Alex Honnold de passage en Europe

Après les Dolomites, Alex Honnold (FB) est de passage sur Chamonix ce mois de juillet.

Peu d’infos sur sa virée.

Une petite vidéo sur FB néanmoins, par une cordée qui se fait doubler dans la Directe américaine au Petit Dru (Topo).
Descente en désescalade pour Alex !!

(pour rappel, première solo en 82 par Christophe PROFIT) (vidéo)

Ca devait être sacrément sympa :smiley:

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Je te préviens qu’on est au mois d’août.

Comme çà passe vite! :stuck_out_tongue_winking_eye:

je trouve absolument génial et incroyable la décontraction, s’arrêter pour faire le selfie en toute simplicité, comme si c’était normal !

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Je l’ai croisé avec ces amis sur la Kuffner la semaine dernière. C’est marrants. C’est comme jouer au Maracana avec Maradona Platini et Zidane ou danser avec Rudolf Noureev.

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R. Desmaison (en 1963 ) et JC. Droyer ( en 1971) l’ont ils réalisé en « solitaire » avant C. Profit ?

Sans corde, ni baudrier, ni…
Ça va devenir difficile de trouver des sponsors pour changer son van!

Desmaison en 63, c’était la face ouest classique, la directe américaine a été ouverte en 64, sauf erreur. JCD, oui, c’était bien la directe américaine, mais pas de caméra ni d’hélico.

Des détails sur les Drus ici (pour les abonnés)

Je crois que JC Droyer s’était auto-assuré dans les passages les plus durs, au contraire de Profit qui était en solo intégral.

En 1962

Il faisait comme Desmaison ( en rigide) avec les moyens de son époque.
JC Droyer ne réalisera le premier 6b français en falaise qu’en …1976.
Donc comme A. Honnold, si j’en crois ce que j’ai lu, à en plus désescaladé la voie :sunglasses: ( et je suppose avec un horaire imbattable ) il s’attribue la première en solitaire « intégrale et détrône C. Profit.
Vivement le prochain sans casque, en slip et pieds nus ( et sans hélico…)

par contre il a été déposé au pied de la voie en hélico…

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Il ne « détrône pas » Profit, qui était sorti au sommet. Il répète jusqu’en haut du dièdre, et en plus, descend la voie. C’est plus précis, à mon sens, et oppose moins ceux qui réalisent. Comparer le solo de Profit a celui d’Honnold est peu pertinent, 40 ans ont passé… Mais il est bien entendu nécessaire de le rappeler.

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Je trouve que ca ca équivaut a un faux depart. Carton rouge.

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J’ai eu l’occasion de converser un peu avec lui, un type fort sympathique.

Le premier 6b français c’est la fissure à surgy, années 30!
En 76 le 6b était presque courant dans pas mal de spots, le 7a+ voie quasi solo à vue les années 60 pour Messner et à cette époque le 7c bloc avait été fait… Je ne sais pas d’où sort cette légende tenace du 6b pas avant 76… cotation atteinte dans les années 20 dans les dolos…

Moi non plus, et pourtant elle m’a toujours intrigué comme anachronique (évidemment, de nombreux grimpeurs avaient un meilleur niveau bien avant 76) et improbable (quand on voit ensuite que le « premier » 6c et même le « premier » 7a dateraient seulement de l’année suivante, 77).

Pourtant ce n’est pas si simple d’exhiber des contre-exemples documentés incontestables. Déjà parce qu’avant les années 70 on n’écrivait pas ‹ 6b ›, mais ‹ VI ›, ce qui peut donner cours à toutes sortes d’interprétation (peut-être d’ailleurs JCD a-t-il été tout simplement le premier à écrire ‹ 6b › en toutes lettres?).
Mais aussi parce que dans les documents d’avant cette époque, on ne fait pas souvent la distinction entre une ascension en libre et une ascension tout court. En d’autres termes, s’il ne fait guère de doute pour moi que la fissure de Surgy a été gravie « en libre » bien avant les années 70, il n’y a pas forcément de document qui l’atteste clairement, car il n’était alors pas habituel de consigner ce genre de « détail »: l’important était l’ascension en elle-même, éventuellement le nombre de pitons, mais moins l’usage qui était fait de ces pitons.

Mais je me trompe peut-être: je serais curieux de voir des contre-exemples issus de vieux bouquins/topos, si certains ont ça chez eux.

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A Saffres, en 70, il y avait un passage noté explicitement 6b sur le topo.
A cette époque, il y a eu certainement des passages que, actuellement, on coterait en 7a, mais comme l’échelle n’était pas encore ouverte, la cotation était toujours en VI (ou 6 ce n’était pas encore très clair à cette époque).