1er certification ATR (agir pour le toursime responsbale)

Ca y est, c’est parti.
ATR commence a décerner ces certifications « Agir pour un tourisme responsable ». le première a été décerné tous récemment , j’ai chopé l’info ici http://www.outzer.fr/news/15413-1ere-certification-atr.html

Bizarrement sur le site d’atr : http://www.tourisme-responsable.org/ n’en parle pas trop ! Il annonce seulement que les audits sont en cours et que de nombreux TO souhaite devenir membre en vu d’obtenir la certif ( tu m’étonnes !!!). J’espère que ce label aura une vraie valeur, en gros il faudrait pas qu’il devienne un label market décerné à tous.

Faut’il croire à leur indépendance, ont ils vraiment la possibilité de l’être ?? … Je l’espère mais je me pose la question.

Allibert et tourisme responsable… :lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol:

En toute sincérité, je pense que la réponse à ta question se trouve dans ton lien, en filigrane! Dommage, l’idée était plutôt bonne…

Annapurna

on est jamais mieux servis que par soi même…

Posté en tant qu’invité par MichelM:

je dirais même plus :
tourisme responsable… :lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol:

encore un gadget marketing

Posté en tant qu’invité par Pil:

[quote=Annapurna]Allibert et tourisme responsable… :lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol:
Annapurna[/quote]
Peut-être as-tu raison … Mais pour l’instant, l’argumentation ne semble pas suivre :(.

Posté en tant qu’invité par Jef:

Bonjour,

Au nom d’« Allibert guides de haute Montagne » je vous donne quelques renseignements.
Pour débattre.
La certification ATR, « Agir pour un tourisme responsable » est le fruit d’un travail depuis 6 ans, visant à regrouper des opérateur de voyages d’aventure dans un travail commun et établir une grille de critères validée par plusieurs ministères, du tourisme, de l’environnement … et d’organisations de consomateurs.
Il faut prouver ses actions, et il ne s’agit pas seulement de trier ses poubelles devant sa porte, mais de mise en causes plus profonde, avec des partenaires de toute culture qui souvent ne sont pas dutout dans cet esprits, les convaincres, sans imposer etc… à voir http://www.tourisme-responsable.org/
Ensuite, faire savoir qu’on agit, donc que c’est possible, c’est du marketing, oui. Pour sauver nos espaces de rêves, ne faut il pas en faire ? Personne ici ne niera l’urgence.
Allibert est fier d’essayer de faire mieux, de marcher de façon convaincu sur un chemin un peut plus rigoureux, respectueux et de la dire.
Bientôt 18 voyagistes membre d’ATR seront certifiés et 400 000 voyageurs seront sur le chemin du plus responsable, avec eux.javascript:insert_text(’:cool:’, ‹  ›);

houla … le but n’était pas de dénigrer l’action ou de polémiquer gratuitement. Mais vu l’importance du sujet on est en droit se poser des questions.
Comme l’on suscité certain içi même et comme j’ai pu le lire sur le site d’ATR, pas mal d’agence de voyages sont déjà membre d’ATR. Ce qui porte a confusion. Mais apparemment c’est une certification officiel, donc l’état garantie l’indépendance du truc. Pas de procès d’intention mais, en faite ,on veut juste y croire :slight_smile:
Dans les tous cas, faire, même un peu c’est toujours mieux que de RIEN faire.

[quote=Jef]Bonjour,

Au nom d’« Allibert guides de haute Montagne » je vous donne quelques renseignements.
Pour débattre.
La certification ATR, « Agir pour un tourisme responsable » est le fruit d’un travail depuis 6 ans, visant à regrouper des opérateur de voyages d’aventure dans un travail commun et établir une grille de critères validée par plusieurs ministères, du tourisme, de l’environnement … et d’organisations de consomateurs.
Il faut prouver ses actions, et il ne s’agit pas seulement de trier ses poubelles devant sa porte, mais de mise en causes plus profonde, avec des partenaires de toute culture qui souvent ne sont pas dutout dans cet esprits, les convaincres, sans imposer etc… à voir http://www.tourisme-responsable.org/
Ensuite, faire savoir qu’on agit, donc que c’est possible, c’est du marketing, oui. Pour sauver nos espaces de rêves, ne faut il pas en faire ? Personne ici ne niera l’urgence.
Allibert est fier d’essayer de faire mieux, de marcher de façon convaincu sur un chemin un peut plus rigoureux, respectueux et de la dire.
Bientôt 18 voyagistes membre d’ATR seront certifiés et 400 000 voyageurs seront sur le chemin du plus responsable, avec eux.javascript:insert_text(‹ cool ›, ‹  ›);[/quote]
Bonjour à toi,

