4 morts dans des avalanches?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Aie!!! Les chevilles ! Dans les pompes de skis, ca doit faire
mal (a la descente en tout cas) …
On sent bien la que le ski de rando est une activite
occidentale: large place pour l’ego. En plus, pas de code moral
qui mentionne modestie et humilite.

Euh, c’est quoi le problème ?

  • 80000m/an ? Ces dernières années c’est plus 60000m, mais en tout cas je ne considère pas que c’est beaucoup: je rencontre beaucoup de personnes à plus de 100000m.
  • 1000m de croute immonde / an ? Ca ne veut pas dire que le reste est toujours en super peuf. C’est juste que je ne vois que 1000m de neige qui m’interdit de faire des virages corrects. Et là, en regardant les sorties, on s’aperçoit que ça semble être le cas de beaucoup de personnes qui sortent souvent.
  • le fait de considérer que c’est du mauvais ski quand le ratio bonne/mauvaise neige est de 20% ? C’est un aspect subjectif, je peux bien qualifier mes descentes comme je veux.

Je n’ai pas voulu me « montrer », c’était juste un exemple pour expliquer que c’est possible de faire majoritairement du (assez) bon ski en ski de rando. Je ne pouvais pas prendre un autre skieur en exemple, car il faut connaitre exactement toute la neige qu’il a skié dans une saison, et il ne saisit pas toutes ses sorties.
C’est aussi pour contrer les réflexions que j’entends régulièrement de la part de skieurs de piste: le ski de rando, c’est bien pour le paysage, mais pas pour le ski.

En tout cas, en ce moment je préfèrerait skier même dans la croute que de rester en bas… :-))

Posté en tant qu’invité par Francois:

D’accord avec Bubu. Avec une bonne expérience, on peut assez souvent prévoir la qualité de la neige qu’on va trouver dans une sortie.

Posté en tant qu’invité par Lansb:

Quelle grande gueule ce Bubu ! Je ne te savais pas comme ça, ça me renvoie ma propre image, ça m’écoeurerait presque ;-)Bubu a écrit:

Aie!!! Les chevilles ! Dans les pompes de skis, ca doit
faire
mal (a la descente en tout cas) …
On sent bien la que le ski de rando est une activite
occidentale: large place pour l’ego. En plus, pas de code
moral
qui mentionne modestie et humilite.

Euh, c’est quoi le problème ?

  • 80000m/an ? Ces dernières années c’est plus 60000m, mais en
    tout cas je ne considère pas que c’est beaucoup: je rencontre
    beaucoup de personnes à plus de 100000m.
  • 1000m de croute immonde / an ? Ca ne veut pas dire que le
    reste est toujours en super peuf. C’est juste que je ne vois
    que 1000m de neige qui m’interdit de faire des virages
    corrects. Et là, en regardant les sorties, on s’aperçoit que ça
    semble être le cas de beaucoup de personnes qui sortent
    souvent.
  • le fait de considérer que c’est du mauvais ski quand le ratio
    bonne/mauvaise neige est de 20% ? C’est un aspect subjectif, je
    peux bien qualifier mes descentes comme je veux.

Je n’ai pas voulu me « montrer », c’était juste un exemple pour
expliquer que c’est possible de faire majoritairement du
(assez) bon ski en ski de rando. Je ne pouvais pas prendre un
autre skieur en exemple, car il faut connaitre exactement toute
la neige qu’il a skié dans une saison, et il ne saisit pas
toutes ses sorties.
C’est aussi pour contrer les réflexions que j’entends
régulièrement de la part de skieurs de piste: le ski de rando,
c’est bien pour le paysage, mais pas pour le ski.

En tout cas, en ce moment je préfèrerait skier même dans la
croute que de rester en bas… :-))

Posté en tant qu’invité par alexsimon.free.fr ??:

Non non arrêtez c’est vrai qu’on peut prévoir la qualité de la neige à l’avance.
C’est un exercice au moins aussi intéressant que d’estimer le risque d’avalanche, et d’ailleurs il y a bien des passerelles entre les deux !
Il faut l’avouer : certains skieurs expérimentés recherchent la bonne neige !

