SI du coté de la Grande Motte. Par exemple le télésiège de la Leisse.
2000 kilomètres sur les GR de France
D’où ma précision derrière. Mais ça ne change rien au fait de dire que le parc est réputé pour ses stations est un peu déplace…
Bref, désolé d’avoir pourri le fil de Swic.
Toute information est bonne à saisir
Salut à tous
La semaine précédente, le Mont Blanc répondait du rêve. Il répond désormais de la réalité. Je m’en retourne à de récents souvenirs, où accompagné d’amis nous partions explorer en 2018 les sentiers qui serpentent autour du toit de l’Europe. Cette année 2020, je suis rejoins par d’autres pour arpenter la crête des Gittes et franchir le col du Tricot. Cette fois-ci, le passage par le Mont Blanc signifie la fin des Alpes puisque dans quelques jours, mes pieds valseront sur les vertes terres du Jura.
Bonne lecture et à bientôt
Salut à tous
Finies les Alpes, place à l’est de la France, le Jura et les gorges du Doubs pour commencer ! Je m’engage dans ce nouveau billet dans la délicieuse et mélancolique ambiance du Jura dont le dénivellement offre à mes jambes usées des dernières semaines un véritable repos. Au contraire, Dame Nature me provoque. La pluie ne cesse de tomber, au point qu’elle se transforme à certains endroits en grêle, et même en neige.
« L’humidité transformée en épaisse brume a envahi les sentiers qui découpent la forêt et traversent les pâtures. Avec une vue limitée par le brouillard à une dizaine de mètres seulement, ma progression se veut lente. Chaque pas est calculé. Les rares sorties de terre sont glissantes, les chutes pouvant alors survenir brusquement ».
Bonne lecture et à bientôt
Salut à tous
Quelques semaines avant la préparation de mon itinéraire, je n’avais jamais entendu parlé de ce département dans lequel je viens de pénétrer. Le Doubs. Peut-être quelques photographies étaient passées sous mes yeux, je ne sais pas. Mais à en aucun cas je me serais attendu à traverser un si beau département. Je prends un malin plaisir à me battre contre l’humidité ambiante, à arpenter les sinueux chemins qui longent les gorges du Doubs, mais aussi à trouver refuges dans de minuscules mais agréables cabanes de pêcheurs. En fait, je profite surtout des derniers instants avant la fin de cette longue pérégrination.
« T’es de ces fumiers qui s’en mettent plein les poches ? Alors que c’est nous qu’on galère, qu’on fournit un vrai travail qui vient de la terre. Sans nous, personne ne mange. Mais ça, vous, les gens de la ville, vous ne l’avez pas compris. On croule sous nos dettes, la moitié de nos collègues choisissent la corde plutôt que la vie. Pendant que vous, dans vos beaux souliers, vous faites croire aux gens que la vie est facile ».
Comment tu ne visites pas l’Alsace et la Lorraine après?
Si bien évidemment, je termine quelques jours plus tard au pied de l’iconique cathédrale de Strasbourg
Bonjour à tous
Dans ce quatorzième billet, je m’attaque aux Vosges, ce vaste terrain de jeu qui se métamorphose en automne en terrain froid et humide, mais qui conserve son aspect accueillant et chaleureux. Mes plus beaux souvenirs de nuits en cabanes non-gardées demeurent sur ces terres propices à la pousse de résineux, où il devient courant de rencontrer des membres du Club Vosgien. Au détour d’une tempête de pluie, les liens se créent, les rencontres se provoquent. Il y a des soirs où l’on parle complot, et d’autres où pour la première fois on me taxe de vagabond.
« La météo, c’est ce à quoi on s’attend, le climat c’est ce que nous obtenons », écrivait Robert A. Heinlein. Je ne me rappelle plus où avoir lu cette citation, mais je trouve qu’elle n’a jamais fait aussi sens qu’aujourd’hui, alors que je voudrais un immense ciel d’azur et que je ne reçoit que vents et pluies.
Bonjour à tous
C’est terminé. Comme à chaque fois, on pose les pieds devant un monument qui symbolise la fin d’un long périple. Cette fois, il s’agit de la splendide cathédrale de Strasbourg. Mes pensées sont abstraites, légères. Les souvenirs de ces dernières semaines défilent comme la bobine d’un vieux film. Les bivouacs, les rencontres, la pluie et le beau temps, la joie et la tristesse. Pour me rassurer, je m’efforce de penser que mon prochain départ se fera d’autant plus rapidement.
J’espère que l’ensemble de ce récit vous a plus, et j’espère pouvoir revenir vers vous prochainement pour en proposer un nouveau !
A très bientôt