[quote=« Marmotaine, id: 1330418, post:1, topic:119958 »]. Mais dès que la pente s’incline un peu trop
A votre avis, est ce uniquement un problème d’entrainement ? Que puis je faire pour progresser et ne plus être un boulet ?
Merci de votre aide :)[/quote]
Ton diagnostique me fait penser aux coureurs de course sur route en terrain plat qui arrivent à sortir de belles perfs sur ce terrain et se retrouvent scotchés sur les trails en voyant passer « des avions » sur les fortes pentes que ce soit en montée ou en descente …
Alors tu n’abordes dans ton post que le problème de la montée , aussi une des pistes à creuser serait celle d’un manque d’endurance de force ( de « puissance » comme disent les traileurs)
Les deux axes qui permettent d’augmenter sa vitesse ascensionnelle sont la PMA comme il a été évoqué ci-dessus …mais aussi , on a tendance à l’oublier, l’endurance de force !
Pour améliorer sa vitesse ascensionnelle il est fondamental de travailler cette filière
L’endurance de force c’est d’abord produire un niveau de tension élevée au sein des fibres musculaires.
DES EXEMPLES DE SEANCES CIBLEES :
Choisir une très forte pente
8 à 10 X 200m à 300m de côte à fort % en essayant d’allonger au maxi les foulées tout en restant avec un minimum de vélocité ( " droit dans le pentu" comme disent les savoyards)
Récup juste le temps de la re-descente
autre possiibilité : distance plus courte (durée de 30’’ à … ) sur pente très forte en foulées bondissantes
VARIANTE CITADINE : les escaliers
Réaliser des intervalles de 30 ‹ › et monter progressivement au cours des semaines jusqu’à 1’ voir plus
nombre de répétitions : là encore tout est question de progressivité : commencer à 5 et finir à 10-12.
foulées bondissantes avec le plus grand nombres de marches montées par foulées tout en gardant un certain rythme
Récup en redescendant cool
Sans oublier un travail croisé sur vélo/VTT :
Choisir une pente régulière de 6-7%
Réaliser des intervalles de 2 puis 4 minutes et monter progressivement au cours des semaines jusqu’à 5-6 minutes
nombre de répétitions : là encore tout est question de progressivité : commencer à 5 et finir à 10-12.
choisir le plus gros développement possible pour se placer à 45-50 tours de pédale par minute (pour un ado entre 55 et 60)
techniquement les mains sont justes posées sur le ceintre , on ne tire pas sur le guidon ; ce sont les muscles des membres inférieurs qui travaillent , mais le geste doit rester régulier , sans « à coups »
récupération entre les intervalles : elle correspond au temps équivalent de l’intervalle de force de vélocité , elle se fait avec braquet très souple à environ 100 t/mn
la meilleure façon de gérer la séance est de réaliser une boucle avec la montée en force + la redescente + une courte distance de plat pour se caller sur la fin du temps de récup à l’arrivée du bas de la bosse
la fréquence : pour ceux qui sont à trois séances par semaine une séance de force en période foncière est une bonne base au delà de 3 séance on peut partir sur 2 séances dans le cadre d’un microcycle de foncier typé « endurance de force ».
infos subsidiaires …
La force musculaire dépend du nombre d’unités motrices mobilisées pendant la contraction et du nombre de fibres musculaires dans une unité motrice, . Plus il y a de fibres par unité motrice (la moyenne est autour de 200 mais on peut monter la valeur jusqu’à 500), plus l’endurance de force engendrée sera importante.
Bien sûr cette faculté à produire un niveau de force élevé dépend aussi de facteurs bioénergétiques, des facultés de coordination et …de l’état de fraîcheur
Alain