Posté en tant qu’invité par Snowman:

Il y a vraiment trop d’instruits sur ce site… Tous ces Bubus qui ne font jamais de croûte et qui connaissent si bien la neige qu’ils savent où vont partir les plaques et où se trouvent exactement le denier m2 de poudreuse… moi, ça m’impressionne! J’en connais qui ont passé leur vie dans la montagne et qui n’avaient pas le début du commencement des certitudes des Bubus en puissance, et d’autres qui sont morts avec leurs certitudes et leur science de la neige… Bubu tout puissant et autres instruits, quand allez vous reconnaître que la nivologie et l’étude la neige sont bien loin d’être une science exacte et que presque tous les événements avalancheux détiennent leur propre vérité… nous ne sommes rien devant la montagne, que des insectes qui se prennent pour des instruits… et Bubu est leur chef!

Posté en tant qu’invité par pascoool:

1 mort a la pointe de bellevue,ils voulaient descendre en face Nord…

Posté en tant qu’invité par alexsimon.free.fr ??:

c où cette pointe de Bellevue STP ?

Posté en tant qu’invité par christian:

Un randonneur français décède au-dessus de Morgins
Morgins (AP) Le randonneur pris dans une avalanche mercredi matin à la Pointe Bellevue au-dessus de Morgins (VS) est décédé. Localisé au moyen d’un système de détection fixé sous un hélicoptère d’Air-Glaciers, ce Français de 50 ans a pu être rapidement sorti de la masse neigeuse. Le médecin a toutefois tenté en vain de le réanimer, a communiqué la police cantonale valaisanne.
Le malheureux faisait partie d’un groupe de trois skieurs hors-piste qui ont atteint la Pointe Bellevue en peau de phoque. Alors qu’ils se sont engagés dans la descente sur la face Nord, vers 1.800 mètres, une plaque à vent s’est rompue. Les deux autres randonneurs ont pu se libérer par leurs propres moyens. AP
pc/fr
© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.

Posté en tant qu’invité par Napator:

Bien d’accord avec toi snowman.
D’ailleurs plus on étudie la neige, moins on en sait sur elle.

Posté en tant qu’invité par christian:

Deux blessés et beaucoup d’émotion à cause des avalanches
Berne (AP) Les avalanches ont fait deux blessés, dont un dans un état critique, mardi aux Grisons et en Valais. Huit skieurs, hors-piste et de randonnée, sont indemnes après avoir été emportés dans deux avalanches dans la région du lac des Vaux, près de Verbier et à la Tête de la Payanne près d’Orsières (VS). Elles ont toutes pu se libérer par leurs propres moyens.
Un surfeur suisse de 22 ans, qui faisait du hors-piste avec un collègue à La Fouly (VS) au fond du Val Ferret, a été emporté par une avalanche. Vers 16.00 heures, ils ont franchi une corde de sécurité et passé à côté d’un panneau indiquant le risque d’avalanche avant de s’engager dans une pente, a précisé la police cantonale valaisanne. L’équipe de secours des remontées mécaniques l’a extrait de la masse neigeuse dans un état critique et il a été héliporté à l’hôpital de Sion. La coulée de neige, de 15 sur 150 mètres environ, est partie vers 1.900 mètres d’altitude.
A Surcuolm aux Grisons, un skieur est sorti des pistes balisées dans la région du Piz Mundaun, lorsqu’une plaque à vent a cédé sous son poids. Légèrement blessé, il a pu se libérer de la coulée de neige par ses propres moyens. Son compagnon, qui se trouvait à l’extérieur du cône de l’avalanche, a pu alerter les secours.
Plusieurs coulées se sont déclenchées spontanément mardi dans les Alpes. Le danger d’avalanches est encore marqué et la police rappelle qu’il est vivement conseillé de s’entourer de guides de haute montagne pour la pratique de la randonnée et du hors-piste. Air Glacier a recensé une vingtaine d’engagements dans la journée de mardi pour secourir les adeptes des sports d’hiver, Air Zermatt seulement quatre. AP
og/mi/cw/pc
© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Il y a vraiment trop d’instruits sur ce site… Tous ces Bubus
qui ne font jamais de croûte et qui connaissent si bien la
neige qu’ils savent où vont partir les plaques et où se
trouvent exactement le denier m2 de poudreuse… moi, ça
m’impressionne!

