors pour une hivernale, quel genre de technique et quel matériel as-tu besoin, parce que pour moi si je prend des voies a mon niveau c’est a dire du PD ou max AD je pense que la maîtrise du cramponage, des assurages sur glace et des différentes techniques d’encordement ( long, court, assurage de point en point…) doivent suffire ou a-t-on besoin de piolets technique, de faire du drytooling etc…attention je parle pas de faire la Walker :rolleyes:
Exemple, un 4000 en hiver se grimpera avec la même technique qu’en été, seul les dangers objectifs et les journée plus courte change.
Que me conseillez vous comme entraînement ou éventuellement comme cours avant de me lancer la dedans?

Y a aussi les massifs de moyenne montagne: Belledonne, Vercors … qui permettent vraiment de se faire plaisir l’hiver et dans tout les niveaux de difficultés. A ne pas oublier :wink:

Tout juste!! Je me suis déjà un peu amusé dans le jura l’hiver passer et je pense y retourner puisque c assez proche de chez moi! Mais j’aimerais aussi profiter des grands sommets! :smiley:

Le materiel : il faut imperativement d’excellentes chaussures de ski (hivernales) et elles sont cheres.
Il faut egalement des gants d’excellente qualite . Sinon , il y a trop de risques de gelures … graves.
Le reste quasiment le meme materiel qu’en ete mais en haute montagne . Rajoutez des couches …
Les courses: il vaut mieux faire de la neige et de la glace que du rocher (en hiver grimper sans gant, hard). Attention aux course « faciles » en ete (45 a 50 degre neige) car les risques d’avalanche sont reelles.
S’entrainer a porter un gros sac.
Connaitre la meteo et les risques d’avalanche.
Se mettre au ski de rando bcp plus pratique que la raquette et que de brasser a pied.
Normalement, il faudrait avoir une bonne experience de montagne en ete avant de faire des hivernales [meme si maintenant on fait le Mt Blc en basket …He, he. c’est reparti ?)
A Cham, il y a des courses qui permettent de se preparer/tester et qui sont relativement faciles en ete, et qui permettent de voir ce que l’on donne (Cosmiques, Gervasutti a la Tour ronde, etc …)
L’entrainement variable: footing, ski, marche en montagne, egalement un peu de technique …
Dormir sur son balcon: bof, au bout d’un mois, j’etais epuise et malade !
etc, …

A mon humble avis, si tu n’aimes pas le ski, tes chances de te faire plaisir en montagne en hiver (et aussi au printemps d’ailleurs) dans la catégorie « débutant » sont minimes.
(ceci dit, ce n’est pas une honte: Ueli Steck qui est en train de descendre de la face sud d’Annapurna ne les aime pas non plus).
Je m’explique: techniquement, tu peux les remplacer par des raquettes (ou bien suivre les traces des autre ascensionnistes dans des courses super-fréquentées et/ou monter en téléphérique), mais je ne connais pas une seule course entre F et AD en altitude dans les Alpes sans qu’une grande parties se passe dans l’approche sur des pentes douces. Donc soit galère, soit plaisir à la descente, tu choisis !
D’ailleurs, c’est précisément l’envie d’aller en altitude quand il y a de la neige qui m’a poussé à commencer les skis de rando !