5500m egale 6500m?

Posté en tant qu’invité par j.jugot:

Bonjour,
En fait,ceci est une question.
Selon que les sommets soit à tel ou tel endroit sur le globe, et à cause des differances de dansité de l’aire à une altitude donné, il y as plus d’oxygene en altitude à l’equateur q’aux poles,ok
Mais pourqoi dit on que faire un mont blanc representerais faire un 5500 en himalaya alors que la difference de latitude ne sont pas si differantes? 45 pour le mont blanc et environ 30 pour l’himalaya.L’aconcagua est il aussi dur qu’un 8000 au tibet? Le kili devrait etre de la rigolade…
Une réponse?(c’est peut etre pas le bon forum)

Posté en tant qu’invité par correcteur automatique:

[quote=j.jugot]Bonjour,
En fait, ceci est une question.
Selon que les sommets soient à tel ou tel endroit sur le globe, et à cause des différences de densité de l’air à une altitude donnée, il y a plus d’oxygène en altitude à l’équateur qu’aux pôles, ok.
Mais pourquoi dit-on que faire un Mont Blanc représenterait faire un 5500 en Himalaya alors que les latitudes ne sont pas si différentes? 45° pour le Mont Blanc et environ 30° pour l’Himalaya. L’Aconcagua est-il aussi dur qu’un 8000 au Tibet ? Le Kili devrait être de la rigolade…
Une réponse ? (c’est peut-être pas le bon forum)[/quote]

Posté en tant qu’invité par MarcK:

Salut,

En fait cette histoire de latitude est un vieux mythe de l’alpinisme…
Les différences de pressions dues aux différences de lat. sont négligeables.
De mémoire (de mémoire) entre le Denali et un sommet proche de l’équateur la difference d’altitude ressentie due a la latitude est d’une 20 de mètres. Autant dire rien.

Par contre la pression varie plus significativement suivant la température. La température au sol et aussi atmosphérique.

Et la nous avions estimer en prenant en compte les périodes d’ascension usuel printemps au Denali et automne sur je ne sais plus quel sommet de l’himalayen. Que l’on ressentait une différence vers les 400m de plus au Denali. Et a peut près la même chose pour Aconcagua.

A+
Marc

En es-tu aussi certain que cela…? Je n’ai pas eu encore le plaisir de grimper le Denali, l’Aconcagua ou le Cho-Oyu, il n’empêche qu’il y a quelque chose qui ne trompe pas à mon avis. L’épaisseur de l’atmosphère est de 17km à l’équateur et 11km aux pôles, par conséquent pour une même altitude, plus on monte en latitude, plus la pression décroît rapidement et donc l’altitude ressentie est plus importante quand on monte en latitude. Comment expliquerais-tu alors qu’à altitude égale, les pressions soient les mêmes à des latitudes différentes…? Je crois que ce que tu as dit Marc est faux ; si je me trompe, ce qui est possible, je souhaiterais que tu m’expliques.

Annapurna

Posté en tant qu’invité par j.jugot:

Merci pour ces eclairsissements.
Pour info la tropopause se situe en effet a 14000m a l’equateur et 11000 a nos latitudes,mais elle n’est que de 7000m au pole.
Donc,et en résumé,le kili ne me selectionne pas pour le mera peak.
Comme ca je sais ou je met les pieds.
Merci encore.

[quote=j.jugot]Merci pour ces eclairsissements.
Donc,et en résumé,le kili ne me selectionne pas pour le mera peak.
Comme ca je sais ou je met les pieds.
Merci encore.[/quote]
Euh… je ne suis pas tout la ou bien on ne fait pas de l’alpi de la meme facon. Depuis quand un sommet selectionne pour un autre ou ne selectionne t’il pas en fonction des pressions atmospheriques?

Peut etre que je devrais retourner faire de jolis chateaux de sable au bord de l’ocean plutot que de courir de modestes cimes compte tenu de mon modeste niveau.

La reussite d’une ascension tient a tellement de facteurs que de tels raisonnements me laissent perplexes.

Tu as tout a fait raison.
Ce que je voulais dire:
Apres avoir fait des projets (notement celui de monter un peu plus haut que ce que je n’avais fait jusqu’a maintenant), je suis tombé sur une discussion qui m’ a laissé perplexe aussi, et qui surtout m’a mis le doute sur mes ambition. Donc,je ne voulais que des éclairsissements.
Je crois cela dit que l’on peu comparer un endroit a un autre sans contredire aucune philosiphie montagnarde.
Surement est-tu un grand alpiniste,mais moi non.
Je monte avec la prudence et la sagesse que m’impose mon petit niveau,est n’ai pas encore les connaissances qui me permetrais de penser comme toi.(un joure peut etre).

