C’est même la base, faire appel à un pro doit rester une exception justifiée par une situation particulière (encadrement de mineurs, cours, etc.)
Il faut donc se demander pourquoi il manque des encadrants bénévoles et comment en former plus. Et je doute que ce soit avec des formations de plus en plus longues et exigeantes qu’on y arrive.
Il faudrait … on est d’accord quoiqu’il y a pas mal de sujets transverses.
Mettez vous 5 min à la place de ceux qui organise le truc.
C’est le premier du genre. Quelle réponse des licenciés ? Quelle participation ? Ils vont dans l’inconnu là ! Si tu fais un atelier par discipline mais que 3 ateliers n’ont pas de participant c’est l’échec.
Parlons bénévolat encore et toujours. Il faudrait … mais qui pour animer les ateliers ? Qui pour faire la synthèse à ceux qui prendront les décisions demain ?
Les sujets sont forcément vastes et variés sur une première fois pour savoir ce qui intéresse les licenciés et développer par la suite (avec une 2ème congrès ou d’une autre façon).
J’ai co-encadré dans ces groupes jeunes. 99% des encadrants du CAF n’ont ni le niveau, ni l’experience pour cela. J’ai également organisé des sorties cascades avec mineurs. Beaucoup de choses sont possible mais le niveau d’encadrement est difficilement compatible avec le niveau moyen de l’encadrement bénévole (hormis si l’encadrement bénévole est également un professionnel ne facturant pas ses services).
D’accord. Il s’agit de former des initiateurs (initier. Pour ceux qui ne savent pas lire, regarder dans le dictionnaire) pas des guides de haute montagne.
Relis bien l’intitulé de l’atelier 17.
Il est vaste mais il parle bien de ce que tu évoques pour moi.
Oui il est possible de parler d’autre chose. Effectivement les termes sont peut être mal choisi ou trop vaste, mais il n’y a pas que l’encadrement et le besoin en bénévole (un constat dont les CAF n’ont pas le monopole) n’est pas uniquement lié à l’encadrement.
Oui, ils ne semblent pas conscients du problème.
C’est quoi l’objectif ? Que ça plaise ou trouver des solutions aux vrais problèmes ?
Et il faut savoir, je ne sais pas trop où ça en est, que la complexification de certains brevets d’initiateurs sont justifiés par le fait qu’ils peuvent entrer dans les pré-requis de formation des pros. En gros ils détournent l’objectif premier des brevets au détriment du CAF.
Parceque les guides forment leurs clients ???
( Pardon initie…)
Mais pour initier, il ne faudrai pas un cursus de formation ? Simple, intéressant ?
Pour ma part, je vois surtout une organisation qui shunte ses clubs. Avec le zeste qui va bien du culte du chef se regardant le nombril et la pointe de démagogie qu’il faut.
Ça fait mousser. Mais, 99% des membres des clubs du CAF ne vont bien évidemment pas faire des dizaines/centaines de kilomètres (a leurs frais) pour ce genre chose.
Je vois surtout qu’il est inclus dans un thème qui mélange bénévolat et numérique. Là je ne vois carrément pas l’association d’idée entre les deux.
La formation des cadres ne doit pas se réduire à un problème de bénévolat, des personnes qui voudraient être bénévoles il y en a mais elles n’ont pas la possibilité de se former.
Une des idées que j’aurais ce serait que la FFCAM communique sur le thème : « Vous voulez encadrer des sorties ? C’est possible ! Votre club tient une liste de cadres qui assureront la présence d’une personne brevetée dans les sorties que vous proposez. »
Certains ne manqueront pas de répondre que le co-encadrement ça existe déjà. Oui mais il faut aller encore plus loin dans la démarche.
Ce n’est pas parce que c’est évoqué que ça a l’importance que ça devrait avoir. On parle de formation des cadres ? Ah bon ? Ah oui, dans les petites lignes en bas…
Bien d’accord avec ça. Chacun a la chance de pouvoir y aller ou pas. La FFCAM parle du numérique mais il serait temps que ça permette d’échanger sans attendre un « congrès » où on a toutes les chances de ne pas pouvoir se rendre.
Chouette, on fait partie des 1 % 
Numérique dans l’atelier 17 !?!
Le thème du numérique est abordé dans un autre atelier. Faudrait peut être prendre 5 min pour essayer de comprendre les choses quand même.
Bon allez je vous laisse à vos procès d’intention. :De toute façon vous avez décidé que ce ne répondais à vos attentes.
C’est le cas aussi avec C2C … tellement plus facile de dire « faudrait faire ci, faudrait faire ça » « moi je ferai comme ci, moi je ferai comme ça ».
Tu es un tout petit peu de mauvaise fois…
L’atelier 17 est dans le thème 5:
« Ateliers du thème 5 - Vers quelles formes de bénévolat nous orientons-nous ? Quel est l’impact de l’innovation et du numérique sur la vie associative (clubs, comités) et le mouvement sportif ? »
https://www.ffcam.fr/thematiques-du-congres.html
Bref… désolé, j’ai lu le programme.
Mais c’est pas la peine de s’enerver.
Tout à fait, où est la cohérence dans ce thème ?
Je suis toujours étonné du ton agressif que prend toute discussion à propos de la FFCAM.