:-))

Désolé, mais quasi tous les contributeurs de volopress et les gros contributeurs de c2c et de skitour recherchent la bonne neige et la trouve.
Encore une fois, il ne s’agit pas de prévoir exactement la qualité de neige. Il s’agit seulement de ne pas dépasser une limite d’inskiabilité.
Je me trompe souvent, mais comme j’ai pris de la marge, ça reste skiable et j’évite la croute. Et parfois on a de bonne surprises: on pensait avoir du carton portant en fond de vallon (skiable) et cassant sur le rives, mais on a du carton cassant en fond et des faces planes libres sur les rives.
Enfin bon je sais très bien que je convaincrai personne, mais je m’en fout. Et même c’est souhaitable, car si tout le monde raisonnait de la même façon, on se retrouverait tous au même endroit !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Snowman a écrit:

Il y a vraiment trop d’instruits sur ce site… Tous ces Bubus
qui ne font jamais de croûte et qui connaissent si bien la
neige qu’ils savent où vont partir les plaques et où se
trouvent exactement le denier m2 de poudreuse… moi, ça
m’impressionne! J’en connais qui ont passé leur vie dans la
montagne et qui n’avaient pas le début du commencement des
certitudes des Bubus en puissance, et d’autres qui sont morts
avec leurs certitudes et leur science de la neige… Bubu tout
puissant et autres instruits, quand allez vous reconnaître que
la nivologie et l’étude la neige sont bien loin d’être une
science exacte et que presque tous les événements avalancheux
détiennent leur propre vérité… nous ne sommes rien devant la
montagne, que des insectes qui se prennent pour des
instruits… et Bubu est leur chef!

Pour ceux qui l’ignoreraient, je vous rappelle qu’il se trouve dans la tête un truc appelé « la cervelle » et qu’il n’est pas interdit de l’utiliser. Si on fonce comme des boeufs sans réfléchir, il est bien évident qu’on sera incapable de prévoir (et non prévoir « à l’avance » mon cher Alexis, ce qui est un pléonasme) quoique ce soit.
Maintenant, concernant les certitudes, ceux qui doutent de tout et de n’importe quoi ne devraient pas aller en montagne.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Napator a écrit:

Bien d’accord avec toi snowman.
D’ailleurs plus on étudie la neige, moins on en sait sur elle.

Alors on se demande bien pourquoi on continue à étudier la neige.

Posté en tant qu’invité par Loïc P.:

Bien d’accord avec Bubu que dans des cas pas trop complexes, on arrive à deviner comment va être la neige dans telle ou telle orientation, altitude, inclinaison… Rien qu’en lisant le BRA, on peut déjà se faire une idée. On peut affiner ensuite par sa propre expérience ou par les infos des autres (d’où l’intérêt de c2c). Bien sûr c’est jamais exact à 100%, mais rarement complètement faux (sauf erreur de jugement).
Je parle juste de la qualité de la neige (transfo, croûtée, poudreuse,…). Après il faut aussi jongler avec les risques d’avalanches, et là je reconnais que c’est beaucoup plus compliqué et ça semble moins déterministe pour le commun des mortels.