[quote=jugot]Tu as tout a fait raison.
Ce que je voulais dire:
Apres avoir fait des projets (notement celui de monter un peu plus haut que ce que je n’avais fait jusqu’a maintenant), je suis tombé sur une discussion qui m’ a laissé perplexe aussi, et qui surtout m’a mis le doute sur mes ambition. Donc,je ne voulais que des éclairsissements.
Je crois cela dit que l’on peu comparer un endroit a un autre sans contredire aucune philosiphie montagnarde.
Surement est-tu un grand alpiniste,mais moi non.
Je monte avec la prudence et la sagesse que m’impose mon petit niveau,est n’ai pas encore les connaissances qui me permetrais de penser comme toi.(un joure peut etre).[/quote]
Non je me considere pas plus que comme un passionne, ni plus ni moins. Et je ne pretends pas monter plus que ce que permet mon niveau physique. Et technique quand je n’ai pas de partenaire.

Ceci etant, si ca t’a aussi chatouille les neurones cette facon de voir les choses, ben alors, tu avais la reponse dans ta question!

Comme tu parlais du Kili et pour y etre deja passe et ailleurs, ben je trouve plus simple de grimper le Kili que de monter la Barre des Ecrins ou le Dom des Mishabel dans certaines conditions meteo.

Mais plus simple de monter le Cotopaxi ou le Chimborazo, meme latitude que le Kili et quasi meme altitude pour le Cotopaxi. Par contre, les conditions au sol ne sont pas les memes. Cailloux au Kili et glace sur les volcans equatoriens.

Ainsi, comme je te le disais, O2 plus ou moins, ben ca ne fait pas la difficulte ou la reussite ou l’echec d’une course. Y’a tellement de parametres… mais c’en est un. Pas le plus important et heureusement!

David

Merci beaucoup pour cette reponse.
Jullien

Posté en tant qu’invité par MarcK:

En es-tu aussi certain que cela…? Je n’ai pas eu encore le plaisir de grimper le Denali, l’Aconcagua ou le Cho-Oyu, il n’empêche qu’il y a quelque chose qui ne trompe pas à mon avis. L’épaisseur de l’atmosphère est de 17km à l’équateur et 11km aux pôles, par conséquent pour une même altitude, plus on monte en latitude, plus la pression décroît rapidement et donc l’altitude ressentie est plus importante quand on monte en latitude. Comment expliquerais-tu alors qu’à altitude égale, les pressions soient les mêmes à des latitudes différentes…? Je crois que ce que tu as dit Marc est faux ; si je me trompe, ce qui est possible, je souhaiterais que tu m’expliques.

Annapurna[/quote]
En effet ma phrase n’est pas claire. La cause des différences de pressions pour une même altitude n’est pas due à la latitude mais aux températures.

En fait j’imaginais aussi qu’il y avait un rapport direct avec la lat. et que du a la rotation de la terre il y a « plus d’atmosphere » a l’équateur. Mais en fait du la rotation la pression est aussi moindre ! Oups… évidement !

En fait c’est la température qui joue.
Je n’ais plus les chiffres, mais on peut imaginer que en hiver dans l’himalayen la pression ce rapprocherait de celle de l’Alaska l’été (C’est une vue de l’esprit en fait je ne me rappel pas).
Par contre je me rappel de la valeur de 400m pour a périodes grimpable equivalente (mais avec quel ecar type???).

[quote=j.jugot]Merci pour ces eclairsissements.
Pour info la tropopause se situe en effet a 14000m a l’equateur et 11000 a nos latitudes,mais elle n’est que de 7000m au pole.[/quote]
La tropopause n’est pas une isobare, c’est plus lié à la température.

En fait, l’air de l’atmosphère est réchauffé par deux sources : par le sol, et par les UV absorbés dans le haut de la stratosphère.

La tropopause est l’endroit où ces deux chauffages (venant du sol et venant du haut) sont équivalents, ce qui donc correspond à l’altitude la plus froide.

Evidemment, au poles le sol chauffe moins, donc l’altitude d’équilibre est plus basse.

Ca n’a donc (presque) rien à voir avec la pression.

Posté en tant qu’invité par Peer Gynt:

Un autre élément est à prendre en considération: l’humidité de l’air,
bien plus importante en Equateur que dans les Alpees par ex.
Elle facilite l’acclimatation et l’effort en altitude.