Accident en Italie

Posté en tant qu’invité par mahi:

la sécurite est un des paramètres à considérer et qui nécessite un départ matinal.

si tu te foule une cheville à 10 h ou à 17H c’est pas la meme chose. Dans le dernier cas tu couche dehors.

Pour ce qui est du mont rose, il est bon de rapeller q’un accident peut arriver à tout le monde: guidos ou pas. Personne ne resiste à une bourrasque de plus de 100 km/heure.

c’est le bon sens qui prime et tout le monde peut faire des conneries.

c’est aussi toujours facile de critiquer.

bonnes courses à tous.

Posté en tant qu’invité par nicolas:

si on pouvait faire des sommets en fin de journée ça se saurait,
et alors je suis vraiment idiot de me lever à 4 h du mat.
et je vous dit pas la loupiotte qu’il faut pour voir le panoramo

@+

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par mahi:

apparement tu ne sait pas qu’ils y en a qui font Chamechaude en ski de rando la nuit.

Posté en tant qu’invité par OLIVIER:

Je suis du genre à randonner jusqu’à la nuit, et seul par dessus le marché…

Je ne suis donc pas un modèle de prudence!

Mais faire une course de haute montagne le soir, ca me semble quand même encore moins évident pour une raison toute simple: en cas de pépin, tu as moins de temps avant la tombée de la nuit, et les secours ne viennent pas la nuit, et tu dois les attendre plus longtemps, avec un plus grand froid qu’en moyenne montagne, et sans sac de couchage en général.

Posté en tant qu’invité par rapha:

j’ai entendu aujourd’hui à la radio vers 1h30 que les survivants accusait le guide de grave négligence à savoir l’heure de départ et aussi une histoire de demi tour ou de départ en pleine nuit sous la tempête. quelqu’un a t’il du nouveau?du plus fiable?

Posté en tant qu’invité par Gilles:

En quoi cela est-il intéressant de savoir, si le départ a eu lieu le matin ou l’après-midi, si c’est la faute du guide ou pas, etc… Il y a eu un accident. Voilà.
En lisant vos lignes, on croirait lire les revues (Voici, Gala, etc.). Une bande paparazzis ne feraient pas mieux à Saint-Trop.

Posté en tant qu’invité par rapha:

pas faux

Posté en tant qu’invité par Jeje:

Tu as toutes les infos sur cette accident sur Kairn.com
http://www.kairn.com/news.html?ident=23153
http://www.kairn.com/news.html?ident=23134
http://www.kairn.com/news.html?ident=23129
http://www.kairn.com/news.html?ident=23094 (info d’hier à 7h45)

Avec ça il y a une réponse à pas mal d’interrogations.
A quoi ça sert de savoir ?
Au moins analyser les raisons de l’accident pour éviter que ça se reproduise. Ca fait parti de l’acquisition d’expériences.
C’est du moins mon point de vue sans accuser qui que ce soit.

Posté en tant qu’invité par filetopia:

Je crois que c’est toujours intéressant d’étudier un accident. On peut toujours en tirer des leçons. Tout du moins comme les personnes peu expérimentées comme moi.
Condoléances aux familles des disparus et à celle du guide qui, je n’aimerais pas faire de faute, n’était pas guide chez Allibert ?

Posté en tant qu’invité par JJB:

il est évident que connaitre les circonstances objectives d’un accident a pour but de comprendre et d’éviter - autant que possible - de réitérer d’éventuelles erreurs !!
de même en hiver à skis !!
c’est dommage qu’il n’y ait pas d’information de synthèse, et que cela reste souvent caché …
c’est la démarche normale de prévention ( accident du travailo, de la route … )

Posté en tant qu’invité par JP:

le coté objectif des choses a rarement été le propre des journalistes qui préfèrent une bonne petite polémique. faut dire que c’est ce qui fait vendre le plus alors…

L’analyse des conditions/raisons d’un accident est en effet beaucoup plus instructif et profitable pour tous, mais apparemment moins divertissant.

