Alors?

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Ben non, mheuuuuuuu !!!

C’ est tout comme moi je décide, nère . <— (point final)

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Molnyck le Naphteux tout droit descendu de sa spirale aluminiuminoïde spacio-temporelle, alors là, celui-là, on ne pouvait pas le louper !!!

Pourtant, il s’ était bien planqué.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ohhh!!!

Mais je vois que monsieur a des lettres… et s’abreuve à des sources classiques…

Posté en tant qu’invité par Francois:

NDLR :
si vous avez raté un épisode, vous pouvez revenir au début !

suite…

Ouf !

J’ai dit à Fiacre :

  • Va voir dehors le temps qu’il fait.
  • Ben… pourquoi t’y vas pas, toi ?
  • T’es plus près de la sortie…
    C’était particulièrement faux. D’ailleurs « la sortie », dans ce trou, ça ne veux rien dire, mais comme il avait neigé toute la nuit, l’entrée était bien bouchée et je n’avait pas envie de prendre de la neige dans le cou. Fiacre élargit l’entrée (ou la sortie) à grands coups de pelle. J’ai quand même pris de la neige dans le cou.
  • Alors ?
  • Alors… -qu’il fait-… il ne neige plus, mais y’a un brouillard à couper au couteau. On n’y voit même pas le bout de son nez… une chatte n’y retrouverait pas ses petits.

« Bon » j’ai dit « pas la peine d’aller se casser la gueule dans le brouillard ; on reste ici ».
Et on s’est remis à faire du thé et du court-bouillon et du thé au court-bouillon et du court-bouillon au thé etc.
Après, on savait plus quoi faire… alors on n’a rien fait, à part s’enquiquiner. On a discuté sur des sujets sérieux comme la vie l’amour la mort et puis quand on a eu épuisé les sujets sérieux, on est passé aux sujets futiles par exemple la mort la vie l’amour.
A part ça, on s’est de nouveau enquiquiné pendant un certain temps. Comme qui dirait qu’on savait pas quoi faire. Mais alors là, je peux pas raconter pasque pas quoi faire, c’est difficile à raconter, voire même impossible. En fait, vu qu’il ne se passait rien, j’ai rien à raconter, sauf que, bien sûr, on s’embêtait mais ça, je l’ai déjà dit.

Ca ne pouvait pas durer.

A la fin, il s’est passé quelque chose. Un évènement.


Alors… l’évènement…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

C’ est Rousseau qui trouvait l’ ennui essentiel à l’ homme, non ???

( Kes-kon s’ emmerde avec ce temps, autant retourner bosser )

Posté en tant qu’invité par Francois:

suite et fin…

  • J’ai envie de pisser, qu’il a dit, le Fiacre.

Pas étonnant. On picolait du court-bouillon à tour de bras. Bon, encore toute une cérémonie pour pisser. Après, moi, pareil.
Avec toutes ces histoires, on s’est retrouvé à six heures du soir.
A ce moment-là, Fiacre a dit :

  • J’en ai ras le bol du court-bouillon…
  • Ca tombe bien -que je lui répondis- y’a plus de gaz.

Ben là, ça nous fait deux évènements dramatiques d’un seul coup. Le moral remontait. J’ai bien vérifié ; effectivement il n’y avait plus de gaz.

……………………………………………………….

  • Vas voir dehors le temps qu’il fait.
  • Ben y’a du soleil… enfin, il y a des étoiles. Y fait beau, quoi.

Il était dix heures du soir. On a mit les voiles direction le sommet, en brassant dans 50cm de neige fraîche, mais assez légère. On a ramé un bon bout de temps…

Pendant ce temps, en bas, les parents de Fiacre, qui n’y connaissaient rien à la montagne, se faisaient un sang d’encre. Ils assiégeaient le flic du pghm.

  • Et ils ne sont pas rentrés… avec ce mauvais temps… vous croyez que c’est normal ?
  • Où sont-ils allés ?
  • Ben mon fils m’a dit « l’arête de Peuterey » ; c’est où, ça ?
    Fin psychologue, le flic fit une moue dubitative… l’air d’avoir deux airs… pour quelqu’un de bien informé, le message était clair : « Mon bon meussieu (ou ma bonne dame), si on les retrouve en surgelé au fond d’une crevasse, on aura de la chance ».
    Mais, comme j’ai dit, les parents n’étaient pas bien informés des choses de l’Alpe.
  • Oh la la !.. ben… avec ce temps… de toute façon, aujourd’hui, on ne peut rien faire. Trop mauvais. Les hélicoptères ne sortent pas…
    Pas autrement rassurés, en sortant de chez les flics, ils tombent sur Philippe, un copain qui venait de passer l’aspi du premier coup (le salaud ! moi, je l’avais raté pour la deuxième fois). Il leur a remonté le moral.
    « Il est parti avec François ? A votre place, je ne me ferais pas trop de souci. Tel que je le connais, le François va débarquer du téléphérique et dire « Ah bon ?.. vous vous êtes fait du souci ? » d’un air tout étonné… »
    « Si ça se trouve, ils sont en train de descendre des bières dans un bistrot. On va voir si sa voiture est toujours sur le parking »
    La voiture du Fiacre, décorée du nom pompeux de « cabriolet », était une vieille Deuche cacochyme et scrofuleuse dont il avait liquidé les structures superflues à coup de chalumeau. Autant dire qu’il ne restait pas grand-chose. Mais en toute légalité, vu que sa poubelle était passée aux mines. Ajoutons à cela une décoration psychédélique (le psychédélique était une couleur à la mode en ces années post-soixantehuitardes) une décoration psychédélique d’un goût douteux.
    En fait, c’était à vomir.
    La voiture était bien là, sur le parking, impossible de la rater.