merci de participer. Pour ma part, je suis sceptique sur la réponse que constitue ce type de label. Ils sont pléthore et contrairement à ce que l’on laisse croire, ils ne font que répondre à un cahier des charges, qui est ce qu’il est, mais ne constituent en aucun cas le gage d’un produit de qualité. Faire du marketing là-dessus est, je trouve, déplorable. Pour ce que j’ai vu d’un groupe d’Allibert au Népal et pour ce que j’ai entendu de la bouche même de Louis-Marie Blanchard sur le Tibet, ma confiance envers cette entreprise est extrêmement limitée. Tout connaisseur du terrain sais comment agissent les grands Tours Opérateurs occidentaux sur place, ce qui induit immédiatement un sentiment de méfiance largement partagé d’ailleurs.

Alors puisque tu es là, je souhaiterais que tu témoignes directement. J’ai quelques questions spécifiques au Népal puisque je ne connais que ce pays là. Première question : pourquoi avoir besoin d’un label si cette politique était déjà menée concrètement sur le terrain ? Seconde question : quels sont les engagements concrets pris par les membres d’ATR (je vois beaucoup de belles déclarations mais pas d’engagements écrits, dommage…) ? Troisième question : label ou pas, combien de ce que paye vos clients (hors avion) reste dans la poche des habitants des pays dans lesquels vous emmenez vos clients (pour le Népal, j’estime que la moitié du montant de la prestation doit rester sur place tout en étant équitablement répartie -j’insiste sur les deux conditions car il ne faudrait pas que la solidarité ne concerne que de grosses agences népalaises tenues par les plus riches habitants du pays…-) ? Quatrième question : Allibert reverse-t-il une partie de ses bénéfices à des associations françaises ou népalaises participant au développement du pays, que ce soit dans la scolarisation ou dans le secteur touristique (exemple : « Porter Progress » qui oeuvre pour améliorer la condition des porteurs) ? Cinquième question : puisque l’environnement semble tenir une place importante dans les préoccupations de l’entreprise, reverse-t-elle une partie de ses bénéfices au gouvernement afin de soutenir dans le pays des actions environnementales (exemple : construire des incinérateurs est une priorité absolue à Katmandou). Dernière question : si rien de cela est fait, que peut me répondre l’entreprise et compterait-elle remédier à ce problème (limitation des bonnes volontés à quelques lignes sur des prospectus sans transcription (véritable) sur le terrain ?

En espérant avoir des réponses concrètes à mes questions, bonne continuation

Annapurna

Posté en tant qu’invité par Math.:

Bonsoir,

La formule me semble bien ironique.
On parle bien de tourisme, parfois lointain, souvent en avion (car plus c’est loin, mieux c’est m’a-t-on dit) ? Il est physiquement incontestable que ce tourisme de masse est insoutenable d’un point de vue environnemental (il y en d’autres ? oui, mais ils en dépendent passé un certain délais) si l’on regarde l’incidence en termes de GES et de litres de carburants de l’avion. On trouve dans la certification l’engagement « édition de supports de communication sur le respect de l’environnement » comme le rapporte l’article cité par Erebus, ça c’est savoir manier l’ironie.

Suis-je le seul à trouver le terme « responsable » aussi « inapproprié » ?
Socialement responsable, pourquoi pas mais à cours terme, pour les belles montagnes (on les aime tous ici) et territoires qui sont paradoxalement l’objet du tourisme en question, je ne crois pas.
Label market comme tu dis, et à mon avis un symptôme d’une hystérie collective…

rien à rajouter au message de Math. ci-dessus

Socialement responsable, ok, rien à redire (d’ailleurs il faudrait peut-être le préciser pour apporter de la clarté à ce concept). Pour le reste (environnement,…) ça reste à voir.

Ca me fait penser : vendredi dernier j’ai vu partiellement Thalassa où il était question d’un endroit en Erythrée (je crois) où on souhaite développer l’éco-tourisme, tout ça c’est bien beau mais dans le meilleur des cas c’est naïf, ou sinon carrément faux-cul : quid des 747 et Cie qui vont apporter la clientèle de partout ?

