Accidents à répetition. Appel à : psychologues du sport, chercheurs, etc

Bonjour à tous.

Depuis le déconfinement, je constate un nombre inhabituel d’accidents en plusieurs disciplines outdoor : escalade, ski, highline. De memoire, six accidents graves dont au moins deux mortels.
Fait curieux et très troublant, j’ai une proximité relative avec tous ces accidents: soit je connais les accidentés, soit je les ai croisés, ou alors quelqu’un qui je connais était présent sur les lieux au moment des faits, ce qui rend l’anomalie statistique encore plus grande. (moi même j’ai assisté à un très grave accident à skis…).
Je ne crois pas que mon milieu soit victime d’une malédiction, ni à une surexposition médiatique: je me dis donc qu’il ne s’agit pas d’un hasard et qu’il doit y avoir des explications communes à ces malheureux évènements. « au pif », je penche pour des ressorts psychologiques, mêlés à une condition physique moins qu’optimale, mais je serais incapable d’élaborer autre chose que des banalités si on me demandait de développer ce ressenti.

Si quelqu’un ici mène des réflexions sur ce sujet dans le cadre de sa profession, j’aimerais m’entretenir avec et éventuellement travailler à une interview à publier « quelque part », qui, dans le respect de ceux qui n’ont pas eu de chance, vienne en aide au reste de la « population à risque », s’il y en a une.

Vous pouvez me contacter en privé: glboldetti at yahoo.it
merci.

Bonjour,

Il me semble qu’il y a la même constatation pour les accidents de la route, proportionnellement bien plus nombreux au mois de mai (après le déconfinement) qu’au mois de mars (avant le confinement).

Mais il peut y avoir des hypothèses très diverses. Bien sûr le manque d’attention par le manque d’habitude. La trop grande prise de risque après le rythme lent imposé pendant le confinement. Mais aussi éventuellement une détérioration du fonctionnement neurologique chez ceux qui ont des effets secondaires du virus, même sans avoir eu de symptômes évidents quand ils ont eu la maladie ?

Bernard

Recherche de plaisir accrue par l’envie de sortir ?
Entraînant / associé à un manque de vigilance ?
Et un manque d’entraînement dont on est pas tt à fait conscient (refaire de la pente raide à ski dès les 1ères sorties) ?

C’est le printemps, les gens sont tout fou-fou, les hormones etc.
En tout cas ça le fait pour moi, entre mars et juin je suis à 200% pour m’éteindre l’été.