4c et 4+

Posté en tant qu’invité par free climber:

Salut

On parle souvent du 4+ montagne et du 4c école et on dis que c est différent.

Oui mais en quoi c est different a part le faite qu il y a pas un spit tout les 3 mètres ?

La difficulté change t elle vraiment ?

Je vous pose cette question parce que j ai deja eu l occassion d aller faire de la rando glacière et j ai fais des voie de plusieurs longueurs. Mais j en ai un peu marre du F je voudrai faire du AD voir du D dans les ecrins principalement ( pilier chèze me semble etre fesable par sa longueur de voie et par son itinéraire assez évident ) voila qu en pensé vous ? ( je grimpe 6a a vue )

Merci d avance pour les lumière que vous m aporterai

Posté en tant qu’invité par claudio:

Bonjour, free climber !

free climber a écrit:

Salut

On parle souvent du 4+ montagne et du 4c école et on dis que c
est différent.

Oui mais en quoi c est different a part le faite qu il y a pas
un spit tout les 3 mètres ?

c’est différent d’abord parce que 4+ montagne ça s’écrit en chiffre ROMAINS !! Et dans l’échelle de l’autrichien dont je ne me souviens plus du nom, IV, ça signifie que l’escalade commence à être « difficile ». T’as qu’à voir la fissure Mummery… Déjà que certains 4c falaise (Super-Calanque, par exemple) sont pas donnés…

Plus sérieusement, avec un niveau comme le mien (6a pas toujours à vue), une grande voie falaise j’y vais si on y trouve du 4c, au minimum ; une voie de montagne, si on y trouve du IV+, ce sera mon maximum. Pourquoi ?

La difficulté change t elle vraiment ?

Ben, parce que le même passage de 4/IV est plutôt plus dur avec le sac, les grosses, l’altitude, les conditions, la fatigue… etc. qu’avec de simples chaussons, une légère brise et du soleil (enfin, tu t’en doutes : en alpinisme même du F c’est pas un PR). Sans compter que certains IV chamoniards (mais ça doit aussi valoir pour d’autres massifs) sont « objectivement » plus durs que la majorité des 4 falaise.

Je vous pose cette question parce que j ai deja eu l occassion
d aller faire de la rando glacière et j ai fais des voie de
plusieurs longueurs. Mais j en ai un peu marre du F je voudrai
faire du AD voir du D dans les ecrins principalement ( pilier
chèze me semble etre fesable par sa longueur de voie et par son
itinéraire assez évident ) voila qu en pensé vous ? ( je grimpe
6a a vue )

ben… fais du PD, c’est pas ça qui manque, et il y en a même des rocheux (et en bon rocher, même) dans les Ecrins (arête Sud des Cavales, arête E au Geny, VN des Bans, Soreiller), en Vanoise (Grande Glière), en face du Mont-Blanc (traversée des Crochues). Ensuite, tu passes à AD, AD+ (Pilier Chèze, en effet ; mais aussi Pilier Paquet au Râteau, arête Sud Grande Ruine, etc.), D. Bien sûr, il existe aussi des voies montagne cotées AD-D pour lequel un niveau 6a à vue suffit, car elle ne sont pas engagées et/ou bien équipées (voies Cambon en Oisans, Rébuffat à l’aiguille du Midi). En l’état actuel de leur équipement/fréquentation/engagement, leur cotation correspond plutôt à celle qu’on utilise pour les grandes voies falaise.

Bref, le niveau atteint en falaise n’est pas vraiment pertinent pour le choix d’une course en montagne, sauf si celle-ci ne comporte qu’un ou deux passages bien équipés, et encore.

Merci d avance pour les lumière que vous m aporterai*

D’après le « profil » que tu donnes (F en haute-montagne, 6a en falaise), le Pilier Chèze me paraît un objectif très raisonnable à court terme, mais à ta place je le préparerais par une ou deux ascensions PD dans le secteur (Soreiller, Geny, Cavales), puis l’arête S de la Grande Ruine, ou la voie Boell à la Dibona, et enfin le pilier Chèze.

