Je crois que tu souffres simplement du syndrome très commun de la personne expérimentée qui oublie ce que c’est de débuter, et de dire des choses contradictoires, ou bêtes aux yeux des aguerris.
On n’est plus en 1975, ce n’est pas pour autant que quiconque souhaite se mettre à l’alpinisme arrive dans le milieu avec l’expérience cumulée depuis des décennies…
Voilà.
Tu ne devrais pas manquer de propositions des locaux pour ça.
Il y a surement moyen, en étant bien conseillé, de trouver de jolies choses à faire en hiver, notamment en moyenne montagne et où le risque d’avalanche est exclu.
Attention aussi à la neige bien dure, voire gelée en surface, où une glissade peut se terminer très mal.
L’utilisation des crampons n’est pas innée, il vaut mieux ne pas commencer en traversées dans des grandes pentes.
Il existe un excellent site qu’on appelle camptoCamp, qui dispose d’un topo guide très bien fait.
En cherchant par sommet, on trouve la grande sassière, et en regardant les CR de sorties pédestres, on voit qu’elle n’est parcourue qu’entre avril et octobre.
Conseil : qd une grande classique n’est parcourue qu’à certaine période, il y a une raison !
Si tu regardes les sorties de ski, la réponse sera vite trouvée, le sommet est alors en conditions hivernales et se parcourt avec d’autres techniques…
Beaucoup ici souffrent du syndrome de la personne qui pense être expérimentée et/ou forte.
ahhhh je viens de comprendre comment marchait le topo guide!
Merci de garder pour toi tes diagnostics à l’emporte pièce au même titre que je garde mes doutes sur le sérieux de certaines questions.
En 1975 je n’avais qu’un livre emprunté à la bibliothèque d’un illustre guide pour me former sur le tas .
Mais bien avant de le lire et de le mettre en pratique j’avais déjà anticipé sur l’idée que grimper en été était plus agréable qu’en hiver parce qu’il n’y avait pas de neige et qu’il faisait plus chaud.
Les temps changent.
Mais à la décharge de la jeunesse actuelle j’ai eu la chance d’être éduqué plus près du cul des vaches que des périphériques et des tours de banlieues. Ca aidait peut-être ?
C2C est moqué (à tort mais ça les amusent ) pour son forum par quelques comiques/sarkastique tous plus fort les uns que les autres.
D’où mes doutes parfois.
@Math13870, c’est une super idée. L’automne et le printemps sont des saisons magnifiques pour faire de la rando dans des vallons enneigés. Personnellement, c’est un des types de rando que je préfère. Mais :
Il ne faut pas qu’il y ai de crevasses (idéal, non glaciaire).
Il faut que ce soit de la neige dure, ou à la rigueur, par plus de 15/20cm de poudreuse sur un fond de neige dure.
Il faut que les pentes soient douces, sans pentes à risque au dessus (pour le risque d’avalanche).
Il faut avoir des crampons et un piolet et savoir s’en servir.
Par exemple : Camptocamp.org
Il y a plein de belles rando de ce type en Belledonne pour qui connait et peut apprécier les risques.
Sinon, s’il y davantage de neige, il suffit d’ajouter une paire de raquettes à l’équipement.
En début de saison si il n’a pas neigé depuis longtemps et que la neige a bien transformé vous pouvez vous dirigez vers le Vieux Chaillol dan les Ecrins pour chausser les crampons une première fois.
Actuellement, si ça augmente c’est sûr qu’on ira pas, et au contraire si ça baisse pourquoi pas.
C’est surtout que entre, c’est plus dure parce qu’il faut froid et il neige ( on dirai un enfant qui a été bordé par ses parents tout les soirs dans son lit bien chaud ) et même des expérimenté estivale ne s’aventure pas en alpinisme hivernal, je me pose des questions, et comme je ne suis pas c… je me remet en question, et je me dis qu’il y a en effet un écart de niveau plus grand que ce que j’ai pû imaginer.
Je connais la montagne à l’échelle de la randonnée et du trekking, pas au dessus des 3000m.
C’est pas bien compliqué à comprendre, enfin bon heureusement que vous êtes le seul comme ça, sinon je me serai posé des questions sur cette plateforme…
Super merci pour toute ses informations, ça va beaucoup me servir.
