Alpinisme ou rando?

Posté en tant qu’invité par jcb:

ya des montagnards sur ce forum ?

Posté en tant qu’invité par Yvan:

De mon coté je le voit comme cela…

Escalade : tout simplement dans un jardin d’escalade ou des grande voie sans difficultée technique lors de l’approche. Un copain a en horreur les marche d’approche technique (glacier ou autre) pour aller pratiquer son sport favoris qui est l’escalade ! Il trouve pourtant son domaine d’action sans problème (Gastlosen, Lion d’Argentine etc…)

Donc les personnes qui font des marches d’approche technique, glaciaire ou autre, pour aller escalader, à mon avis, font de l’alpinisme !

Pour le ski-rando ou le ski-alpi. Ben le ski rando, pour moi, tu le fais tranquille à moyenne montagne. Pour le ski-alpi, tu fais tout simplement, la haute route hivernal.

Posté en tant qu’invité par Yvan:

Donc je peux dire à ma femme que si je grimpe du 6 ou du 7, « pas de soucis chérie je randonne » ???

Ridicule… c’est pour cela qu’on classe !!! Et ce que je voulais savoir c’est ou se situe la limite entre la rando et l’alpinisme ! Merci à vous tous pour vos réponse :slight_smile:

Franchement un grimpeur qui me dis : « j’était randonner sur un grand voie de niveau 7, facile » ben je le trouverai pitoyable et surtout très gonfler et je lui répond même pas !!!

« un montagnard qui sait rester humble et un vrai montagnard »

Posté en tant qu’invité par strider:

Yvan a écrit:

Franchement un grimpeur qui me dis : « j’était randonner sur un
grand voie de niveau 7, facile » ben je le trouverai pitoyable
et surtout très gonfler et je lui répond même pas !!!

alors pas de doute le magasine Vertical est fait pour toi!!!

ok, je sors!!!

PS je suis d’accord avec toi, en fait.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Yvan a écrit:

Franchement un grimpeur qui me dis : « j’était randonner sur un
grand voie de niveau 7, facile » ben je le trouverai pitoyable
et surtout très gonfler et je lui répond même pas !!!

Cette expression « randonner » en escalade sportive est très courante ; elle signifie qu’on est passé avec une grosse marge de niveau. Les grimpeurs savent parfois être modestes, et en général, ce sont leurs admirateurs qui qualifient leur ascension de « rando ». Quand je vois un fort grimpeur passer très facilement là où je bidouille depuis plusieurs séances, en général je trouve ça assez beau ; dire qu’il a « randonné » la voie n’a rien de péjoratif pour ma propre prestation…

L’expression étant passée dans le jargon de l’escalade, elle n’a plus aucun rapport avec l’activité de randonnée pédestre, que je pratique avec également beaucoup de plaisir et pas toujours sans difficulté.

Posté en tant qu’invité par Philou 06:

Pour ma part, je considère que je fais de l’Alpinisme lorsque j’utilise autre chose que mes pieds pour progresser en sécurité.

Je m’explique : Si je dois utiliser mes mains pour progresser ou si je dois m’encorder (voir les deux), alors je pense faire de l’alpinisme.
Si au contraire je ne fais que marcher (même sur un sentier très vertigineux, voire scabreux) alors il me semble pratiquer de la randonnée (sportive peut être mais…)

Voilà mon point de vue, maintenant, le gros avantage dans la montagne, c’est que chacun fait un peu comme il lui plait, et franchement quelle importance de s’entendre dire que la course que tu as parcourue était plutot de l’alpinisme ou plutot de la randonnée. L’essentiel c’est qu’elle t’ai plu et que tu y ais trouvé ce que tu y étais venu chercher (bonheur, dépassement de soi ou autre)…

Philippe.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par eude:

Philou 06 a écrit:

Je m’explique : Si je dois utiliser mes mains pour progresser
ou si je dois m’encorder (voir les deux), alors je pense faire
de l’alpinisme.
Si au contraire je ne fais que marcher (même sur un sentier
très vertigineux, voire scabreux) alors il me semble pratiquer
de la randonnée (sportive peut être mais…)

Oui mais pour beaucoup, si tu doit mettre les mains, c’est juste de l’escalade. L’alpinisme pour certain,d’après ce que je viens de lire, c’est plutôt lorsque l’approche (a pied) est assez compliqué. (sur un glacier on ne met pas les mains).
Donc c’est plus compliqué que ça.

Moi je dirais :
ce ne sont pas les actes qui différencie l’alpinisme de la rando, mais la démarche.
Si t’es tranquille à l’aise, c’est de la rando. (quelque soit la difficulté absolue)
Si tu rencontre des difficultés d’ordre technique, c’est de l’alpinisme.
Moi c’est dans cet ésprit la que j’emploi ces termes, et généralement les gens me comprennent.

Posté en tant qu’invité par Yvan:

le gros avantage dans la montagne, c’est que
chacun fait un peu comme il lui plait, et franchement quelle importance de s’entendre
dire que la course que tu as parcourue était plutot de l’alpinisme ou plutot de la
randonnée. L’essentiel c’est qu’elle t’ai plu et que tu y ais trouvé ce que tu y étais venu
chercher (bonheur, dépassement de soi ou autre)…

Ca fais plaisir d’entendre ça, t’a tellement raison !

Posté en tant qu’invité par oli974:

Pourquoi être sarcastique?

