Accompagnateur moyenne montagne à 50 ans

#1

Bonjour à tous,

Arrivant à une charnière dans vie, je souhaite de plus en plus délaisser la carrière professionnelle pour m’orienter vers un métier passion …

Montagnard de naissance mais exilé en Bretagne depuis 10 ans, le retour aux sources devient imminent et après avoir évalué le pour et le contre, la formation d’accompagnateur en moyenne montagne me parait de plus en plus une évidence pour moi.

Seulement voilà…
Même en étant sportif, passionné et surtout motivé, est-ce bien raisonnable de se lancer dans une telle reconversion?.. A 50 ans

Quels sont vos avis?

#2

Salut!! Belles remises en question!!!+ fonce, on ne vit qu’ une fois et si tu as l opportunité, saisis là ! ! Te rapprocher peut être des pro-accompagnateurs et leurs représentants pour avoir un avis plus terre à terre!!:laughing: bonne préparation!!! et au plaisir de lire ta réussite :wink: A+ un randonneur amateur et passionnés :innocent:

#3

Il ne faut pas faire n’importe quoi non plus… la passion c’est bien, un peu de raison ça peut éviter des soucis.
Prends le temps de réfléchir à la durée de la formation et aux débouchés, sonde un peu des AMM pour voir leur situation. C’est une piste que j’avais envisagé aussi mais que j’ai laissé de côté au final (alors que je suis bien plus jeune). A l’époque je me suis dit que c’était bien pour un revenu d’appoint mais difficile d’en vivre vraiment. Peut être que c’est différent en fin de carrière quand on a déjà les investissements les plus lourds derrière soi… à toi de voir…

#4

Ce n’est pas une opportunité à saisir mais plutôt une remise en question totale et provoquée.

Tu as raison mav109258, il faut être pragmatique et c’est vrai à 48 ans et dans ma situation les investissements les plus lourds sont réalisés et que les besoins vitaux sont assurés…

Le probatoire et le cursus sont longs mais je pourrais utiliser le droit au CIF pour les suivre. Quelqu’un à des retours sur l’utilisation du CIF?

C’est vraiment l’aspect physique qui tempère ma décision…
L’age moyen des AMM, l’age de le reconversion…
C’est ce retour d’expérience que j’aimerai connaitre

#5

Je suis partisan de suivre la voie de la passion plutôt que celle de la raison. En cette époque de récession, où se situe d’ailleurs la raison ? Il est tout à fait possible de cumuler 2 voire plusieurs métiers (Personnellement, j’en ai 3…). Avoir un boulot passion et un autre alimentaire, c’est très fréquent, c’est plutôt gratifiant et ça évite la routine.

#6

C’est bien pour nettoyer les WC.
(rhooo… je ne changerai donc jamais…)

Sinon pour l’âge si tu es sportif et que tu ne comptes pas travailler jusqu’à 70 ans ça doit pouvoir le faire. Il faut bien se rendre compte qu’AMM c’est accompagner des gens qui ne pratiquent pas tous seuls ou des groupes donc avec des niveaux pas très élevés (je pense que tu dois pouvoir faire la sortie découverte de la ferme d’alpage en déambulateur :grin:).

#7

C’est p’etre un peu restrictif comme vision mais pas irréaliste, globalement les gens aiment être de plus en plus encadrés, surveillés, rassurés, pris en charge…
Je me rassure de mon coté en pensant que si physiquement ca casse pas au probatoire…Ca peux passer pour la suite :wink:

#8

Pour répondre un peu à ta question le proba sera sans doute la partie la plus dure du cursus d’amm si tu te lance là dedans. Physiquement il faut que tu t’entraines à un parcours de mini 1500m de d+ pour 20 à 30km en 6h environ, avec un sac à dos de 12kg hors vivre et boisson, tout en étant à l’aise en orientation et avoir le pied montagnard bien évidement
Les gens qui se recyclent en Amm sont très souvent des trentenaires, lors de ma promo j’avais 34 ans ce qui était l’âge moyen du groupe. Le plus âgé avec 45 et le plus jeune 24

Sinon du point de vue des débouchés c’est très variable d’une zone a une autre mais globalement il y a déjà pas mal d’amm en France

#9

Bonjour @Arvag

Je ne saurais te répondre quant au fait de devenir ou non AMM à 50 ans (ou 20 ans). J’ai été assez con quand j’avais 16 ans pour tout plaquer alors que j’avais laaaaaargement le niveau et les prérequis pour le passer… peut-être qu’un jour je le ferai, pour le plaisir de faire ce que j’ai bêtement laissé passer.

mais c’est pas là où je voulais en venir… j’ai utilisé le CIF pour changer de métier, à 35 ans (date de début de mes démarches). Je suis passé de l’informatique à la cuisine. Ca fait maintenant 2 ans que je suis chef de ma petite cuisine, et d’ici quelques semaines on embauche ! Bref, je ne regrette rien. Le CIF dans tout ça ? c’est clair : mon dossier a été monté avec l’aide d’une personne attachée à mon dossier, au CIF même. Il a été clair : ils donnent plus ou moins de formations en fonction de l’argent qu’ils ont a donner. et ça dépend des situations géographiques, des années. c’est hyper variable… ils acceptent ou non sur quelques critères qui semblent communs : ton projet est-il viable économiquement ? ne vas-tu pas changer d’avis peu après la reconversion ? tout est là : tu dois leur prouver qu’ils ne vont pas dépenser de l’argent pour rien…

#10

Merci pour ces données chiffrées vinceA
Et tu exerces toujours le métier?

#11

C’est toujours plaisant de lire une reconversion réussie !
Franchement ce n’est pas ancré dans les moeurs et je trouve qu’on nous met généralement le plus de freins possibles…Je suis persuadé que peu de personnes connaissent l’intérêt et les possibilités du CIF.
En tout cas BRAVO de l’avoir fait :wink:

#12

Sinon Arvag as tu fait un bilan de compétences ? je pense en demander un très prochainement. Le but est de voir ce qui nous motive réellement et d’explorer les pistes possibles. Ca te permettrait d’y voir plus clair et de manière plus concrète ?

#13

Oui j’exerce toujours, mais pas en hiver car je fais des saisons en station de ski depuis une disaine d’année