Je regarde de ce pas la randonnée que tu me conseilles.
Je ne peux que te conseiller de t’inscrire dans une association qui te proposera via des formateurs expérimentés ( bénévoles) une formation adéquate et des conseils judicieux . C’est comme ça que j’ai débuté et ça s’est très bien passé pour moi.
Et comme tu n’es pas le seul à te poser des questions il y a d’autre fil de discussion similaire comme celui-ci .
bonne lecture .
Tu penses que le taillefer, juste à côté de la crête de brouffier ça ce fait ?
J’ai déjà vu il y a peu un CR sur une rando hivernale précisément sur cet itinéraire, par conditions de vent très difficiles, où le retour (conseillé par le PGHM joint au téléphone) a été très compliqué pour 3 habitués des conditions hivernales.
Il me semble qu’il faut partir moins ambitieux qu’un beau sommet comme celui-là, viser plutôt de la moyenne montagne (ou une nuit en refuge ou cabane) sans difficultés objectives pour « apprendre » ce qu’est la montagne l’hiver, soit quelque chose de très différent de la même en été.
Considère qu’en général, l’alpinisme en hivernal c’est au moins 2 fois plus dur (en moyenne) qu’en mode printemps / estival, et que tu n’as pas trop le droit à l’erreur.
En dehors du froid, les marches d’approche dans la neige, selon les conditions, deviennent juste infernales, voire impossibles, sans ski. Les journées courtes, associées au froid, rajoutent du matériel à porter, ce qui implique d’avoir une superbe forme physique.
Et puis, comme cela a été dit, être surpris sur le terrain par des mauvaises conditions météo devient vite fatal.
En discutant avec des lycéens, y a clairement un effet Inoxtag sur les jeunes générations.
Est-ce positif ou négatif…? Je pense qu’il y a aussi un autre post qui en parle
Arête du Brouffier : C’est très beau l’hiver et relativement facile, mais ça requiert tout de même un niveau que je ne pense pas que vous possédiez. Il faut passer le Pas de la Mine qui est un peu engagé et qui présente des risques d’avalanche lorsque les conditions ne sont pas favorables. Il y a ensuite une progression sur arête, avec le vide des 2 cotés (surtout à gauche) ou il ne faut pas « se rater » et avoir le pied sûr et/ou savoir se protéger.
A garder dans un coin de ta tête pour lorsque vous serez plus aguerris.
Sinon, si tu parles de la crête du Brouffier (en aval), il me semble que les pentes pour y accéder imposent de bonnes conditions nivologiques.
Mais franchement, ce n’est pas la meilleure saison pour commencer l’alpinisme. A ta place, je commencerais à me familiariser avec le milieu en hiver par des itinéraires en raquettes. Globalement, tous les parcours faciles à ski
https://www.camptocamp.org/routes/45338/fr/cime-de-la-jasse-combe-s-du-venetier-
https://www.camptocamp.org/routes/46393/fr/grand-van-par-les-lacs-achard
En commençant par ceux qui sont les plus fréquentés.
Ensuite des itinéraires en crampons au printemps quand la neige aura transformé et sera dure.
Puis l’alpinisme estival facile sur névés. Exemple :
https://www.camptocamp.org/routes/45795/fr/aiguille-du-goleon-versant-n-par-le-lac-du-goleon-et-le-glacier-lombard-voie-normale-
https://www.camptocamp.org/routes/54121/fr/pic-jocelme-versant-s-voie-normale-
On peut éviter le Pas de la mine en passant par le Clot des Jensannes, ça reste une pente à risque mais moins expo.
Pour la Crête, je ne vois pas trop le problème en suivant la trace de ski de rando IGN.
je crois que tu touches la le vrai point : l’hiver, les conditions sont beaucoup plus variables qu’en ete:
pour parler de quelque chose qui ne paye pas de mine : chasseral dans le jura, sommet a 1600m d’altitude…
il m’est arrive de le faire a velo en janvier.
Il m’est aussi arrive en janvier de me trouver pris dans une tempete mi neige, mi pluie verglassante qui transperce les vetements et gele dans les vetements avec visibilite a moins de 2m
ce n’etait evidement pas le meme type de sortie et pourtant les 2 etaient sur le meme sommet a la meme periode