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Merci pour ce retour, très triste malheureusement, d’une expérience qui nécessairement laissera des traces (j’ai vécu quelque chose de similaire il y a 3 ans). Bravo pour le renoncement, le choix de la sécurité avant tout, celui de décider « le but du jeu, c’est maintenant de rentrer à la maison ». Cela tient à peu de choses, et la sanction peut être si dure…
L’article du DL relatant ce qui est arrivé à la cordée malheureuse…
Passés sur l’arrête N le 1er WE de septembre, tout est bien plâtré, on explose l’horaire, on cherche (trop ?) notre chemin dans le terrain rendu merdeux par les conditions, à 17h 200m sous le sommet (pourtant arrivés à avant 8h à la brèche) on fait un point météo avec le PG car ça commence à se couvrir, on savait que la pluie était en route. Le PG qui nous laisse dans un 1er temps repartir, prévu qu’ils nous rappellent dans 2h, finalement le PG rappelle 20min plus tard pour nous dire de stopper, on laisse une sangle sur becquet vers 3250m. Les conditions font la difficulté d’une course … une situation semblable aux récits de ce we avec une fin différente … bravo pour la réchap, avec les conditions ça ne nous inspirait pas trop confiance.
Je me souviens qu’il y avait déjà eu il y a qqs années un accident mortel sur cette arête, également par dévissage.
La course ne semble pas très difficile techniquement, mais elle est longue, avec des pbs d’itinéraires, et engagées en altitude. La fatigue joue, et pour gagner du temps on peut être tenté de diminuer les protections…