JP

Posté en tant qu’invité par Jeje:

Un peu fou non, tu ne l’es pas. Mais délirant sûrement.
Pourquoi partir le matin ?

Tout simplement pour te donner le temps de donner l’alerte et d’organiser des secours avant la nuit s’il t’arrive un probléme…

Mais tu es guide, il ne t’arrive jamais rien. C’est bien connu. Il n’y a que ces connards d’amateurs qui sont sans guide qui ont de sproblémes.
La preuve :

  • le Mont Rose
  • Me Mont-Blanc du Tacul

Parler des accidents ici ressemble peut être au JT mais ça peut aussi servir de réflexion sur le sujet :-((

Posté en tant qu’invité par Zyon:

On peux faire un course en montagne le soir, si t’est 100% sur des conditions meteo+neige+conditions phisique+experience…
a mon avis y aller avec des gens peut etre pas experimente’ et avec des conditions meteo pas top… c’est ne pas conseille’…

Zyon

Posté en tant qu’invité par Zyon:

oui…

pour info:

http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/article.htm?articleid=241083310

Z.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Hum! Je vois que même ici la polémique fait recette!
Ne serait-il pas plus juste de reconnaitre que si même les commissions d’enquête sur place ne comprennent pas bien l’accident, il est sans doute déplacé d’y répondre à distance et sans rien savoir ou presque, depuis son clavier?
Faut pas pignoler le mammouth quand même, d’autant plus que le sujet est grave et important.

Bon, la décision de partir tard et avec beaucoup de monde peut surprendre, mais peut aussi se comprendre si cette éclaircie était la seule opportunité d’aller en montagne de la semaine.
C’est le boulot du guide (et de tout alpiniste!) de savoir prendre des risques, tant qu’il les estime acceptables.
Oui, plus on part tard, plus la nuit est proche… mais début juillet, à 16h30, il reste 5h de jour quand même. Quant à gérer 5 personnes, c’est justement le boulot du guide (et peut-être une des principales différences techniques entre un guide et un amateur de même niveau?).

On ne prend pas un guide pour aller en montagne sans prendre de risque! Sinon on les appelerait Dieu…
Mais on prend un guide pour aller en montagne avec un risque faible quand on ne sait (veut) pas estimer et gérer ce risque. C’est pas pareil du tout.
Si on ne veut pas prendre de risque, il ne FAUT PAS aller en montagne, guide ou pas guide. Point barre.

La déclaration du client cité dans ceratines niouzes, comme quoi la prise de risques était beaucoup trop importante, peut se comprendre d’un point de vue psychologique (le risque s’est réalisé d’une part, et la colère est un processus important dans le deuil d’autre part) mais elle a le gros défaut d’ignorer le raisonnement ci-dessus en semblant croire que le guide protège de 100,0% des accidents.

Posté en tant qu’invité par mahi:

tu oublie de dire que le gardien du refuge a déconseillé au guide de partir.

Posté en tant qu’invité par mahi:

Oui, plus on part tard, plus la nuit est proche… mais début juillet, à
16h30, il reste 5h de jour quand même. Quant à gérer 5 personnes, c’est
justement le boulot du guide (et peut-être une des principales différences
techniques entre un guide et un amateur de même niveau?).>>>>>>>>>>>>>>>

a quelle heure ils vont bouffer?
a quelle heure ils vont se lever le lendemain après 3 heures de sommeil?

Posté en tant qu’invité par Jeje:

Je ne sais pas si tu es guide mais globalement ta réponse est édifiante !

Il y a 2 grands riques :
1/ ne pas prendre de décision
2/ prendre la mauvaise décision.

Mais dans tous les cas le plus difficile est de renoncer.

Dans ce cas et sans polémiquer, il est claire que :
1/ le guide a pris la mauvaise décision
2/ le guide n’a pas su renoncer.

La preuve est malheureusement en image. POINT BARRE !

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Bon, je reformule, j’essaye de faire plus simple… heu pas plus court désolé.

