Accidents

Posté en tant qu’invité par typloum:

Stylo

Les similitudes que j’y vois: en mer (je suis un ex BE voile), on doit être observateur et là la compétition apporte un plus car tu te dois d’observer le moindre clapot, la moindre risée, le moindre nuage, le relief, les effets locaux, en gros tu t’ouvres un max sur ce qui t’entoure.

En montagne, je pense que c’est pareil. Quoique quand je suis naze, j’ai tendance à ne plus regarder que mes pieds!

Sinon, la clientèle n’est plus la même. On cherche à se faire plaisir, vite, on fractionne ses vacances, on teste toutes les activités, on veut se faire plaisir, acheter des sensations.

vous le sentez pas ça aux Glénans ? il doit se faire plus rare le client qui accepte de repecher des bouées toute la journée ! surtout si en plus il n’y a pas d’objectif ludique dans le stage. Et en ça, moi je trouve normal qu’un sommet soit un aboutissement, une récompense. Remarque naviguer dans l’eau turquoise des Glénans c’est déjà magique.

C’est une carotte qui permet de faire avaler une progression.

Posté en tant qu’invité par stylo:

Quand sur un équipage de 5 y en a 1 qui réussit son homme à la mer, ça émule les autres, d’où coté ludique

si tu mets une flasque de génépy dans la veste du mannequin de 100 kg à sortir de la crevasse, ça peut aussi amorcer un aspect ludique.

les eaux turquoises ou le blanc immaculé de cerains glaciers apportent les mêmes récompenses.

Ton intro sur la compétition, je suis pas d’accord, combien de régatiers qui se prennent le ponton en atterrissant ou qui ne connaissent pas les manouevres d’haussières (amarres) et qui te foutent un stress pas possible dès qu’ils ont un pied en mer.

En montagne c’est comme ceux qui ont décidé de faire sommet parce que ça correspond à leur progression « sportive » et non pas par gout du milieu qu’ils abordent ou par esprit de partage avec leurs coéquipiers.

Ce sont ceux là qui « coupent » les sentiers, qui se lancent vers le plus court pour atteindre l’objectif (souvent avec succès d’ailleurs), mais cette démarche contient en elle même des risques non mesurés.

Posté en tant qu’invité par P’tit’ étoile:

thomas a écrit:

Si tu maîtrise la langue de Goethe, je peux te recommander un
livre du responsable sécurité du Club Alpin Allemand DAV Pit
Schubert qui résume 25 ans d’accidents en montagne, c’est
devenu un classique outre-Rhin :
Titre ‹ Sicherheit und Risiko im Fels und Eis ›
Auteur Pit Schubert
Editeur Bergverlag Rother, Munich
ISBN 3-7633-6016-6
Je n’ai pas connaissance d’un ouvrage comparable en langue
française, peut-être quelqu’un d’autre sur ce forum ?

Et si on ne maîtrise pas celle de Goethe, mais celle de Cervantes, cet ouvrage (je suppose car l’auteur est le même) a été traduit en espagnol et publié aux éditions DESNIVEL il y a une dizaine d’années sous le titre: « Seguridad y Riesgo. Analisis y prevencion de accidentes de escalada. (Experiencias y resultados de 25 anos de investigacion sobre seguridad de la Asociacion Alpina Alemana) » (désolée pour les accents et tildes manquants).

Posté en tant qu’invité par typloum:

Salut,

Je pense que tu mets les gens un peu trop vite dans les cases. Tu généralises des cas particuliers. C’est un peu trop facile. La plupart des gens que je rencontre en montagne aiment les champs à vache, les arbres, le minéral (pompeux je sais) et le sommet bien sur, ils aimment souvent tout les étages de la montagne. Moi, j’aime y être tout simplement. Mais j’aime aussi me défoncer, et en ça, un sommet constitue le but de ton effort, parce que sans but…

Je sais pas qui l’a formé, le compétiteur dont tu parles et qui sait pas amarrer son bateau, mais tu pousses un peu quand même. Je suis d’accord qu’il y a de amoureux de la belle manoeuvre, de la navigation aux instruments, de la météo. Mais un régatier sait naviguer en général…mais on voit de tout parfois c’est sur.

Bon, déjà on est sorti du sujet de départ, et puis on a raison tout les deux, chacun selon son vécu. Tchao, m’en vais faire du rase ponton tiens

Posté en tant qu’invité par JB:

Salut Alex !

Visiblement tu es du 06, si je ne m’abuse. Voudrais tu me contacter en mail perso s’il te plait ? Il suffit de cliquer sur mon nom en gras en haut de la page…

A bientot !
JB