2 questions

Posté en tant qu’invité par bobosse:

ce WE première sortie
on était un groupe et dans le « tas » il y avait une personnes qui semblait avoir de la « bouteille »
première sujet :
il dit qu’il vaut mieux des stop-skis aux laniéres. dans un avalanches vaut mieux perdre les skis que la vie
deuxième sujet :
ne jamais mettre les dragonnes de batons, et j’ai pas tres bien compris pourquoi

votre avis

Posté en tant qu’invité par bazé:

Dans une avalanche, il vaut mieux pouvoir se libérer de ses skis et bâtons. Ceux-ci, maintenus à tes pieds et mains par les lanières et dragonnes vont te gêner dans les mouvements pour tenter de te maintenir en surface et de te libérer de l’avalanche au moment de son arrêt.
Moi-même, j’utilise plutôt les stop, et je n’enfile jamais mes mains dans les dragonnes.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Je ne suis sûr que d’une chose : il faut se méfier des gens qui ont trop de certitudes.

Stop-ski / lanière


Son argument est valable. De même celui du risque de se prendre le ski dans la g…le.
Mais il y a aussi des arguments contre : perte d’un ski lors d’une simple chute dans la poudreuse, et également risque de perte du ski lors d’une chute en crevasse.
Par ailleurs, en terrain très raide, si les stop-skis dépassent latéralement, ils peuvent accrocher la neige et entrainer une chute.

Dragonnes


Son argument est sans doute dans le risque de blessure, si le bâton reste coincé qq part.
Mais là aussi, il y a des arguments inverses : dans les pentes raides (surtout en montée, mais aussi en descente), la perte d’un bâton peut être problématique.

Le mieux me parait d’adapter à chaque situation, et à ton type de pratique.

Posté en tant qu’invité par guillaume:

Pour les dragonnes de nos chers batons il exite chez kerma des batons avec des dragonnes de sécurité .

EIles ont deux pièces en plastique qui se déboitent en cas de chute ( fini les poignés crasés …) .

Bonne saison !

Posté en tant qu’invité par K’ascade:

Perso, j’ai des fix avec liches (orthographe ?) à lanières. Quand il y a risque d’avalanche plus important, cela ne m’empêche pas de les enlever pour libérer les skis en cas de problèmes. Tu peux faire pareil pour les dragonnes : tu les mets et le jour où c’est craignos, ben tu les enfiles pas…
Bon ski !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Paul G a écrit:

Je ne suis sûr que d’une chose : il faut se méfier des gens qui
ont trop de certitudes.

Stop-ski / lanière


Son argument est valable. De même celui du risque de se prendre
le ski dans la g…le.
Mais il y a aussi des arguments contre : perte d’un ski lors
d’une simple chute dans la poudreuse, et également risque de
perte du ski lors d’une chute en crevasse.

Il vaut mieux perdre un ski de cette manière que perdre la vie parce qu’on n’a pas pu ôter ses skis si on est pris. Perso, je me suis fait ensevelir une fois et depuis, ni lanières, ni dragonnes. Quand la neige passe par dessus les rondelles du bâton, tu es paralysé et tu ne peux plus rien faire.
Quant à adapter la pratique au terrain, l’expérience montre que tu te fais couillonner quand tu t’y attends le moins. Donc jamais de lanières ni de dragonnes et tu es tranquille de ce côté là.

Le mieux me parait d’adapter à chaque situation, et à ton type
de pratique.

Posté en tant qu’invité par K’ascade:

Autre solution : mettre un « fusible » : un truc qui tient, mais qui casse et libère les skis si ça force trop. Avis aux bidouilleurs-bricoleurs…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Francois a écrit:

Quant à adapter la pratique au terrain, l’expérience montre que
tu te fais couillonner quand tu t’y attends le moins.

Je suis du même avis, ça c’est comme ceux qui ne branchent leur ARVA que quand ils traversent une pente craignos pour économiser les piles. Bientôt certains vont venir dire qu’ils traversent des pentes la main sur la poignée de l’Avalanche Ball, au cas où.

Posté en tant qu’invité par ben:

une seule reponse: ton pote a raison, pris dans une coulée il est vitale de predre ses skis et ses batons ,pour avoir une chance de lutter.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pour le risque d’avalanche, vous avez raison.
Mais les risques en montagne ne se résument pas au risque d’avalanche. Il ne faut pas estimer que la gravité du risque, mais aussi regarder sa probabilité. Un incident moins grave, mais fréquent, ne peut pas être négligé à mes yeux. D’où pour moi l’intérêt des dragonnes (qu’on n’est pas obligé d’avoir en permanence) et lanières (amovible, et/ou avec fusible)

Après, chacun fait ce qu’il veut, mais je suis choqué par ceux qui ne mettent ni lanière, ni stop-ski. Je crains le risque que le ski parte et touche qq un d’autre.