Loïc

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Bien dit Bubu. D’année en année, plus ça va, plus je skie de bonnes neiges, moins je trouve de croûte.
Je pense qu’il y a deux phénomènes qui y contribuent :

  • Comme tu disais, les gens qui sortent souvent et étudient beaucoup les sorties et les bulletins nivo, qui communiquent beaucoup entre eux, cherchent et trouvent de la bonne neige.
  • Avec l’expérience, les passages en mauvaise neige (car même dans une bonne descente il y a souvent qq virages moyens) marquent beaucoup moins l’esprit. On les oublient vite s’ils ne représentent pas une véritable difficulté !

Ca ne fait pas de nous des experts en nivologie, loin de là … mais ça montre qu’étudier la neige apporte des éléments, que ce soit pour la skiabilité ou pour la stabilité.

Posté en tant qu’invité par EGO:

Pas de pb, je ne fais pas de fixation sur Bubu en particulier ;-). L’ego montagnard, ça existait avant le Web populaire, il y a 20 ans, dans les soirées ou les cafés après la rando.
C’est meme une des rares activités où la modestie n’est pas un priviliège de l’age (qui n’a pas entendu un retraité EDF ou grosse boite/administration tranquille vanter ses mérites de sexagénaire à déniveler quelques dizaines de km/an).

Posté en tant qu’invité par P38:

Et n’oubliez pas les skis…Avec les skis modernes larges, on arrive à skier dans des neiges qu’on trouvait inskiable il y a peu avec des skis droits et étroits…Ca change tout!
L’année dernière j’ai été obligé de reprendre mes vieux skis (casse de fix…) ça m’a fait bizarre!

Posté en tant qu’invité par X@v:

depuis dimanche 19 février le total est de 7 morts.
sans commentaires…

X@v.

Posté en tant qu’invité par Dani:

Petite precision…
au moins pour laisser claire que pas tout le monde a les memes motivations…

Moi, « de me faire plaisir a la descente » je m’en fous.
Quand je me met les skis au pieds c’est parce que sans eux j’avance plus lentement.
Mais ils restent un moyen, un outil… pour m’aprocher a la voie normalment, et des fois pour arriver a un sommet que j’ai envie de monter.
J’essai de valorer le risque d’avalanche, evidement… mais si la neige est bonne ou pas pour skier… boeuff… n’entre meme pas en consideration.

Posté en tant qu’invité par jacques:

Je vis et travaille ( livraison ) en montagne toute l’année et je me suis souvent demandé si le blaireau qui monte en station ne perdait pas, avec l’altitude, des neurones , s’il n’était pas touché par une forme sournoise et passagère de la maladie d’ Alzheimer , par une autre forme du MAM . Inquiet , j’en ai posé la question à mon médecin référant, il a souri, énigmatique . Lui qui voit débouler en masse, à la fermeture des pistes, dans son cabinet, l’homo-skieur , connait bien le problème et les symptomes .
Mais quels sont ces symptomes que tout un chacun devrait reconnaitre et qui sont exacerbés par de mauvaises conditions météos?
En automobile : perte de la notion de droite, de gauche ou des priorités , impossibilité de comprendre un schéma de montage de chaines à neige, de lire un plan de station etc , etc A pieds : confusion entre route bien lissée par le passage des chasse-neige et piste de jeux : luge pour l’ enfant remorqué par le Papy ou la Mamie , piste dammée " gratuite " pour des raquetteux grincheux et inconscients des dangers de la circulation hivernale, piste de ski enfin ( merci les semelles ) .
En skis enfin, comme dit mon docteur : " c’est la cata " . Le neurone se volatilise encore plus vite et proportionnellement au coût élevé du forfait remontées mécaniques : il faut rentabiliser et consommer a tous prix . Mais surtout, il faut paraître et c’est là la plus grand danger car le neurone se volatilise irrémédiablement en fonction de l’image valorisante que l’homo-skieur veut se donner vis à vis des autres, par l’image du skieur hors-piste émérite, chevalier de la montagne et dompteur de l’avalanche .