(pour info, je suis comme les candidats aux élections : toujours très bon pour faire des programmes, rarement pour les exécuter)

bonnes courses quand même

claudio

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Alexis:

Non, la difficulté ne change pas vraiment. Par contre, l’engagement va changer ta manière d’aborder le problème purement grimpistique … tu seras moins relaché, moins détendu moins apte à déterminer les séquences de mouvements, … A cela, il faut ajouter le poids du matériel (non pas que ce soit lourd comme le prétendent certains, mais c’est surtout que cela modifie ton équilibration générale et donc tes repères sensoriels habituels lorsque ton corps évolue à la verticale) et surtout l’encombrement du-dit matériel qui ne te permettra pas de te placer comme tu le veux.

Enfin, le plus difficile à mon avis est le changement de style … Le 4+ en montagne est bien souvent synonyme de fissures et donc d’une escalade quelque peu différente de celle plus aérienne que l’on recherche actuellement. Donc oui, tu trouveras cela plus difficile sans aucun doute, par manque de pratique …

Alexis

Posté en tant qu’invité par Michel:

free climber a écrit:
( pilier chèze me semble etre fesable par sa longueur de voie et par son

itinéraire assez évident ) voila qu en pensé vous ? ( je grimpe
6a a vue )

Bonjour,

de quel pilier Cheze parles-tu ? Il y en a deux (au moins) dans les Ecrins, au Rouget et au Replat. Difficulté assez semblable, mais celui du Replat est plus soutenu et sans doute plus esthétique (point de vue personnel évidemment)

bonne grimpe,

Posté en tant qu’invité par free climber:

Je parle de celui du replat merci deja pour toute vos info continués si vosu avez d autre remarque

Posté en tant qu’invité par oli974:

En général c’est 4C ou IV +

C’est vrai qu’il faut se méfier des vieilles cotations, surtout pour les dièdres, cheminées,
certaines fissures.

Un V+ peut cacher un bon 6a par exemple.

Tentative d’explication.

Les anciens avec leurs grosses « surcotaient » (par rapport à nous) les dalles fines, et « sous-cotaient » tout ce qui est dièdre, cheminée, où la précision des chaussons a une importance relativement moindre.

Par ailleurs, en GV, bcp aujourd’hui, me semblent-ils, sont bons en dalle, qu’il connaissent bien, mais ont moins d’expérience pour le dièdre, la cheminée…

Je parle de grimpeurs bien sûr. Pas d’alpiniste!

Voilà pourquoi un V+ peut être sous-coté, sans parler du poids sup. en matos bien sûr.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

oli974 a écrit:

Un V+ peut cacher un bon 6a par exemple.

Bah… c’est aussi vraie avec les cotations récentes, on peut trouver qu’un 5c vaut un bon 6a.

Les anciens avec leurs grosses « surcotaient » (par rapport à
nous) les dalles fines, et « sous-cotaient » tout ce qui est
dièdre, cheminée, où la précision des chaussons a une
importance relativement moindre.

La cotation dépend aussi de l’auteur du topo, tu prends 2 topos récents comme celui des Aravis (2006) et Escalade Plaisir dans les Alpes Françaises du Nord (2005) pour les mêmes voies tu trouves des cotations différentes, parfois à la hausse, parfois à la baisse.
La cotation reste une estimation subjective de la difficulté d’une voie.

Par ailleurs, en GV, bcp aujourd’hui, me semblent-ils, sont
bons en dalle, qu’il connaissent bien, mais ont moins
d’expérience pour le dièdre, la cheminée…

Ma parole tu me connais !

Posté en tant qu’invité par tulipe sauvage:

si tu parles du pilier cheze au replat, tu as intéret a avoir de la mage sur le 4+.Bon ok, on s’est peu etre gourrés dans l’itinéraire sur la 1ere longuer mais c’est une course soutenue cotée D d’ailleurs…trés belle cependant.