Pour J2, la comparaison avec l’ARVA ne me semble pas tenir, parce que je ne vois aucune raison de ne pas avoir son ARVA branché en permanence pendant la course.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Paul G a écrit:

Pour J2, la comparaison avec l’ARVA ne me semble pas tenir,
parce que je ne vois aucune raison de ne pas avoir son ARVA
branché en permanence pendant la course.

Je l’ai dit : pour ne pas user les piles ! Certains font ça.

Ca sert à quoi de garder les dragonnes ?

Posté en tant qu’invité par Paul G:

J2 : « Ca sert à quoi de garder les dragonnes ? »

Je les mets surtout qd ca devient bien raide, pour ne pas lâcher un bâton. Parce que lâcher un bâton en pente raide au milieu d’une conversion…bof.
Les raquettistes n’ont pas ces soucis. S’ils vont dans ces pentes là, ils sont en crampons / piolet.

Pour l’économie de pile, c’est d’autant + débile qu’un ARVA ne consomme quasiment rien. Avec mes 20 ou 30 jours de sortie annuel, je réutilise celles de l’année dernière sans problème, elles ont encore une bonne marge de sécurité.

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Quant à adapter la pratique au terrain, l’expérience montre que
tu te fais couillonner quand tu t’y attends le moins.

A ce jour, j’ai fait partir deux fois une belle plaque. Les deux fois je savais que les conditions n’étaient pas bonnes et je m’attendais à faire partir une plaque aux endroits précis où c’est effectivement parti (je n’ai pas de 6ème sens, juste un peu de bon sens). C’est entre autre pour ça que ces avalanches n’ont été que des incidents.

Il est évidentissime qu’un skieur expérimenté doit être capable de juger rapidement les coins dangereux. Je sais que ça n’exclut pas de se faire piéger dans des endroits inattendus mais ce sont quand même des cas figure rares.

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Il m’est arrivé une fois de lacher malencontrueusement un bâton parce que j’aidais un skieur mal à l’aise à faire sa conversion dans une pente assez raide. Heureusement qu’un skieur situé plus bas a pu le récupérer et me le ramener, sinon j’aurais perdu facilement 1/2 à 3/4 d’heure à descendre le chercher et remonter. Mais je continue à ne pas mettre les dragonnes…

En ce qui concerne les lanières, je les garde parce-qu’en pente raide c’est indispensable pour être sûr de pas perdre ton ski. Tu peux très bien avoir des cas de figure où tu entames une descente en crampons avant de remettre les skis dès que la pente devient moins raide et skiable. Dans ces conditions je ne sais pas comment je ferais sans lanières.
Et par ailleurs, je peux très bien dans les passages que j’estime risqués déclipser la lanière du ski tout en la gardant autour du mollet. Bon je reconnais que je ne le fais pas souvent. En fait comme cela a été dit, il faudrait des lanières déclipsables en cas de forte traction (avec le risque que ça se déclipse aussi en cas de chute…)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Paul G a écrit:

Je les mets surtout qd ca devient bien raide, pour ne pas
lâcher un bâton. Parce que lâcher un bâton en pente raide au
milieu d’une conversion…bof.

C’est bien là que je voulais en venir, tu mets les dragonnes quand ça devient bien raide donc avalancheux (même si je sais que le risque d’avalanche diminue au dela de 50°)

Les raquettistes n’ont pas ces soucis. S’ils vont dans ces
pentes là, ils sont en crampons / piolet.

Avec les couteaux on peut tout de même s’approcher des 45°.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Hugues a écrit:

Il est évidentissime qu’un skieur expérimenté doit être capable
de juger rapidement les coins dangereux. Je sais que ça
n’exclut pas de se faire piéger dans des endroits inattendus
mais ce sont quand même des cas figure rares.

Je resterais très prudent sur ce sujet, les skieurs expérimentés ne se font pas avoir que dans des endroits inattendus et ce n’est pas rare.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Je ne dis pas que je ne me ferai jamais prendre.

Mais vu les inconvénients et le risque relativement fort de perdre un bâton, je préfère garder mes dragonnes. Le jour où j’en serai à me poser la question de les enlever, je serai bien con de ne pas m’être posé la question du demi-tour plus tôt.