AlbanK, écrivain de montagne

Posté en tant qu’invité par MaDe:

A AlbanK, écrivain de montagne.

Petit hommage

Les écrivains de montagne.

Ils prennent le sentier qui serpente
Sur la pente garnie de mélèzes
Qui couronnés d’aiguilles comme des saints dans la lumière
S’accrochent au flanc des montagnes
Magnifiques en cette fin d’été

Dans l’eau du torrent
Dans le lait de l’alpage
Dans les nuées qui coiffent les cimes neigeuses
Dans l’encre du ciel
Dans le cœur des hommes
Ils trempent leur plume

(Par cette ultime pirouette, MaDe vous fait ses adieux.)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Comment ça, ses adieux? un au revoir tu veux dire.
On espère bien te relire très prochainement, même si c’est sous un autre pseudo.

Posté en tant qu’invité par Antoine:

Ses adieux ? C’est impossible…

Posté en tant qu’invité par Mid:

« Ses adieux » !!??!!

On ne peut (veut?) y croire!!

Allez, c’est l’automne, les guides vont commencer à bosser un peu moins, il aura peut-être plus de temps pour nous pondre les petites gourmandises issues de sa plume fleurie!

On veut juste croire que c’est simplement le pseudo MaDe, né sous l’opprobe des pourfendeurs de guides, qui va disparaître! …pour mieux voir renaître de ses cendres l’original, le « voltigeur » de belles histoires!

Posté en tant qu’invité par pierre:

MaDe a écrit:

(Par cette ultime pirouette, MaDe vous fait ses adieux.)

Marcel, c’est joli ce que tu dis pour Alban, mais faut pas déconner avec les adieux.
Ça fait peur.
On est tes amis.
On t’aime.

Alors : déconne pas avec ça.
S’il te plait.

Posté en tant qu’invité par jc:

Oui, s’il-te-plaît !!
sinon on sort la kalachnikov !

Posté en tant qu’invité par harmonik:

ça me fait penser à « pétard fumant » à Toulon (attention risque de retour au sol!)

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Énorme, Marcel, énorme…

En plein dans la tronche.

Merci vieux frère, ma maison est la tienne et mes mains n’attendent que les tiennes pour les serrer comme on serre un trésor sans prix.

Il y a longtemps que j’ai senti qu’entre nous le courant passe aussi librement que l’eau des torrents…

Sache que je suis ton ami éternellement dévoué.

Tu ne veux plus venir sur le forum, ça me désole mais je respecte malgré tout ce triste choix.

D’autres que moi t’attendent, Flo, Pierre, JC, le temps passera différemment maintenant…

De l’autre côté de la ligne frontière qui sépare la Doulce France de la Belle Helvétie, j’ai un ami, un ami …

Tu as mon adresse mail, Marcel, uses-en, abuses-en.

C’est grâce à des êtres comme toi que je continue de chanter le mystère des profondes forêts alpines, les ciels ensanglantés par le roc abrupt et terrifiant, les crépuscules des hameaux oubliés, les lacs en se reconnaissent encore ces étoiles dont le nom nous échappe…

Celle ou celui qui veut bien me lire emporte avec lui un peu de moi et beaucoup de toi.

A bientôt mon ami, à bientôt.

AlbanK.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pierre yves:

les montagnes helvétiques ne peuvent dire a dieux
mais seulement " bonjour "… alors, toi qui caresse les cieux…
reviens faire un tours … sur le web heu !..

Posté en tant qu’invité par pastriste:

C’est bientôt l’automne ,

C’est aussi bientôt la fin de la saison des pluies …

et c’est aussi le début de la saison des expés et Trek en Asie.

dans les grandes et belles montagnes d’Himalaya…Montagnes que Marcel affectionne depuis longtemps…

Je pense que Marcel nous quitte pour ces belles montagnes …Dont l’attrait est bien plus sympathique que les pugilats qui dominent ce forum depuis quelques mois…sans parler de la gentillesse naturelle, de la serviabilité , du dévouement , de la solidairité des populations dont beaucoup devrait prendre leçons…surtout depuis quelques temps :frowning:

c2c n’étant qu’un simple reflet d’un phénomène bien plus général et profond…:frowning:

Namaskar Marcel:-)

Posté en tant qu’invité par harmonik:

L’astre mourant suspendu dans le ciel pâle
contemple plein d’amertume
le formidable édifice
des flèches de pierres,
le temple des titans, qui sombre
lentement dans le lac immobile
des lourds cotons qui fument
en vagues évanescentes,
spirales fragiles,
qui semblent immobiles,
voiles frêles qui recouvrent les pentes
abruptes de granite doré
auxquelles s’aggrippent
des arbustes arrêtés
dans l’élan prodigieux
de leur chute mortelle.

Posté en tant qu’invité par harmonik:

L’oubli

Les rafales d’un vent violent
emportent le tapis jaune du passé
tandis que l’oubli ensevelit les feuilles
déchirées et les branches cassées.

Des visages sans nom, des voix et des mots
s’entremêlent comme des bibelots
oubliés dans la poussière d’un grenier.
Des images, des paroles, des livres sans propriétaire
vidés de leur sens, abandonnés
sur le rivage du temps achèvent de mourir.

Les liens du souvenir
se sont usés,
les arbres brisés,
témoins d’un passé disparu,
laissent désormais la lumière éclairer la vie.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain.com:

MaDe a écrit:

(Par cette ultime pirouette, MaDe vous fait ses adieux.)

Qui, que, quoi, où, comment ?
Pas avant d’avoir goûté le vin de l’amitié, camarade !

Posté en tant qu’invité par apoutsiak:

ON T’AIME MARCEL !!!

Posté en tant qu’invité par Amateurdepoésie:

Up.