Et après on montre du doigt le gars qui prend son vieux break pour aller en vacances dans les Ecrins.

On est en plein dans le symptôme décrit par Math.

A travers la non réponse d’Allibert ou plutôt de son représentant, dois-je en conclure que ma méfiance est justifiée dans le sens où, comme je le supposais, elle n’a aucune action « responsable » ou « solidaire » envers les pays récepteurs de tourisme ?

Annapurna

Posté en tant qu’invité par Jef:

[quote=Annapurna]A travers la non réponse d’Allibert ou plutôt de son représentant, dois-je en conclure que ma méfiance est justifiée dans le sens où, comme je le supposais, elle n’a aucune action « responsable » ou « solidaire » envers les pays récepteurs de tourisme ?

Annapurna[/quote]
Bonjour,

Je ne suis pas un suiveur de blog dans l’âme et il a fallu qu’on me le signale, excuse moi donc du retard, tes questions sont pertinentes.

Pourquoi avoir besoin d’un label si cette politique était déjà menée concrètement sur le terrain ?
“Cette politique” n’est effective que pour quelques sujets, porteur de déchets, pesée des charges ( j’ai le rapport d’un trekkeur qui ne l’a pas vu faire, donc nous faisons remonter l’info et on recommence le contrôle, c’est du travail “Qualité”), nous avons revu nos contrat 2008 et déjà ceux de 2009 seront plus exigeants: pédagogie et progrès. Nous voulons des choses réalistes, bien prises en compte par le plus grand nombre, avant de proposer des actions de progrès plus contraignantes.

Quels sont les engagements concrets pris par les membres d’ATR (je vois beaucoup de belles déclarations mais pas d’engagements écrits, dommage…) ?
Les engagements sont ceux des critère du référentiel AFAQ/AFNOR
A consulter sur http://www.tourisme-responsable.org/atr/fo/index.php?men=10
Tu y trouve deux documents pdf pour le référentiel et le plan de contrôle.

Combien de ce que paye vos clients (hors avion) reste dans la poche des habitants des pays dans lesquels vous emmenez vos clients ?
Intéressant j’ai fait le calcul, c’est 58% qui vont au pays (hors avion). Mais est ce suffisant ? je ne saurait donner de réponse. Le travail d’ATR est de faire respecter des minimas locaux spécifique au tourisme, l’aspect de “l’équitablement réparti” est un objectif de société civile ou les maoïstes font avancer les choses (?), pas d’utopie la dessus (comme chez nous).

Allibert reverse-t-il une partie de ses bénéfices à des associations françaises ou népalaises participant au développement du pays, que ce soit dans la scolarisation ou dans le secteur touristique ?
Notre choix c’est de nous investir directement dans les secteurs que nous fréquentons: par la formation (du coup en retirant du travail au accompagnateurs français, dommage d’un autre coté), par l’apport de l’activité touristique, par des actions sur des points sensibles en lien avec notre activité. Nous versons donc ici à l’association “Globetrekkeurs” ou directement dans les pays concernés. On peut citer: incinérateur, poubelles (tout simplement), contrôle du portage, apport de vêtements, soutien au Pakistan, 21 serres solaires, reboisements, toilettes écolos, gîtes, campement villageois, 6 chantiers de nettoyage en France et Egypte, Maroc, Zanskar, Pérou, deux puits, compensation CO2 de nos déplacements, incitation collecte pour les clients. La démarche globale annuelle depuis les formations internes jusqu’aux actions très concrètes représente 50 000 euros.

Puisque l’environnement semble tenir une place importante dans les préoccupations de l’entreprise, reverse-t-elle une partie de ses bénéfices au gouvernement afin de soutenir dans le pays des actions environnementales.
Idem, notre choix c’est de contrôler, dans notre activité (toujours) de faire des actions pédagogiques et exemplaires. Au Népal, on ne sait même pas ou vont les taxes de parc et de trekking … La question plus importante, c’est est ce que l’argent versé la bas, ou que ce soit, est correctement imposé, taxé, socialement utile ? Je ne connais pas tout, mais je sais que nous pouvons en douter. Et agir au niveau d’un état, c’est pas notre minime influence qui le changera. Pour parler du Népal, il a fallut une toute autre action pour une avancée qui devra faire ses preuves.

Jef