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Bonsoir Janic.
Content que certains aient eu envie de s’aventurer par là 
.
L’idée des ouvreurs ne va pas plus loin que d’essayer un itinéraire nouveau.
Les quelques points posés dans la voie permettent d’assurer des relais solides.
Pour la progression, les protections amovibles nous ont semblé suffisantes…
Nous souhaitions conserver un côté ‹ ‹ montagne › ›. Donc nous ne voulions pas en faire une ligne de spits ou de pitons à suivre…
Les cotations mises pour informations sont sans doute à moduler au fil des répétitions.
En effet le caillou est clairement à surveiller, mais les quelques diedres et éperons suivis sont plutôt sains.
Le pire est dans le bas et le haut de la voie, mais les difficultés sont beaucoup plus accessibles dans ces terrains incertains.
Nous sommes tout à fait à l’écoute d’avis émanant de possibles répétiteurs. Nous comptions y retourner pour tenter de ‹ ‹ nettoyer › › les plus gros micro-ondes prêt à voler…
Hâte de lire la suite… Et d’échanger…
Merci Romain pour votre message circonspect !
Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour cette ligne qui une nouvelle fois sort le Bazès de son image de montagne dédiée aux randonneurs (notamment du troisième âge dont je fais partie), et de ce versant S qui jusque là n’était qu’un terrain défriché par les isards.
Le commentaire que j’ai émis :
Les 25% effectués voire à peine plus, permettent de constater que cela reste une esquisse, pas de repères tangibles, pas de protections (comme précisé) quel était l’objectif des ouvreurs ?
Étant le ressenti après ce premier bout d’essai.
Afin de donner à cette voie l’éclat qu’elle mérite et que les potentiels grimpeurs de ce « niveau » puissent se l’approprier, il serait bon de matérialiser quelque peu son parcours, sans tomber dans l’excès comme vous le signifiez.
À R0, j’ai fait un cairn pour marquer le pied de la voie, complété ultérieurement par un visiteur d’une sonnaille, puis évacuer l’écaille instable au pied du dièdre.
Il serait peut-être bon de mettre une plaquette sur le pan de droite et ainsi lui donner protection et lisibilité. Il en serait de même pour le dièdre de L2 (repère + plaquette) voire L3.
Après, les fissures et les écailles sont en nombre suffisant pour assurer la pose des protections nécessaires.
Comme vous le souligné : un nettoyage complété par une pointe de passage et la ligne devenir une classique.
Avez-vous testé le couloir herbeux à droite pour effectuer la descente sans passer par la sortie de L’aigle de Tolède ?
Encore merci, pour le défrichage de cet itinéraire original.
J’en ai discuté avec mon acolyte et en effet, laisser un poil d’équipement pour tracer et sécuriser certains passages est une bonne idée.
Parfait pour le départ : cairn et l’écaille branlante en moins 
.
L’idée nous plaît. On va donc s’y atteler, on a encore du matériel pour ça.
Pour la descente on l’a envisagé, il faudrait sûrement équiper une ligne de rappel pour se déposer dans le couloir … Ou l’attaquer depuis le colet, … On a pas testé. Ça nous a semblé ‹ ‹ logique › › de finir par l’arête.
A suivre, pour la rendre classique!
Bonjour, je me permets de faire suite à votre conversation puisque je pense qu’elle sera complémentaire à vos propos précédents.
Nous avons réalisé cette voie avec un ami une semaine après la publication du topo initial. En effet, je suis tombé par hasard sur cette voie et nous avons été très emballé par cette voie qui nous semblait originale et « locale » dans des cotations plutôt faciles.
Conscients du terrain d’aventure et du caillou dans ce secteur, nous avons pris toutes nos dispositions pour réaliser cette voie dans les meilleures conditions (matos/topo/du temps pour tester chacune de nos prises).
Il est vrai que nous avons quelques difficultés pour trouver certains départ de longueurs. Notamment R2 : à la fin de la marche dans un itinéraire très large et R4 que nous avons jamais trouvé. Cela semble normal, étant donné la nature du terrain.
Cependant, je pense qu’il existe une erreur dans le topo qui nous a emmené à un petit carton qui aurait pu être dramatique…
Pour L3, nous avons directement vu une incohérence sur le topo. Sur l’image, on voit clairement la voie partir à gauche mais sur la description C2C nous avons vu « Du relais, traverser sur la droite pour attaquer un beau dièdre »… n’ayant pas de moyens de vérifier la bonne ligne, mon compagnon de cordée décide de partir à droite pour suivre le topo écrit (surement plus fiable). Malheureusement, pas de « beau dièdre » mais du caillou pas très fiable… et alors que mon collègue devait être 15m au dessus de moi, un caillou de la taille d’un four sur lequel il venait de prendre impulsion se décroche et me frôle d’environ 2 mètres… Mon ami, lui, fait un plomb de plusieurs mètres (quelques contusions et plaies ouvertes…). Pour cette fois, on s’en sort bien. Après 30 bonnes minutes à nettoyer les plaies de mon collègue et à reprendre nos esprits, nous décidons de reprendre l’ascension dans laquelle nous étions engagés.
La fin nous a paru plus safe et l’itinéraire plus facile à suivre.
Nous sommes également sortis en suivant l’arrête pour rejoindre le sommet.
En tout cas, malgré cet incident nous avons passé une bonne journée dans la voie qui mérite le détour tout de même. Surtout si on aime s’aventurer hors des sentiers battus.
Je pense en revanche, comme Janic, qu’il faudrait rajouter quelques indications sur le topo (ou sur place) pour éviter le caractère fatal de cette paroi à la moindre erreur de parcours. D’autant plus, la cotation facile et accessible de cette voie va clairement attirer des pratiquants débutants qui seront plus à risque selon moi.
En tout cas, merci beaucoup pour le travail réalisé. Au plaisir de venir regrimper dans le coin une prochaine fois (on a pour projet de venir faire l’aigle de Tolède).
Benjamin
PS : Je pense qu’il faut que tu modifies la description du L3 et prendre bien à Gauche, ce qui nous semble plus logique…