Et à vrai dire ça n’est pas spécifique à la FFCAM, c’est la même chose pour la FFME, c’était pire pour une autre grosse fédé sportive où j’ai officié et pas mieux pour une grosse association nationale de jeunesse que je connais. Et même chez mes amis voisins belges c’est la même chanson ( eux pimentent en plus ça avec les querelles linguistiques…)
Ca pourrait être un sujet d’étude pour une thèse de socio : pourquoi toutes les fédés sont accusées de tous les maux par une bonne majorité de ses adhérents, encadrants des clubs en têtes ? Elle en fait trop et pas assez en même temps, elle pompe trop d’argent et ne nous en redistribue pas assez, ses permanents et présidents successifs sont jugés comme au mieux des bureaucrates coupés des réalités du terrain et éventuellement des incapables ou des corrompus, etc…, etc…
J’entends ça (et j’y ai même participé parfois…) depuis quelques dizaines d’années que j’ai un pied dans le milieu associatif 
Je vois ça par le petit bout de ma lorgnette d’encadrant mono-activité et de participant actif à la vie de mon club mais je trouve que la FFCAM s’en sort pas trop mal. A vrai dire la plupart des problèmes significatifs qu’on rencontre dans le club ne sont pas du ressort de la fédé et on n’attend pas grand chose d’elle pour les traiter.
Et à une (notable) exception près les formations d’encadrant que j’ai suivi étaient conformes à ce que j’en attendais et je n’aurais pas trouvé franchement mieux ailleurs je pense.
Si je n’avais pas eu déjà d’autres projets ce week-end là, je pense que j’aurais participé à ce congrès malgré l’éloignement. Les échanges entre clubs sont souvent enrichissants et c’est surtout cela qui sera intéressant, plus qu’une éventuelle « bonne parole » que pourrait transmettre la fédé.
Oui, c’est pareil ailleurs, et je râle aussi ailleurs. Les fédérations initialement créées pour aider les clubs à se développer en sont venu à en prendre le contrôle dans un esprit jacobin centralisateur imposant des contraintes aux clubs comme les parcours du combattant que deviennent les formations des encadrants à la FFCAM.
Tout à fait et c’est même vrai pour l’encadrement des activités. Elles se déroulent avant tout sous la responsabilité du président du club. D’accord la fédération peut proposer des formations parce que les présidents de club ne connaissent pas forcément tous leurs encadrants, surtout dans des activités qu’ils ne pratiquent pas eux-mêmes. Mais ça devient un problème quand le fonctionnement des clubs dépend de formations fédérales trop exigeantes.
En quoi, est-ce vrai? C’est le président (ou dans les gros clubs, il suit les conseils de ses responsables d’activité) qui accepte qu’une personne encadre.
Excepté pour l’encadrement des jeunes où la présence d’un encadrant breveté est quasiment obligatoire, nul besoin de la fédé pour faire fonctionner un club. Donc, si vous avez un problème dans ton club (d’Annecy je crois?), c’est à vous de le résoudre et non à la FFCAM.
Ensuite, je suis d’accord avec toi sur la formation escalade qui est trop longue, mais alors impliques toi dans la CFE (Commission Fédérale Escalade). Deviens formateur et demandes à intégrer la commission.
Il y aura d’ailleurs une réunion de la CFE à l’issue du Congrès.
Perso, je n’ai pas le temps( la CFJ et la CNA accessoirement me suffisent amplement).
Eric
Je n’ai pas l’expérience de tous les clubs mais à Annecy il faut le brevet pour encadrer, à Chambéry aussi de ce que j’en sais. 2 gros clubs.
La logique serait que les clubs n’ont que des encadrants breveté et pour ça il faut que les cursus permettent aux gens de passer les brevets. On en arrive à la situation absurde où l’encadrant breveté est une exception, une sorte de super encadrant.
Tu peux être sûr que dès que j’entends parler d’un stage d’instructeur escalade je m’inscris. Idem pour la raquette où j’ai déjà commencé cette démarche en devenant instructeur carto.
Pas uniquement l’escalade. Il existait autrefois des stages de 2 jours pour devenir initiateur raquettes quand on était initiateur rando, ces stages ne sont plus organisés. Il faut maintenant passer par un stage de 6 jours ce qui change tout parce qu’un stage de 2 jours se passe sur un weekend, alors que pour un stage de 6 jours il faut poser des congés. Plus les formations sont compliquées et moins il y a de personnes qui vont au bout.
Si, il y en a besoin. Pour le club, l’intérêt des formations fédérales est de permettre aux encadrants d’être formés (et non pas seulement validés) par des instructeurs et des professionnels, le tout au contact d’encadrants d’autres clubs. Restreindre l’accès à ces formations (par exemple en exigeant un test préalable de 6b à vue et une formation préalable de 4 jours en salle pour accéder à l’initiateur falaise) et les cantonner à une validation plus qu’à un apprentissage (volonté clairement affirmée dans tous les cursus) nuit objectivement à la qualité de l’encadrement dans les clubs. Je pense que c’est le fond de la critique de J2LH. On peut toujours répondre que si on n’est pas contents des formations fédérales on a qu’à les faire nous mêmes en club, mais alors je ne vois plus bien l’intérêt de la fédé. De même, répondre qu’on n’a pas à râler parce qu’on devrait faire nous mêmes changer la situation est un peu facile: c’est bien ce qu’on fait, en faisant remonter les problèmes à la fédé à chaque fois que l’occasion se présente, et aussi sur des forums spécialisés comme ici. Mais rien de plus difficile que de faire bouger une grosse machine, surtout lorsqu’elle est mue par des raisons qui n’ont a priori rien à voir avec sa vocation: par exemple, comme il é été dit plus haut
On peut imaginer des formations sur plusieurs ouikendes. D’ailleurs, ça se faisait de mon temps (escusez-moi pour le style « vieux schnok ») avec un stage d’une semaine pendant les vacances (en août, quoi) pour valider la formation avec un ghm.