Que le guide ait pris une décision discutable, c’est une chose.
Oui, c’est pas top de partir tard, surtout avec du monde, surtout quand un gardien de refuge le déconseille… d’une manière générale.
Mais dans ce cas particulier dont on ne connait guère que 4 news kairn et fort peu de détails, on peut sans doute s’abstenir de répondre et laisser ça aux enquêteurs et à la Justice.

Après, dire que le guide a pris une mauvaise décision PARCE QUE il a eu un accident, ça me parait méconnaitre profondément la nature de l’alpinisme en général qui est pour une part d’aller vers le risque, et celle du métier de guide en particulier qui est de gérer ce risque pour ses clients (et non de l’annuler).
Qu’un procureur tienne ce raisonnement, c’est regrettable, mais humainement compréhensible dans la mesure où il n’est pas censé être un spécialiste de la question qu’il juge (c’est un problème fondamental de la Justice, et pas très facile à résoudre).

Que des alpinistes le reprennent, là, ça me laisse pantois.
Dire qu’un guide ne devrait jamais avoir d’accident, c’est sous-tendre qu’il ne doit faire prendre AUCUN risque à ses clients.
Peut-on penser en son âme et conscience qu’il serait possible d’aller en haute montagne avec un risque nul??? Non, ce n’est pas possible.
Il est par contre possible de gérer ce risque, de telle manière à le diminuer suffisamment pour le rendre acceptable.
Mais il ne faut surtout pas confondre risque acceptable et risque nul! Ou alors, ne plus sortir de chez soi, vivre dans un bunker pour se préserver du risque (très réel!) de chutes de météorites, j’en passe et des meilleures… et mourir d’ennui!

A partir du moment où on prend un risque acceptable, on accepte aussi implicitement que ce risque puisse se réaliser. Quand on part en montagne, on accepte donc l’accident (qu’on le veuille ou non!), tout en essayant de lui laisser le moins de place possible bien sûr. L’utilité d’un guide, dans ce cadre, est de ramener le risque énorme que prendrait un néophyte tout seul à un niveau acceptable. Pas nul!

Le tragique accident survenu au Mont Rose pourrait au moins servir à nous faire réfléchir lucidement sur les risques que nous prenons… Même si nous ne souhaitons pas les éviter, il est important de les estimer lucidement.

Nicolas, pas guide du tout, mais dont le métier oblige à réfléchir sur le risque (non, je ne suis pas assureur ;o)

Posté en tant qu’invité par Francois:

Jeje a écrit:

Je ne sais pas si tu es guide mais globalement ta réponse est
édifiante !

Il y a 2 grands riques :
1/ ne pas prendre de décision
2/ prendre la mauvaise décision.

Mais dans tous les cas le plus difficile est de renoncer.

Dans ce cas et sans polémiquer, il est claire que :
1/ le guide a pris la mauvaise décision
2/ le guide n’a pas su renoncer.

La preuve est malheureusement en image. POINT BARRE !

Ton analyse me paraît un peu rapide, c’est le moins qu’on puisse dire. L’enquête va durer plusieurs mois et ne va sans doute pas lever toutes les interrogations. Vouloir traiter ça en trois coups de clavier me semble un peu léger.
On peut espérer que les conclusions de l’enquête seront publiées afin de ne pas reproduire d’éventuelles erreurs. Malheureusement, à ce moment là, tout le monde aura oublié…
Concernant le nombre de personnes sur une corde, j’ai toujours en mémoire l’accident survenu à un copain, guide à Ailefroide, à la Meije Orientale il y a une quinzaine d’années. Ils étaient 5 sur la corde, plus le guide. Il y en a un qui a dévissé. Résultat: tout le monde en bas. 6 morts. Il s’agissait de Paul Luquin, qui n’était pourtant pas le premier venu, pour ceux qui s’en souviennent. Pourtant, ce n’est pas difficile, la Meije O. Les guides sont soumis à des contraintes économiques auxquelles il est parfois difficile de résister.