Notre univers passe par le prisme du langage, de plus, rappelons que le langage et la pensée sont étroitement liés.

Donc, la sémantique a son importance.

Ensuite, si on ne parlait que technique, matériel, topo, météo, plus les jugements sur tel ou tel grimpeur, le forum en serait appauvri à mon avis.

Posté en tant qu’invité par Yvan:

Ne sortons pas du sujet !

Merci 1000 fois à tout le monde pour les réponses.

A bientôt sur un sommet alpinisto-rando :wink:

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Philou 06 a écrit:

Pour ma part, je considère que je fais de l’Alpinisme lorsque
j’utilise autre chose que mes pieds pour progresser en
sécurité.

Je m’explique : Si je dois utiliser mes mains pour progresser
ou si je dois m’encorder (voir les deux), alors je pense faire
de l’alpinisme.

Je suis assez d’accord avec toi sauf qu’il y a une notion d’autonomie en alpinisme qu’on ne retrouve pas dans par exemple l’escalade sportive. En escalade sportive tu dépends d’un équipement préalable de l’itinéraire, si tu échoues à cause d’un défaut d’équipement ce n’est pas de ta faute. En alpinisme par contre, même si tu peux utiliser un équipement si tu échoues parce que tu n’as pas trouvé sur place l’équipement que tu espérais tu ne peux t’en prendre qu’à toi même. En alpinisme tu es seul face à la montagne, en escalade sportive tu utilises un aménagement.

Alors la via ferrata c’est de l’alpinisme ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Yvan a écrit:

Donc je peux dire à ma femme que si je grimpe du 6 ou du 7,
« pas de soucis chérie je randonne » ???

Randonner une voie n’est qu’une expression, ce n’est pas assimiler la grimpe à de la rando.

Posté en tant qu’invité par oli974:

En effet, un des critères de distinctions entre alpinisme et escalade est la présence ou l’absence de matériel;
mais ce n’est pas le seul, sinon une voie TA au bord de la Méditerranée serait de l’alpinisme!

L’altitude est bien sûr un autre critère important.
Ou des conditions semblables aux conditions d’altitude (altitude moyenne en hiver, régions comme la Patagonie, pas très élevée, mais évidemment aussi ou plus rudes que bien des montagnes élevées… précision sujette à caution).

Liée à ces critères, la nécessité d’un degré élevé d’engagement et d’autonomie en effet.

On pourrait donc avoir la liste suivante (non exhaustive, à préciser et discutable):

Rando: marche sans les mains (autrement que pour s’appuyer) et hors glacier.

Catégorie intermédiaire: Rando 3e degré: rando avec qqs passages d’escalade facile.

Via ferrata: escalade facile avec échelles, cable etc.

Escalade sportive: Rocher; conditions et altitudes raisonnables; entièrement équipé.

Escalade TA: Rocher; équipement partiel à nul; hors haute altitude.

(évidemment il existe plein de degrés entre le super équipé et le TA sans rien du tout)

Alpinisme: Rocher, mixte ou glaciaire; haute altitude (ou équivalent); équipement minimal, souvent nul.

Sous catégorie: Rando glaciaire: sur glacier d’altitude mais sans les mains.

PS: Ensuite, toutes les classifications ont leurs limites, sans que ce soit bien grave!

Bonne montagne!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

oli974 a écrit:

En effet, un des critères de distinctions entre alpinisme et
escalade est la présence ou l’absence de matériel;
mais ce n’est pas le seul, sinon une voie TA au bord de la
Méditerranée serait de l’alpinisme!

Les techniques sont des techniques d’alpinisme, le milieu ne l’est pas.

Rando: marche sans les mains (autrement que pour s’appuyer) et
hors glacier.

Catégorie intermédiaire: Rando 3e degré: rando avec qqs
passages d’escalade facile.

Je dirais rando sur sentier et rando hors sentier, c’est plus clair.

Posté en tant qu’invité par Balthazard:

L’alpinisme est à la rando, ce que la choucroute garnie est à la biscotte-margarine.

Posté en tant qu’invité par jc:

… mais si tu zappes les biscottes et si manges trop de choucroute tu passeras rapidement de la catégorie « alpiniste » à la catégorie « randonneur » (sans « rang d’honneur », d’ailleurs, je n’établis pas de suprématie de l’un sur l’autre).
-))

Posté en tant qu’invité par Phil:

…emmerdez vraiment tant que ça au boulot les mecs??

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

on peut aussi définir suivant l’état dans lequel on est après :

l’escalade : j’ai mal aux doigts, aux bras, aux coudes et j’ai les orteils en forme de virgule …, j’ai soif

la rando : les pieds chauffent et j’ai faim

l’alpinisme : j’ai mal partout, j’ai sommeil, soif et faim !

mais c’est vrai que des fois au boulot on s’emm… même si on a des montagnes de choses à faire !

:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par oli974:

Pas tout à fait d’accord, c’est encore une nouvelle distinction.

Quand je fais du hors sentier, je ne mets pas toujours les mains.

Mais bon, on se comprend!

Posté en tant qu’invité par oli974:

On voit que tu n’as pas fait beaucoup de rando d’un mois, hors GR la plupart du temps, hors sentier par moments, empruntant de vieux sentiers à mouton etc. avec ravitaillement tous les 5 jours.

Tu parlerais peut-être autrement.

Ensuite, c’est peut-être pas ton truc.