Non pour moi c’est même plutôt l’inverse, rares sont ceux où je suis allé plusieurs fois, même près de chez moi, dès que possible je vais sur un que je ne connais pas.
2000e Mont Aiguille
Ya pas de sommets près de chez toi.
Moi en toute modestie la Tournette que je fais à peu près 1 fois par an. Je suis évidemment bien loin de 2000 et sur un sommet bien plus facile.
Intéressant. Question qu’est-ce qu’un sommet ?
Ceux des Calanques je les considère pas comme des sommets. A la rigueur la sainte
@B.A incroyable total, je n’ose imaginer le nombre de tomes de tes carnets de courses! As tu gardé trace écrite dès le début de toutes tes ascensions pour être capable de donner le nombre exacte aujourd’hui?
Ça répond pas à la question mais bon. La Grande Candelle, Le Garlaban, Bertagne, La croix des Béguines, le Pilon du Roi, le mont Julien sont pour moi des sommets. Mais on s’éloigne du sujet (par ma faute d’ailleurs) Je ferme donc de mon côté cette petite parenthèse.
Excellent ! Et ça fait donc 1000 en pile 20 ans !
Ok pour ceux là à la rigueur mais qui ne sont pas dans les Calanques.
Mais j’avoue que c’est totalement subjectif et c’était un peu pour provoquer. Fin de la parenthèse également désolé on pourra éventuellement développer le concept dans un sujet dédié
Et bravo @B.A ça force le respect
Sans aller jusqu’à de tels chiffres je pense qu’on a presque tous un sommet « fétiche » qu’on refait régulièrement non?
Le Triglav, mais c’est loin du coup je n’en suis qu’à deux ascensions
J’ai toujours eu la manie de tout noter, même ado j’avais des carnets d’entrainement, pour l’athlétisme surtout. Donc j’ai bien évidement noté mes courses en montagne avec une assiduité plus particulière pour le Mont-Aiguille et un fichier Excel exhaustif.
Aujourd’hui j’aimerai avoir eu la même assiduité que toi pour la Sainte Victoire, ne serait ce que pour la curiosité du chiffre.
@B.A : Qu’est-ce qui t’a motivé à y aller aussi souvent ? Et tu as toujours eu la même motivation au fil des années ? Tu gardes le même rythme effréné ?
Le MA a été ma première grande voie, il y a 50 ans, à l’occasion d’une sortie CAF ; j’étais encordé avec mon copain d’enfance (on passait nos étés au camping à Ailefroide) : ça marque nécessairement.
Ensuite en tant que grenoblois, le MA, merveille du Dauphiné, a une symbolique particulière et surtout ce n’est pas une montagne comme les autres, par son aspect monolithique, son accès possible uniquement en escalade et bien évidement son histoire sur laquelle j’ai beaucoup travaillé. Comment rester indifférent ? Au point de venir habiter à son pied depuis maintenant plus de 30 ans.
Bon bin je crois que l’on a trouvé le gars qui patine la voie normale !
@B.A, tu as réussi à faire toutes les voies ?
La Desmaison Grandmont elle doit valoir des points.
Perso, je n’ai fait que 5 voies et j’ai buté dans la voie normale ! Cétait un jour de verglas et j’emmenais 2 amis randonneurs dont l’aisance dans ces conditions m’a semblé très inquiétante.
Je ne l’avais pas vu comme ça, mais effectivement… en particulier les griffures de crampons !!!
J’en suis loin ! Je n’ai fait que 16 des quelques 40 voies existantes. Je ne me suis pas aventuré dans les trop dures pour moi (Trillio par ex) ou les trop pourries pour l’idée que je me fait de ma santé (Paris - Seigneur que j’ai pourtant souvent lorgnée). Dures et pourries vont souvent aussi de pair.
J’avais collaboré avec Serge Coupé lorsqu’il travaillait à son dernier topo, il m’avait dit qu’il avait questionné Desmaison au sujet de cette voie : il était lui-même incapable de se souvenir de son cheminement. Elle n’a sûrement jamais été répétée, ça doit être un infâme cairn !
Toujours sympa à lire le cruel récit des ascenscions de Desmaison avec son client « Charles Courteroche » dans « Professionnel du vide », agrémenté de 2 photos pas super valorisantes…
Ce n’est pas Serge Coupé qui avait dit un truc du genre « au mont Aiguille il n’y a qu’une solution pour mettre un piton solide, en trouver un assez long pour traverser et y mettre une goupille » ?
Je ne connaissais pas, mais j’aime bien !
Ce que je sais c’est que Serge Coupé avait fait quelques tentatives dans la face NW (voie ouverte ensuite en 1964 par Jean-Paul Paris et Yannick Seigneur) et avait fait forger spécialement des pitons de plus de 50 cm de long (il appelait ça des pitons-sabre) afin de venir à bout des longueurs composées d’un mélange de marnes / terre / rocher.
Dans le livre de François Labande sorti en 1980 « Grandes courses » on peut lire concernant cette voie, à la rubrique Rocher : « calcaire en général médiocre, parfois même franchement mauvais ».
François Petiot qui avait écumé et ouvert bon nombre de voies dans le Vercors, y compris au Mont-Aiguille et n’était guère regardant sur la qualité du rocher avait dessiné une tête de mort sur une de ses descriptions de cette même voie.