Nous, on marchait sous la lune.

  • J’en ai ras le croupion, dit Fiacre.
  • Moi aussi.
    On était parti depuis maintenant quatre jours. C’était le matin du quatrième jour.
    Les Grands Mulets… une petite pause histoire d’écluser un peu de liquide mais pas de bière. La bière, ça me tue. Après une bière, je suis incapable de faire quoique ce soit, à part une sieste. Ce n’était pas le moment.
    Puis on a repris le collier… jonction… téléphérique… un hélicoptère est passé dans le ciel…

Sur les conseils du gendarme de permanence, les parents de Fiacre avaient établis leur quartier général dans un bistrot, vers la gare du téléphérique. C’est là qu’on les a retrouvés.

  • Ah ! enfin vous voilà… on était mort d’inquiétude !
  • Ah bon ? vous vous êtes fait du souci ?

Après, on a dormi 24 heures d’affilée.

Puis, pour nous remettre les tripes en place, Maman Fiacre nous a mijoté du poisson au court-bouillon.


si vous avez raté un épisode, vous pouvez revenir au début (!)

Posté en tant qu’invité par dalle en pente:

Génial !..

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

super : une fin heureuse ( sinon, il n’aurait d’ailleurs pas pu écrire l’histoire , cqfd )

et une chute en queue de poisson !

merci

Posté en tant qu’invité par catherine:

wouarf ! j’adore la chute :slight_smile:
j’suis quand même un peu déçue : vous n’avez pas vendu votre histoire à Paris-Match ?

Posté en tant qu’invité par Apoutsiak:

Enfin !

Posté en tant qu’invité par rapha:

j’apprécie comme d’habitude sinon par contre au niveau de l’html c pas encore ça puisque quand je clique sur Alors…la suite est là on tombe sur le début.

Posté en tant qu’invité par catherine:

rapha a écrit:

par contre au niveau de l’html c pas encore ça puisque quand je clique sur
Alors…la suite est là on tombe sur le début.

t’es sûr ?
j’avoue : c’est moi qui ai rajouté les liens… (ça a été un sacré boulot !)
je viens de vérifier, ça a l’air bon… (y’a pt’ète un autre gentil modo qui a corrigé ?)

en tous cas, ça serait bien qu’on m’explique comment mettre un lien cliquable de telle sorte que quand on clique dessus, la nouvelle page reste dans la même fenêtre !
parceque là, en suivant clic à clic l’histoire de François, je vais attraper la crève dans les courants d’air !!!
bon, j’vous laisse, j’ai une demi douzaine de fenêtres à refermer !

déjà avec tous ces liens, on va se retrouver tous avec la tendinite de la souris !

Posté en tant qu’invité par david B:

Ben, c’est curieux je lis un p’tit bout, (oh, un tout p’tit bout) on dirait c’est du écrit par moi et pourtant c’est du François.

Hum, bon faut avouer que ce soir je lis double.

J’dois être fin saoûl

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Moi aussi j’ ai connu un type qui s’ appelle Fiacre…

D’ ailleurs, non loin de chez mes parents, il y a un res…

…Enfin bref, tout ça pour dire , excellent, encore et toujours ( toujours a toujours un s ).

Posté en tant qu’invité par rapha:

catherine a écrit:

rapha a écrit:

par contre au niveau de l’html c pas encore ça puisque quand
je clique sur
Alors…la suite est là on tombe sur le début.

t’es sûr ?
j’avoue : c’est moi qui ai rajouté les liens… (ça a été un
sacré boulot !)
je viens de vérifier, ça a l’air bon… (y’a pt’ète un autre
gentil modo qui a corrigé ?)

en tous cas, ça serait bien qu’on m’explique comment mettre un
lien cliquable de telle sorte que quand on clique dessus, la
nouvelle page reste dans la même fenêtre !
parceque là, en suivant clic à clic l’histoire de François, je
vais attraper la crève dans les courants d’air !!!
bon, j’vous laisse, j’ai une demi douzaine de fenêtres à
refermer !

déjà avec tous ces liens, on va se retrouver tous avec la
tendinite de la souris !

en tout cas ce dont je suis sur meme bourré là c que les 2 liens ont la même redirection si tu cliques dans le second poste pour voir le début c ok. mais si tu cliques dans le premier post pr voir la fin tu te retrouve au début.
je te réexplique demain si g pas été clair là je vais essayer de trouver mon lit bonnne nuit.

Posté en tant qu’invité par benoït:

One again a more againe !

Posté en tant qu’invité par Francois:

J’en ai deux-trois en préparation sur la Meije… si ça vous intéresse…

J’sais pas ce que j’ai avec la Meije en ce moment, il y a des tas de trucs qui me reviennent.

Mais faudra attendre un peu pasque ça dépend de ce qu’il y a à la télé le soir.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Tiens, ça tombe bien, j’ en ai un sur la Meije aussi…

Si ça intéresse toujours quelqu’ un, je lache pour pas cher, enfin, pour ce que ça vaut …

Posté en tant qu’invité par catherine:

Francois a écrit:
> J’en ai deux-trois en préparation sur la Meije… si ça vous intéresse…

AlbanK a écrit:
> Tiens, ça tombe bien, j’ en ai un sur la Meije aussi…

allez !
moi ça m’intéresse, les autres aussi je pense !

Posté en tant qu’invité par Apoutsiak:

pour peu que vous ayez été encordés ensemble on pourrait se faire une idée de ce qui s’est réellement passé …