Les skis repartissent le poids du corps, le risque de passer à travers un pont de neige est très faible
Accident Glacier blanc - crevasse - roche faurio
Du coup, selon son analyse de risque et son acceptation statistique, ne pas s’encorder n’est pas forcément une erreur. C’est un choix.
Pourtant, on s’encorde à la monté.
C’est juste que s’encorder à la descente à ski est super chiant.
Du coup, comme dit Gros, c’est un choix.
Si vraiment ça craint, tu restes encordé à la descente, même si c’est chiant.
oui, si « ça craint ».
Mais à la monté, tu t’encordes, même si « ça craint pas vraiment ».
Bin non. Mais c’est peut-être une erreur (à chaque fois que j’ai skié sur glacier, c’était avec un guide).
Tout est une question de réductions de risques.
A la montée, à ski, la consigne aussi est de ne pas retirer les skis à la pause, et si indispensable pour manipulation technique, un ski à la fois uniquement.
Oui, c’était un pont de neige qui s’est effondré … je ne l’ai pas vu … de nuit cela ne facilite pas.
J’ai un « flash » qui me revient … Au moment de poser le pied, j’ai l’impression de distinguer à 2-3 mètres sur ma droite un petit trou dans la neige … mais je n’ai même pas eu le temps de dire « ouch », de penser « ouch », que je me sens tomber sans pouvoir réagir…
Pour ce qui est du portable, ça va paraitre fou, mais à aucun moment je n’y ai pensé … Il faut dire que j’ai une position sur les secours qui est sans doute particulière (même si aujourd’hui, je suis bien content qu’ils aient été là) …
Pour moi, quand on part, on prend ses responsabilités et l’on doit assumer jusqu’au bout la prise de risque … En gros, je me débrouille tout seul (il faisait comment avant ???) … Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut refuser les secours …
C’est juste que maintenant, j’ai l’impression que les secours sont presque un « droit », une obligation pour eux « d’être là » … Ce qui engendre trop d’assistanat …
Les secours devraient rester une chance que l’on essaye de maximiser, mais pas une solution en plus des autres.
Je dis cela sans chercher à polémiquer … c’est juste mon opinion, et je comprend qu’on en ait d’autres
C’est quand « avant » ?
Parce qu’à une époque lointaine pour certains, ils faisaient comme ça :
et comme ça :
Prends soin de toi et bonnes courses !
De toute façon il n’y a pas de réseau au pied de la Roche Faurio.
Bref, tu l’as échappé belle ! Ton capital « chance » est fortement entamé.
Ou alors il a beaucoup appris, et il sera bien plus rigoureux dans sa gestion des risques à l’avenir, ce qui lui permettra de consommer beaucoup plus lentement son capital « chance », fusse-t-il déjà bien entamé.
(Et peut-on augmenter son capital chance par un moyen quelconque ? Un peu comme on peut regagner des points de son permis.)
Ils faisaient aussi comme ça :
On en revient toujours au même sur la gestion du risque : si la parade au risque génère plus de risques (chutes à ski notamment, puisque skier avec une corde est compliqué) qu’elle n’en couvre, peut-être faut-il envisager de sortir des schémas pré-établis … et s’adapter.
Ça rejoint d’autres discussions, mais nous sommes en train de digresser.
Avec un ex-voto « Per Grazia Ricevuta » à Sant’ Anna de Vinadio on regagne peut-être les points perdus ?
c’est typiquement un endroit « qui ne craint pas » (aucune ou très peu de crevasses visibles en surface).
Très peu de gens s’encordent pour monter au Strahlhorn à ski, même à la monté.
Du coup être à plusieurs c’est mieux.
Le takie transmet quand on est dans une crevasse ou bien la glace coupe le signal ?
Dépend de la vision de la chance.
Certains diraient qu’il n’a pas eu de chance de casser ce pont et de se faire si mal. J’apprécie ce point de vue de souligner plutôt la chance d’être encore là pour le raconter.
La malchance de se prendre des cailloux ou la chance de ne pas le prendre dans les poumons ? Vaste débat.
Oh oui, la chance d’être encore là.
Raconter pour donner des informations à d’autres …
Je ne comprends pas le concept de :
Soit on croit à la destinée et le fataliste n’entame aucun capital, cet histoire étant déjà écrite ; soit on n’y croit pas et on a toujours la même chance/malchance à chaque sortie… Un peu comme on a la même chance de faire un six au dé à chaque lancé.